Dans le Nord, l'Aide sociale à l'enfance à la peine face à toujours plus de besoin

Des professionnels exerçaient un droit de retrait et boycottaient les audiences au Tribunal des enfants (AFP).
Des professionnels exerçaient un droit de retrait et boycottaient les audiences au Tribunal des enfants (AFP).
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Publié le Lundi 21 août 2023

Dans le Nord, l'Aide sociale à l'enfance à la peine face à toujours plus de besoin

  • En juin 2022, fustigeant l'état «catastrophique» de l'ASE dans le département, des professionnels exerçaient un droit de retrait et boycottaient les audiences au Tribunal des enfants
  • Face aux nombreux départs en retraite et démissions, le département peine à recruter des assistants familiaux

LILLE: "En un mois, Enzo, 11 ans, a été placé dans dix endroits différents": un an après un cri d'alerte des professionnels, relayé par la Défenseure des droits, l'Aide sociale à l'enfance reste à la peine dans le Nord, avec des enfants à placer toujours plus nombreux.

"Le petit garçon en a pleuré. Il est pris en otage d'un manque de places criant", s'indigne David Fombelle, éducateur de l'ASE à Roubaix et délégué Sud.

En juin 2022, fustigeant l'état "catastrophique" de l'ASE dans le département, des professionnels exerçaient un droit de retrait et boycottaient les audiences au Tribunal des enfants.

Sud, les syndicats de la Magistrature et des Avocats de France dénonçaient alors une "maltraitance institutionnelle", imputée au Conseil départemental, présidé par Christian Poiret (DVD).

La Défenseure des Droits s'est saisie dans la foulée, pointant en novembre placements non exécutés et ruptures dans les parcours des enfants.

Le département avait entretemps lancé un plan d'urgence, avec notamment l'ouverture de 342 places en familles d'accueil. Il met aussi en avant la création, depuis 2020, de 450 places en établissements, après 250 fermetures entre 2015 et 2018.

Mais sans embellie notable, selon les syndicats, qui dénombrent aujourd'hui plus de 1 000 enfants "non ou mal placés", bringuebalés d'une place à une autre ou hébergés par défaut chez des tiers de confiance.

"Le nombre de places ne correspond pas du tout à la réalité démographique ou au nombre de placements ordonnés", déplore, au nom du Syndicat de la Magistrature, le juge pour enfants Pierre Msika, lui-même chargé de 800 mineurs.

Promues par le département, les mesures d'Action Éducative en Milieu Ouvert avec un contrôle renforcé d'un éducateur, ne constituent plus une option "avec des délais de sept ou huit mois d'attente", s'afflige-t-il.

Directrice générale adjointe Enfance au département, Anne Devreese assure de "nombreuses avancées" mais convient que "beaucoup reste à faire".

«Enfants de plus en plus abîmés»

Département le plus peuplé de France, avec de fortes poches de pauvreté, le Nord comptait fin mars 22 400 enfants sous mesure de protection, dont plus de 11 400 placés en famille d'accueil ou foyer.

Avec toujours plus d'enfants concernés, après la crise de la Covid-19, en raison notamment d'une plus grande attention portée aux tout petits, souligne Anne Devreese: il y aujourd'hui "environ 90 ordonnances de placement provisoire par mois, parfois jusqu'à 130, contre 65 en moyenne avant la crise sanitaire".

Si le département est celui "qui consacre le plus de moyens à la protection de l'enfance par habitant", il n'est donc pas celui qui consacre les plus de moyens à chaque enfant confié, résume-t-elle.

"Les meilleures familles d'accueil sont prises par les enfants placés bébés", constate amèrement Daniel Cuvelier, 24 ans. D'autres ne "font ça que pour l'argent", pointe le jeune homme, membre de l'Adepape du Nord, association d'entraide d'anciens de l'ASE.

Face aux nombreux départs en retraite et démissions, le département peine à recruter des assistants familiaux.

Dans leur grande maison d'Auchy-lez-Orchies, où elle accueille avec son mari six enfants, Anne Antoine s'alarme d'un "épuisement des assistantes familiales", et juge insuffisantes les dernières revalorisations salariales.

Elle assure tenter d'apporter le maximum de sécurité affective à ces jeunes. L'une, adolescente, vit là depuis 16 ans, un autre ne fait que passer, pendant un congé de sa famille d'accueil.

"Les enfants qui arrivent sont de plus en plus abîmés par le système, par le fait de devoir parfois attendre longtemps avant le placement", note cette quinquagénaire.

Couloirs et hôtels

De deux à sept ans, Ophélie, de l'Adepape, a été "ballottée", entre sept familles d'accueil, y subissant, dit-elle, des violences sexuelles de la part d'autres jeunes placés.

Elle a ensuite enchaîné maisons d'enfants et foyer. "Certains éducateurs sont très bien et nous traitent comme leurs propres enfants mais tout le monde n'a pas cette chance", note la jeune femme de 23 ans.

