Le sommet des Brics débutera mardi à Johannesburg

Deux hommes passent devant le Sandton Convention Centre, qui accueillera le prochain sommet des Brics, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 19 août 2023. (Reuters)
Deux hommes passent devant le Sandton Convention Centre, qui accueillera le prochain sommet des Brics, à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 19 août 2023. (Reuters)
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Publié le Mercredi 23 août 2023

Le sommet des Brics débutera mardi à Johannesburg

  • Le sommet, qui se tiendra du 22 au 24 août, devrait accueillir plus de 40 chefs d’État et dignitaires internationaux
  • Les Brics se concentrent sur trois piliers principaux de coopération: politique et sécurité, finance et économie, et culture

JOHANNESBURG: Le 15e sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) débutera mardi à Johannesburg.

«Ensemble, les membres des Brics (...) représentent un quart de l’économie mondiale, un cinquième du commerce mondial et plus de 40% de la population mondiale», a indiqué le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, lors d’un discours dimanche.

«Les Brics, en tant que formation, jouent un rôle important dans le monde en raison de leur puissance économique, de leur potentiel de marché, de leur influence politique et de leur coopération au développement», a-t-il affirmé.

Le sommet, qui se tiendra du 22 au 24 août, devrait accueillir plus de 40 chefs d’État et dignitaires internationaux. La première réunion des ministres des Affaires étrangères des Brics s’est tenue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2006. L’organisation était connue sous le nom de «Bric» avant que l’Afrique du Sud ne la rejoigne.

Le premier sommet des Bric s’est tenu à Ekaterinbourg, en Russie, en juin 2009. Un an plus tard, l’Afrique du Sud a été invitée à rejoindre les Brics et a participé au troisième sommet, à Sanya, en Chine, en 2011. Les Brics se concentrent sur trois piliers principaux de coopération: politique et sécurité, finance et économie, et culture.

Des dignitaires et des chefs d’État devraient arriver à Johannesburg lundi. Le président sud-africain a révélé que le président chinois Xi Jinping serait présent en Afrique du Sud. Il s’agira de sa quatrième visite officielle.

«Le sommet des Brics et la visite officielle du président Xi Jinping, ainsi que les nombreux engagements bilatéraux que nous prendrons avec le président brésilien Lula da Silva, le Premier ministre indien, Modi, et de nombreux autres chefs d’État en marge du sommet, ont une incidence sur nos relations avec d’autres pays et sur la place de l’Afrique du Sud dans le monde», a déclaré M. Ramaphosa.

L’augmentation du nombre de membres des Brics fera partie des sujets abordés. M. Ramaphosa a précisé que plus de 20 pays avaient officiellement demandé à adhérer à l’organisation et que plusieurs autres avaient manifesté leur intérêt à le faire. «L’Afrique du Sud soutient l’élargissement de la composition des Brics. La valeur des Brics va au-delà des intérêts de ses membres actuels», a-t-il souligné. «Pour que leurs efforts soient plus efficaces, les Brics doivent établir des partenariats avec d’autres pays qui partagent leurs aspirations et leurs perspectives», a-t-il également ajouté.

L’Afrique du Sud a été nommée à la présidence du groupe le 1er janvier 2023. Les principaux thèmes de la présidence sud-africaine sont la lutte contre le changement climatique et l’aide aux changements transformationnels dans tous les secteurs de l’économie; le développement de l’éducation et le développement continu des compétences; la mise en avant de la zone de libre-échange continentale africaine et des investissements en Afrique; le renforcement du redressement socio-économique post-pandémique et la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), tout en consolidant le multilatéralisme.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce le lancement d'une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie

L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
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  • "Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien
  • Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi le lancement d'une "vaste opération" contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée.

"Pendant la nuit (de mardi à mercredi), les forces [israéliennes] ont commencé à opérer dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste dans la région du nord" de la Cisjordanie, indique un communiqué militaire israélien.

Les forces israéliennes, "ne permettront pas au terrorisme de s'[y] implanter", ajoute l'armée israélienne.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un déploiement dans le cadre de son "opération antiterroriste" lancée en janvier 2025 et visant principalement les camps de réfugiés palestiniens de la région, mais d'une "nouvelle opération".

Elle n'a pas fourni plus de détails dans l'immédiat.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les violences n'ont pas cessé en Cisjordanie depuis l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza le 10 octobre.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a recensé en octobre un pic des "attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en près de deux décennies de collecte de données dans ce territoire palestinien.

