Brics: l'Arabie saoudite parmi les six nouveaux pays qui intègrent le bloc des pays émergents

Les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (BRICS) ont convenu d'élargir leur groupe, ce qui serait la première expansion depuis 2010. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
Les dirigeants du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (BRICS) ont convenu d'élargir leur groupe, ce qui serait la première expansion depuis 2010. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
Le président chinois Xi Jinping a déclaré lors du sommet que l’expansion des BRICS donnerait un nouvel élan au mécanisme de coopération. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
Le président chinois Xi Jinping a déclaré lors du sommet que l’expansion des BRICS donnerait un nouvel élan au mécanisme de coopération. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
Le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi se serrent la main après l’annonce de l’expansion au sommet des BRICS. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
Le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi se serrent la main après l’annonce de l’expansion au sommet des BRICS. (AN Photo : Abdulrahman bin Shulhub)
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Publié le Jeudi 24 août 2023

Brics: l'Arabie saoudite parmi les six nouveaux pays qui intègrent le bloc des pays émergents

  • L'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent aussi le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence dans le monde
  • Immédiatement après l'annonce, Téhéran a salué sur X (ex-Twitter) « un développement historique et un succès stratégique pour la politique étrangère» du pays

JOHANNESBURG: Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg, vont accueillir dès janvier six nouveaux pays membres, dont l'Iran, a annoncé jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

L'Argentine, l'Egypte, l'Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent aussi le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence dans le monde.

"L'adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024", a déclaré M. Ramaphosa lors d'une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc, se félicitant que "les Brics entament un nouveau chapitre".

Immédiatement après l'annonce, Téhéran a salué sur X (ex-Twitter) "un développement historique et un succès stratégique pour la politique étrangère" du pays.

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a de son côté salué "un grand moment" pour la nation africaine. "L'Ethiopie est prête à coopérer avec tous pour un ordre mondial inclusif et prospère", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.

Les Émirats arabes unis se sont aussi félicité de leur intégration, le président Mohammed ben Zayed affirmant "respecter la vision des dirigeants des Brics".

Selon le président chinois, Xi Jinping, les discussions aboutissent à "un élargissement historique", prédisant un "avenir radieux pour les pays du Brics".

L'expansion du groupe était la priorité de ce 15e sommet qui se clôt dans la soirée. Poids- lourd comptant pour environ 70% du PIB du groupe, Pékin était clairement en faveur d'une expansion.

Une quarantaine de pays avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Un signe

de l'influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale, selon le "club des cinq", qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42% de la population du globe.

Rejoindre les Brics est un «moment fort» pour l'Ethiopie, selon son Premier ministre

L'admission de l’Ethiopie au sein des Brics, bloc de pays émergents réunissant jusqu'ici Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, est un "moment fort" pour le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, s'est réjoui jeudi son Premier ministre Abiy Ahmed.

Réunis en sommet à Johannesburg, les Brics, qui veulent gagner en influence dans le monde, ont annoncé jeudi qu'ils accueilleront dès janvier six nouveaux membres: l'Iran, l'Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis.

"Un moment fort pour l’Ethiopie, les dirigeants des Brics acceptent notre entrée au sein du groupe aujourd'hui. L'Ethiopie se tient prête à coopérer avec tous pour un ordre mondial inclusif et prospère", a écrit Abiy Ahmed sur son compte X (ex-Twitter).

"Félicitations à tous les Ethiopiens!", peut-on lire aussi sur le compte X du cabinet du Premier ministre éthiopien.

Traditionnellement non alignée, l'Ethiopie entretient des liens étroits avec la Russie et la Chine - son principal partenaire commercial - mais aussi avec les Etats-Unis, même si les rapports avec Washington se sont tendus durant les deux ans de conflit dans la région du Tigré (nord de l'Ethiopie) qui s'est achevé en novembre 2022.

L'Ethiopie a été durant la décennie 2010 une des économies les plus dynamiques du monde, mais sa croissance a été enrayée par la pandémie de Covid-19, les calamités climatiques, le conflit au Tigré et l'onde de choc mondiale de la guerre en Ukraine.

«Nouvel élan»

Mais l'Inde, autre locomotive économique du groupe qui se méfie des ambitions de son rival régional chinois, était sur la réserve. Et le groupe disparate de pays dotés d'économies à la croissance inégale ont dû s'accorder sur le choix stratégique des nouveaux entrants.

Les tractations ont eu lieu au cours d'une session plénière à huis clos mercredi et des rencontres bilatérales se sont multipliées depuis l'ouverture du sommet mardi.

Delhi a finalement apporté son soutien à l'ouverture. Son Premier ministre Narendra Modi a déclaré jeudi que cette expansion "donnera un nouvel élan à nos efforts communs" et "renforcera la croyance de nombreux pays en un ordre mondial multipolaire".

Les Brics réclament un équilibre mondial plus inclusif, en particulier au regard de l'influence des Etats-Unis et de l'Union européenne.