Peu sociable, Julia, 17 ans, avait elle demandé à être accueillie dans une famille. Faute de place, "le juge m'a mise en foyer d'urgence", raconte l'adolescente, qui estime ne pas avoir été soutenue par sa référente et a fait une tentative de suicide.

Les éducateurs ne devraient pas avoir plus de 30 enfants à charge, mais selon Olivier Treneul, porte-parole de Sud, c'est loin d'être le cas partout dans le département.

Selon lui, le Nord a atteint un stade où "la pénurie de moyens" dicte les décisions: "on ne va pas protéger des enfants parce qu'on a identifié qu'on n'avait pas les moyens de le faire".

Il décrit des accueils dans les couloirs des services d'urgence, "c'est chronique", ou dans des hôtels parfois miteux.

Les approches nécessaires, comme adapter le type d'accueil à l'enfant, ou ne pas séparer les fratries, peuvent alors devenir un luxe, pointent des éducateurs.

"Si la priorité de M. Poiret n'est pas l'ASE, un jour ces mineurs seront au RSA, non insérables de par la maltraitance" vécue, avertit une ex-éducatrice, qui requiert l'anonymat. Usée de travailler dans "l'urgence et le colmatage", elle a démissionné.

A la Maison d'enfants des Apprentis d'Auteuil à Loos, la directrice Juliette Lecat assure malgré tout travailler dans de bonnes conditions avec le département, qui finance par exemple un dispositif de maintien du lien avec les jeunes majeurs.

Mais elle confie être parfois appelée "quasiment tous les jours" pour des placements d'urgence. "On évite d'accueillir pour des délais très courts et de faire du sureffectif" car "cela risque de faire baisser la qualité d'accompagnement".


Moyen-Orient: À force de se vouloir équilibrée, la posture française en devient illisible

Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran
  • Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue »

PARIS: Alors que la guerre entre Israël et l’Iran s’intensifie, la France tente de maintenir une ligne diplomatique fondée sur la retenue, la désescalade et l’équilibre.
Mais cette posture, censée affirmer une voix autonome au sein du concert international, peine désormais à convaincre. À force de vouloir ménager toutes les parties, la position française en devient brouillée, voire illisible.
S’exprimant le dimanche 15 juin, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est montré ferme : « Le programme nucléaire iranien a une vocation militaire. C’est une menace existentielle pour Israël, pour les pays de la région et pour nous aussi », a-t-il affirmé.
En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran.
Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue » à l’adresse de toutes les parties.
Le vendredi 13 juin, à la suite des frappes israéliennes contre des cibles iraniennes, Emmanuel Macron avait rappelé « le droit d’Israël à se protéger », tout en insistant sur la nécessité de « ne pas mettre en péril la stabilité de la région ».
Il est même allé jusqu’à affirmer que la France participerait « aux opérations de protection et de défense » d’Israël en cas de « représailles » menées par l’Iran, « si elle est en situation de le faire ».

La logique française se veut cohérente : elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.

« J’ai marqué notre disponibilité en ce sens », a ajouté le président français lors d’une conférence de presse, et « à l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il fait valoir.
La condamnation française du programme nucléaire iranien est ancienne, tout comme son soutien au droit d’Israël à se défendre. Mais, par ailleurs, la France dénonçait, il y a quelques semaines, le blocus humanitaire imposé par Israël à Gaza, le qualifiant de « honte ».
La logique française se veut cohérente: elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.
Cette même logique fait dire à Paris: oui à une riposte contre Téhéran si une ligne rouge est franchie, mais toujours dans une optique diplomatique.
À l’approche du sommet du G7 au Canada, Macron entend plaider cette voie médiane, espérant maintenir la France comme puissance d’équilibre. Mais encore faut-il être entendu et compris.
Dans les faits, Paris semble marginalisé. L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a reconnu que Tel-Aviv n’avait pas informé la France de ses frappes.
« La relation n’est plus aussi proche qu’avant », a-t-il déclaré. Pour lui, la France reste un allié, « mais pas au point d’avoir été alertée », signifiant clairement que la critique française de la guerre à Gaza a éloigné les deux capitales.
Côté iranien, les leviers français sont tout aussi limités. Malgré les pressions exercées sur Téhéran, y compris une résolution récente de l’AIEA dénonçant l’enrichissement d’uranium par l’Iran, la République islamique reste sourde aux avertissements.

Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.


Les menaces françaises de déclencher la procédure de « snap back » pour rétablir les sanctions, en cas d’absence d’accord sur le nucléaire, sont prises au sérieux, mais elles n’inversent pas la dynamique de confrontation.
Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.
À Paris, on parle d’un simple report technique, mais en vérité, la flambée de violence a démontré le décalage entre la réalité sur le terrain et cette initiative diplomatique pourtant centrale.
Le président Macron, qui souhaitait inscrire cette reconnaissance dans une dynamique plus large d’accords régionaux, avec une normalisation entre Israël et certains pays arabes en contrepartie, doit composer avec un terrain à feu et à sang.
L’idée d’une « reconnaissance réciproque » (d’un État palestinien et de l’État d’Israël par de nouveaux acteurs) reste d’actualité, mais semble désormais hors de portée dans le contexte actuel.
Ce flou diplomatique se heurte aussi à une opinion publique française de plus en plus sceptique. Et Macron, en chute libre dans les sondages, doit composer avec un climat politique intérieur tendu.
Son autorité sur la politique étrangère, pourtant historiquement l’un des leviers du pouvoir présidentiel en France, semble contestée et contrariée.
Pour redevenir lisible et audible, Paris devra clarifier ses priorités : la dénonciation du programme nucléaire iranien ne peut s’accompagner d’une ambiguïté persistante sur la politique israélienne à Gaza et sur la reconnaissance par la France de l’État palestinien.


