Moscou dit «détruire» des navires ukrainiens en mer Noire

Pour la cinquième journée consécutive, la Défense russe a également dit avoir abattu des drones ukrainiens dans la région de Moscou (Photo, AFP).
Pour la cinquième journée consécutive, la Défense russe a également dit avoir abattu des drones ukrainiens dans la région de Moscou (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 août 2023

Moscou dit «détruire» des navires ukrainiens en mer Noire

  • Moscou a affirmé avoir repoussé une nouvelle incursion armée venue d'Ukraine dans la région frontalière de Briansk et détruit des drones près de la capitale
  • Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir coulé un navire militaire ukrainien dans une zone sous son contrôle et une vedette ukrainienne de fabrication américaine au large de l'île des Serpents, libérée l'année dernière par Kiev

MOSCOU: La Russie a affirmé mardi avoir "détruit" deux navires militaires ukrainiens en mer Noire, derniers accrochages maritimes en date depuis qu'elle a claqué la porte d'un accord pour exporter les céréales ukrainiennes.

Moscou a aussi affirmé avoir repoussé une nouvelle incursion armée venue d'Ukraine dans la région frontalière de Briansk et détruit des drones près de la capitale.

Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir coulé un navire militaire ukrainien dans une zone sous son contrôle et une vedette ukrainienne de fabrication américaine au large de l'île des Serpents, libérée l'année dernière par Kiev.

Pendant près d'un an, les attaques en mer Noire étaient devenues plus rares, permettant la mise en œuvre d'un accord pour que l'Ukraine exporte sa production agricole.

Mais Moscou s'en est retiré en juillet, multipliant depuis les bombardements d'infrastructures portuaires ukrainiennes.

L'Ukraine a elle visé avec des drones la flotte russe, un tanker pétrolier ou encore les ponts menant vers la Crimée, annexée en 2014.

Kiev a aussi organisé un couloir maritime pour le "Joseph Schulte", navire cargo qui a rejoint la semaine dernière la Turquie sans que la Russie ne l'attaque.

Trois morts dans des bombardements russes dans l'est de l'Ukraine

Les forces russes "ont frappé les villages de la communauté de Lyman ce soir: trois personnes ont été tuées et une blessée à Torske, un autre civil a été blessé à Zakitne", a écrit le chef de l'administration militaire de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko sur Telegram.

"Selon des données préliminaires, les envahisseurs ont attaqué les villages à l'artillerie", a indiqué pour sa part le bureau du procureur régional de Donetsk sur sa page Facebook. La première attaque a eu lieu contre Torske à 18H50 (15H50 GMT) et celle contre le village de Zakitne une demi-heure plus tard.

Les personnes tuées à Torske sont deux femmes et un homme, âgés de 63 à 88 ans, qui étaient assis sur un banc au moment de la frappe, a ajouté le bureau du procureur, et une personne dans ce même village souffre de blessures au thorax, à l'épaule et à la hanche.

Selon la même source, un homme de 26 ans a subi une fracture du crâne et une commotion cérébrale dans le village de Zakitne.

Nouvelle incursion en Russie

Et une nouvelle fois, Moscou dit avoir repoussé mardi de son territoire une incursion armée venue d'Ukraine dans la région frontalière de Briansk.

Selon le gouverneur, Alexandre Bogomaz, les autorités sont "occupées à prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants".

Les régions frontalières russes ont été visées à plusieurs reprises par des incursions, généralement revendiquées par des unités se disant russes, opposées au Kremlin et installées en Ukraine.

Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir envoyé mardi soir deux jets intercepter au-dessus de la mer Noire deux drones non identifiés.

"Pour empêcher une éventuelle violation de la frontière de la Russie et pour bloquer la mission de reconnaissance électronique des drones, deux jets russes ont décollé", a indiqué le ministère, à la suite de quoi "les drones ont changé trajectoire et ont quitté les zones où ils effectuaient une reconnaissance aérienne".