"Le rôle et l'importance des Brics dans le monde continuent de croître", a lancé Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crime de guerre en Ukraine et qui s'est exprimé au sommet en visioconférence.

Les dirigeants du bloc ont réaffirmé à Johannesburg leur position "non-alignée", à un moment où les divisions ont été accentuées par le conflit ukrainien. Selon les observateurs, les pays membres doivent trouver un équilibre entre leur proximité avec la Chine et la Russie et le risque de s'éloigner d'un partenaire commercial majeur comme les Etats-Unis.

Washington a affirmé cette semaine ne pas voir dans les Brics de futurs "rivaux géopolitiques", assurant vouloir maintenir de "solides relations" avec le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud.

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a d'ores et déjà affirmé que le bloc continuera à gagner du terrain.

"Les Brics continueront à s'ouvrir à de nouveaux membres", a-t-il avancé, et "à être la force motrice d'un nouvel ordre international".


Pourparlers sur l'Ukraine: Kiev et l'Europe voient des avancées mais encore beaucoup de travail

Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". (AFP)
Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". (AFP)
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  • Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré comme largement favorable à Moscou
  • Américains et Ukrainiens ont affirmé qu'un "futur accord" de paix devrait respecter la souveraineté de l'Ukraine

KIEV: Le chancelier allemand a insisté lundi pour que la Russie rejoigne la table des négociations sur un plan de paix pour l'Ukraine, au lendemain de pourparlers à Genève ayant donné lieu à un "nouvel élan", mais qui nécessitent encore "du travail" selon Kiev et l'UE.

Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré comme largement favorable à Moscou. Américains et Ukrainiens ont affirmé qu'un "futur accord" de paix devrait respecter la souveraineté de l'Ukraine.

L'Ukraine, qui lutte depuis près de quatre ans contre l'invasion de la Russie, est de nouveau au coeur d'échanges lundi à Luanda en marge d'un sommet entre l'UE et l'Union africaine. Et la "Coalition des volontaires", qui réunit les alliés de l'Ukraine, se réunira mardi en visioconférence.

"La Russie doit être présente à la table (des négociations)", a affirmé le chancelier allemand Friedrich Merz, jugeant néanmoins improbable "une percée" diplomatique cette semaine.

Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre".

Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial du plan Trump reprenait plusieurs exigences cruciales pour Moscou. Le Kremlin a dit lundi n'avoir aucune information à l'issue des pourparlers de Génève, mais savoir que des "modifications" avaient été apportées.

Si M. Zelensky a salué lundi des avancées, il a estimé qu'il fallait "beaucoup plus" pour parvenir à une "paix réelle" avec la Russie et mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Atmosphère "constructive"

Le dirigeant ukrainien s'est néanmoins félicité de l'inclusion d'éléments "extrêmement sensibles": la libération totale des prisonniers ukrainiens selon la formule de "tous-contre-tous" et des civils, et le retour des "enfants ukrainiens enlevés par la Russie".

Un haut responsable ukrainien a indiqué à l'AFP que l'hypothèse d'une visite de Volodymyr Zelensky à Washington était "au stade de la discussion", sans date fixée.

L'atmosphère à Genève était "parfois tendue, parfois plus légère mais dans l'ensemble constructive", a-t-il décrit, évoquant une ambiance "typique des négociations extrêmement importantes".

Depuis Luanda, les alliés européens de Kiev se sont dit prudemment optimistes.

"Il reste encore du travail à faire mais il y a une base solide pour avancer", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui salué un "nouvel élan".

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a aussi noté les "progrès significatifs" réalisés à Genève.

Aucune nouvelle version du texte n'a pour l'heure été publiée.

"Nous continuons tous à travailler avec nos partenaires, en particulier les États-Unis, et à rechercher des compromis qui nous renforcent et ne nous affaiblissent pas", a dit M. Zelensky lors d'une conférence virtuelle en Suède, ajoutant que son pays se trouve à un "moment critique".

Le président américain a semblé se réjouir de l'issue de la rencontre à Genève. "Est-ce vraiment possible que de grands progrès soient réalisés dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine??? Ne croyez que ce que vous voyez, mais quelque chose de bon pourrait bien se produire", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

A Genève, son secrétaire d'Etat Marco Rubio s'était dit dimanche "très optimiste" sur la possibilité de conclure "très vite" un accord, estimant que "les points qui restent en suspens ne sont pas insurmontables".

Les Russes auront "leur mot à dire", avait-il aussi assuré.

Lors d'un entretien téléphonique lundi entre Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant russe a réitéré son opinion selon laquelle le plan initial des États-Unis pourrait "servir de base à un règlement de paix final".

La poussée lente, mais progressive, des troupes russes accentue la pression sur Kiev.

Moscou a revendiqué lundi la prise d'un village dans la région de Zaporijjia (sud), tandis que des frappes aériennes russes ont fait au moins quatre morts à Kharkiv.

La Russie cible quasi quotidiennement le pays au moyen de drones ou de missiles. Les infrastructures énergétiques sont particulièrement visées, faisant craindre un hiver difficile en Ukraine. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations côté russe.