Metz: un forcené tué par balles, un policier touché à la main

Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
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  • Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier
  • Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard

STRASBOURG: Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet.

Les faits ont commencé dimanche soir dans une rue très passante de la vieille ville de Metz. "Vers 22h00, un individu menace depuis sa fenêtre, avec une arme à canon long, un passant", a rapporté le maire François Grosdidier sur sa page Facebook.

Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier.

Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard.

"Il sortait alors de son studio, tenant dans chaque main un revolver, et faisait feu sur les policiers présents dans le couloir", a-t-il ajouté. "Un policier était blessé à une main, tandis qu'un de ses collègues tirait à trois reprises, touchant l'individu à l'abdomen et au bras".

L'homme de 56 ans a été hospitalisé mais est décédé lundi matin. "Son casier judiciaire porte trace de neuf condamnations", selon M. Bernard.

Le policier blessé a également été hospitalisé.

L'homme détenait "plusieurs armes, de poing et d'épaule, dans son appartement", selon le maire qui a salué l'intervention des forces de l'ordre.


Tourisme en France : entre recherche de soleil, contraintes budgétaires et destinations alternatives

Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
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  • les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget.
  • L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées

RIYAD : Alors que l'été 2025 se profile, les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget. Si 61 % d’entre eux envisagent de prendre quelques jours de congé, selon un sondage OpinionWay pour Liligo, leur comportement de consommation évolue. Pour la première fois en cinq ans, le budget moyen baisse de 74 euros par personne.

L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées comme la Bretagne, la Normandie ou le nord de la France. Cette tendance s’explique notamment par deux étés précédents jugés peu cléments sur le plan météorologique, ce qui dissuade certains vacanciers de s'y rendre à nouveau.

Dans les établissements touristiques du Grand Ouest, les professionnels constatent un recul des séjours d'une semaine, compensé par une légère hausse des courts séjours (2 à 6 nuits). Les réservations de dernière minute restent fréquentes et très dépendantes des prévisions météorologiques du dimanche soir.

Confrontés à une inflation persistante et à des inquiétudes concernant leur pouvoir d’achat, les Français adaptent leurs comportements. Ils réduisent leurs dépenses dans les restaurants, les commerces ou les activités annexes, et sont plus prudents dans la planification de leurs séjours. Les formules « tout compris », jugées plus économiques et prévisibles, rencontrent un succès croissant.

Selon le cabinet Pro tourisme, les prix des hébergements touristiques ont grimpé de 27 % en quatre ans. Dans ce contexte, les territoires proposant des tarifs plus accessibles, comme l’intérieur des terres ou les destinations proches des grandes agglomérations comme l’Eure, la Vienne, l’Ain ou l’Oise, enregistrent une forte progression des recherches, parfois jusqu’à +150 %.

Si les littoraux restent prisés, un rééquilibrage s’opère en faveur des zones rurales et périurbaines. Ces destinations sont non seulement plus abordables, puisque les locations y sont en moyenne 20 à 30 % moins chères que sur la côte, mais elles offrent également un cadre de vie plus agréable.

Ces destinations répondent à une demande croissante de nature, de tranquillité et d’authenticité. La France rurale, longtemps en retrait, bénéficie désormais d’une attractivité renouvelée. Un phénomène accentué par l’essor du télétravail, le besoin de déconnexion et la quête d’expériences plus simples. L’arrière-pays n’est plus perçu comme une alternative de repli, mais comme un véritable choix de qualité.

Sur le plan international, la France reste solidement installée comme première destination mondiale avec 100 millions de touristes étrangers en 2024, devant l’Espagne. Les métropoles touristiques qui accueillent une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat, comme Paris, Cannes, Nice ou les régions viticoles, affichent des perspectives encourageantes.

Les analystes estiment que les Jeux Olympiques 2024 ont amplifié la visibilité de la France sur la scène mondiale, générant un regain d’intérêt pour la capitale et ses alentours. À Paris, la fréquentation touristique devrait rester élevée en 2025 grâce à l’effet post-événementiel.

Entre contraintes économiques, recherche d’ensoleillement et désir de proximité, le tourisme en France est en pleine mutation. Les professionnels s’adaptent à une clientèle plus exigeante, plus mobile et surtout plus attentive à l’équilibre entre plaisir et dépenses. Le paysage touristique français, longtemps polarisé entre le littoral et la montagne, s’enrichit désormais d’une diversité de choix stratégiques, économiques et culturels.