Par ailleurs, le territoire russe est désormais quasi quotidiennement visé par des drones attribués à Kiev. Tôt mardi, pour le cinquième jour consécutif, deux engins ont été abattus au-dessus de la région de Moscou.

A Krasnogorsk, au nord-ouest de la capitale, des policiers ont bouclé le périmètre près de débris, selon un photographe de l'AFP sur les lieux, où plusieurs vitres d'un immeuble apparaissent brisées.

Dans l'été, des appareils avaient été détruits au-dessus du quartier d'affaires de Moscou et en mai, deux drones avaient été abattus près du Kremlin.

Cela n'empêche pas l'armée russe de continuer sa campagne de bombardement de l'Ukraine, affirmant toujours viser des cibles militaires mais faisant chaque jour des morts parmi les civils.

Mardi, les obsèques de victimes d'une frappe sur un théâtre de Tcherniguiv ont ainsi eu lieu.

Les familles des personnes tuées samedi sont venues une à une récupérer les corps à la morgue de la ville.

Deux drones abattus à Moscou et dans sa région

"Cette nuit, la défense aérienne a abattu un drone dans le district de Mojaïski de la région de Moscou. Le deuxième drone a touché un bâtiment en construction de (Moscou) City", a indiqué le maire de la capitale Sergueï Sobianine tôt mercredi sur Telegram.

Selon de premières informations, l'attaque n'a pas fait de victime.

L'agence de presse russe RIA Novosti avait rapporté plus tôt qu'une "explosion" avait été entendue dans le quartier d'affaires de Moscou City.

"Un bâtiment en construction de Moscou City a subi des dégâts légers", a rapporté l'agence TASS, citant les services d'urgence.

Le trafic aérien des aéroports internationaux Domodedovo, Cheremetievo et Vnoukovo de Moscou a été interrompu, a également indiqué TASS, citant les services aériens.

Deuil à Tcherniguiv

Lors d'une courte cérémonie, les proches de Nazar sont venus rendre hommage à ce jeune homme de 22 ans, tué alors qu'il démarrait sa voiture pour quitter le parking juste en face de l'entrée du théâtre.

"C'était une personne solaire", a dit à l’AFP Ievguénia Ivachentseva, une de ses anciennes professeures. "Il avait un tel sourire qu'il était impossible de ne pas y répondre".

Dans la cathédrale de la Sainte-Trinité, une cérémonie religieuse s'est tenue pour Sofia, 6 ans, décédée de ses blessures à l'hôpital.

Assise sur une chaise près du petit cercueil blanc ouvert, sa mère est restée immobile, le regard fixé sur le visage de la fillette, vêtue d'une robe blanche, ses cheveux blonds nouée par un ruban de tulle.

Sur la place du théâtre, des ouvriers recouvraient de bâches les toits soufflés par l'explosion. Des cafés, dont les vitres ont été détruites, ont rouvert, mais leurs fenêtres sont recouvertes de panneaux contreplaqués.

Sur le front, l'Ukraine poursuit son offensive pour tenter de libérer le sud et l'est occupés. Mais après plus de huit semaines, les gains restent limités.

Le ministère ukrainien de la Défense a indiqué mardi que sa 47e brigade était entrée dans le village de Robotyne après des semaines de combats. Or la localité n'est pas pour autant sous contrôle.

Les autorités ont par ailleurs mené mardi plus de 200 perquisitions dans des centres d'enrôlement militaire en Ukraine pour y déraciner un vaste système de corruption qui permettait à des conscrits d'échapper à l'armée.

Sur le plan diplomatique, Volodymyr Zelensky a participé à un sommet régional en Grèce, rencontrant ses homologue du Montenegro et de Moldavie, ainsi que les Premiers ministres de Croatie et de Macédoine du Nord.

Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a lui renoncé à se rendre en Afrique du Sud au sommet des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui s'est ouvert mardi.

Le président russe interviendra par visioconférence. Son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov est sur place.