 


L'IA générative, un potentiel «Frankenstein des temps modernes», prévient le chef des droits humains de l'ONU

Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes. (AFP)
Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes. (AFP)
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  • "Le modèle économique actuel des plateformes de médias sociaux alimente déjà la polarisation, l'extrémisme et l'exclusion. De nombreux pays peinent à endiguer ce phénomène", a souligné M. Türk
  • Et si l'IA générative est porteuse d'"immenses promesses", les droits humains peuvent en "être les premières victimes", a-t-il estimé

GENEVE: Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes.

"L'IA générative recèle un immense potentiel, mais son exploitation à des fins purement politiques ou économiques peut manipuler, déformer et détourner l'attention", a déclaré le Haut Commissaire Volker Türk lors d'une réunion à Genève (Suisse), soulignant que "sans garanties et réglementations adéquates, les systèmes d'IA pourraient se transformer en un monstre de Frankenstein des temps modernes".

"Le modèle économique actuel des plateformes de médias sociaux alimente déjà la polarisation, l'extrémisme et l'exclusion. De nombreux pays peinent à endiguer ce phénomène", a souligné M. Türk lors d'un forum sur les entreprises et les droits humains.

Et si l'IA générative est porteuse d'"immenses promesses", les droits humains peuvent en "être les premières victimes", a-t-il estimé.

L'exploitation de cette technologie "à des fins purement politiques ou économiques" fait peser une menace "sur plusieurs droits humains, notamment le droit à la vie privée, la participation politique, la liberté d'expression et le droit au travail".

Le Haut Commissaire a averti que ces menaces "pourraient se concrétiser en préjudices qui compromettent les promesses des technologies émergentes et pourraient engendrer des conséquences imprévisibles".

"Il est de la responsabilité des gouvernements de s'unir pour éviter un tel scénario", a insisté M. Türk.

Par ailleurs, le chef des droits humains de l'ONU a mis en évidence une autre menace représentée par la concentration croissante du pouvoir des entreprises et l'"accumulation massive de richesses personnelles et d'entreprises entre les mains d'une poignée d'acteurs".

"Dans certains cas, cela dépasse le poids économique de pays entiers", a-t-il déclaré, insistant sur le fait que lorsque "le pouvoir n'est pas encadré par la loi, il peut mener à des abus et à l'asservissement".

 


L'UE promet 88 millions d'euros en faveur de l'Autorité palestinienne

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  • "Nous avons signé plus de 82 millions d'euros", qui viennent s'ajouter aux six millions d'euros déjà annoncés, s'est félicitée devant la presse la commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica
  • Quelque soixante délégations rassemblant les 27 de l'UE, les pays arabes et plusieurs organisations internationales se sont retrouvées jeudi à Bruxelles, sans la présence d'Israël

BRUXELLES: Les pays de l'Union européenne vont verser quelque 88 millions d'euros pour aider l'Autorité palestinienne, pressée de se réformer par les Européens, soucieux de son rôle futur dans le cadre du plan Trump pour la région.

"Nous avons signé plus de 82 millions d'euros", qui viennent s'ajouter aux six millions d'euros déjà annoncés, s'est félicitée devant la presse la commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica, à l'issue d'une conférence des donateurs à Bruxelles.

Quelque soixante délégations rassemblant les 27 de l'UE, les pays arabes et plusieurs organisations internationales se sont retrouvées jeudi à Bruxelles, sans la présence d'Israël.

"Aujourd'hui, nous avons présenté les progrès réalisés dans le cadre de notre programme de réforme nationale, qui est mis en œuvre, pas seulement promis, mais mis en œuvre et en avance sur le calendrier, ce qui a été reconnu par nos partenaires", a indiqué de son côté le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa.

Et cela "en dépit d'un environnement défavorable", a-t-il ajouté, accusant Israël de chercher "à affaiblir l'Autorité palestinienne ainsi que sa capacité à fonctionner".

Mme Suica a réitéré sur ce point les appels lancés par l'Union européenne pour qu'Israël accepte de libérer les recettes fiscales dues à l'Autorité palestinienne, indispensables à son fonctionnement.

"Cela a été dit par tous les participants", a-t-elle assuré.

Concernant Gaza, M. Mustafa a assuré que l'Autorité palestinienne avait un plan, soutenu par les pays arabes pour sa reconstruction. "Nous gouvernerons, nous réformerons et nous dirigerons la reconstruction de Gaza", a-t-il assuré.

L'Union européenne est le principal soutien financier de l'Autorité palestinienne. Elle conditionne toutefois le versement futur de cette aide à des réformes, qu'elle juge indispensables pour que cette Autorité soit en mesure de jouer pleinement son rôle dans le cadre de la solution à deux États, israélien et palestinien, que les Européens défendent depuis des années.

"Tout notre soutien à l'Autorité palestinienne est lié aux efforts pour poursuivre l'agenda des réformes", a rappelé Mme Suica.