Le 10 novembre, un Israélien a été tué et trois autres ont été blessés lors d'une attaque au couteau menée par deux Palestiniens rapidement abattus par des soldats près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie.


Le Conseil de sécurité de l'ONU en Syrie et au Liban la semaine prochaine

 Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre. (AFP)
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  • Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive
  • Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU se rendra la semaine prochaine en Syrie et au Liban, a indiqué mardi la mission slovène qui présidera le Conseil en décembre.

Quelques jours avant le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar al-Assad, les ambassadeurs des quinze Etats membres doivent se rendre le 4 décembre à Damas où ils devraient rencontrer notamment les nouvelles autorités, dont le président par intérim Ahmad al-Chareh, et des représentants de la société civile, a précisé la mission à des journalistes.

Alors que l'ONU tente de se réimplanter en Syrie, le Conseil a récemment levé ses sanctions contre le nouveau dirigeant du pays, l'appelant à mettre en oeuvre une transition inclusive.

Le 5 décembre, le Conseil sera ensuite à Beyrouth, avant de se rendre le lendemain à la rencontre des Casques bleus de la force de maintien de la paix de l'ONU au sud du Liban (Finul), qui doit quitter le pays fin 2027 après avoir fait tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978.

Ce déplacement intervient alors qu'Israël a poursuivi ses frappes au Liban malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 pour mettre fin à un conflit avec le mouvement libanais Hezbollah, un allié du groupe islamiste palestinien Hamas.


Gaza: le Hamas et le Jihad islamique annoncent rendre le corps d'un otage

Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire. (AFP)
Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire. (AFP)
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  • Le Hamas a depuis libéré l'ensemble des otages vivants enlevés lors de son attaque sanglante en Israël le 7 octobre 2023, et remis - plus tard que prévu - les dépouilles de 25 otages morts, conformément aux termes du cessez-le-feu
  • Il a justifié ces retards par la difficulté à retrouver des corps de personnes décédées sous les décombres laissés par les bombardements israéliens, en l'absence aussi du manque d'engins de déblaiement

GAZA: Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé mardi qu'elles allaient rendre le corps d'un 26e otage mort retenu dans la bande de Gaza à 14h00 GMT, après qu'Israël a dénoncé leur retard à le faire.

"Les Brigades al-Quds et les Brigades al-Qassam remettront le corps d'un des captifs israéliens, retrouvé au centre de la bande de Gaza", détaille un communiqué conjoint des deux organisations.

Peu avant, Israël avait accusé le Jihad islamique de violer le fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre, en tardant à remettre aux autorités un corps que le groupe avait annoncé avoir localisé lundi.

"A la lumière de l'annonce du Jihad islamique concernant la localisation des restes d'un otage décédé, Israël considère comme grave le retard dans sa remise immédiate. Il s'agit d’une nouvelle violation de l'accord" de cessez-le-feu, avait indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

Au début du cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis entre Israël et le Hamas, les groupes armés détenaient 20 otages vivants et 28 dépouilles de personnes prises en otage alors qu'elles étaient déjà décédées ou mortes durant leur captivité.

Le Hamas a depuis libéré l'ensemble des otages vivants enlevés lors de son attaque sanglante en Israël le 7 octobre 2023, et remis - plus tard que prévu - les dépouilles de 25 otages morts, conformément aux termes du cessez-le-feu.

Il a justifié ces retards par la difficulté à retrouver des corps de personnes décédées sous les décombres laissés par les bombardements israéliens, en l'absence aussi du manque d'engins de déblaiement.

En échange, Israël a libéré près de 2.000 prisonniers palestiniens et restitué les corps de centaines de Palestiniens morts.

Le Hamas et Israël, qui a mené la semaine dernière des bombardements meurtriers sur le territoire, s'accusent mutuellement ces derniers jours de ne pas respecter la fragile trêve en vigueur après deux ans d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque du 7-Octobre.

De nombreux points restent en suspens sur la mise en oeuvre de l'accord du cessez-le-feu, en particulier sur le calendrier et le déroulé de ces différentes étapes.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 17 novembre une résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour le territoire palestinien, qui prévoit le déploiement d'une force internationale chargée notamment de désarmer le Hamas, qui refuse jusque-là de rendre les armes.

La résolution prévoit aussi la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire, excluant le Hamas, qui a dénoncé un "mécanisme de tutelle internationale" inacceptable.