L'Inde cherche à porter la voix du « Sud global » entre le G7 et le Brics

Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
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  • L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
  • « Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

PARIS : Invitée du G7 qui débute dimanche, mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du « Sud global », se posant en « passerelle » entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.

L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.

« Nous avons été un pays invité depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7 », déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, se félicitant d'avoir « la capacité de travailler avec différents pays sans qu'aucune relation ne soit exclusive ». 

Avec une population en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Inde est l'un des pays les plus peuplés du globe. Elle siège à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du « Quad » (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec les États-Unis, le Japon, l'Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et du Groupe de Coopération de Shangaï.

« Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du « Sud global », qui réunit « des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles ». 

« Dans les pays du Sud, il existe un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie », explique le ministre en poste depuis 2019.

« Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres, il est important de nous exprimer, de mener, de faire sentir notre présence. »

Cette voix passe aussi par les BRICS, devenue « l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non occidentaux », dont les chefs d'État se réuniront en juillet.

Partisan de « négociations directes » pour résoudre la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui a frappé durement les pays du Sud, M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales : « Ça n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non ? » 

Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions contre Moscou.

« L'économie mondiale est sous tension. Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes. »

Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la « discontinuité » posée par Donald Trump.

Des négociations en cours sur le sujet ont « bien avancé ».L'Inde doit également chercher « un équilibre » avec la Chine. 

Pékin soutient Islamabad, que New Delhi accuse de soutenir les activités de « terroristes » islamistes sur son sol.

Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une « riposte ferme » à toute nouvelle attaque « terroriste », renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.

« En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons ».

Mais l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il : « Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées ».

 


Israël appelle les Iraniens à évacuer les zones proches de sites militaires

Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
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  • L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».
  • Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones.

JERUSALEM : Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche dans un communiqué de son bureau avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires.

Après cet ordre, l'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d'installations militaires » dans un communiqué publié sur le réseau social X en persan et en arabe.

L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».

Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones, contrairement aux communiqués de l'armée israélienne adressés aux Palestiniens de la bande de Gaza, où elle est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Cette décision fait partie d'un plan « visant à faire pression sur le régime » en créant des déplacements de population, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire israélienne.


La Russie s'apprête à construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan

Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
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  • « Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.
  • Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne.

ALMATY, KAZAKHSTAN : Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale, premier producteur mondial d'uranium, un chantier que convoitaient la France, la Chine et la Corée du Sud.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne, mais souffre d'un manque cruel d'électricité pour sa consommation intérieure.

L'agence kazakhe dit désormais « étudier la question de l'obtention de financements publics à l'exportation aux dépens de la Fédération de Russie, conformément aux propositions de Rosatom ». 

Rosatom a salué la décision kazakhe dans un communiqué et promis « la construction d'une centrale nucléaire selon le projet le plus avancé et le plus efficace au monde, basé sur des technologies russes ».

« Les réacteurs VVER-1200 de troisième génération combinent des solutions techniques éprouvées avec les systèmes de protection active et passive les plus récents. Ces derniers ont été développés en stricte conformité avec les normes internationales de sécurité », a ajouté la société.

Rosatom (Russie), China National Nuclear Corporation (Chine), EDF (France) et Korea Hydro & Nuclear Power (Corée du Sud) faisaient partie des quatre entreprises pressenties.

L'agence ajoute qu'elle « continuera à travailler avec des partenaires étrangers pour former un consortium international efficace », sans donner plus de précisions. 

Ce projet de consortium international, qui n'a jamais été spécifié, s'inscrit dans la volonté du dirigeant kazakh Kassym-Jomart Tokaïev de maintenir de bonnes relations avec les grandes puissances.

Moscou, puissance historique en Asie centrale, a ainsi remporté cet appel d'offres aux dépens de la Chine, désormais incontournable dans la région. Cette annonce intervient quelques jours avant la venue du président chinois Xi Jinping au Kazakhstan pour un sommet « Asie centrale-Chine ».

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village abandonné d'Ulken, dans le sud du pays, sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale.

En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizistan un projet similaire.