La NASA et SpaceX envoient un équipage vers la Station spatiale internationale

De gauche à droite : le cosmonaute de Roscosmos Konstantin Borisov, l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Andreas Mogensen, l'astronaute de la NASA Jasmin Moghbeli et l'astronaute de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale Satoshi Furukawa alors qu'ils se préparent au lancement. (AFP)
De gauche à droite : le cosmonaute de Roscosmos Konstantin Borisov, l'astronaute de l'Agence spatiale européenne Andreas Mogensen, l'astronaute de la NASA Jasmin Moghbeli et l'astronaute de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale Satoshi Furukawa alors qu'ils se préparent au lancement. (AFP)
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Publié le Samedi 26 août 2023

La NASA et SpaceX envoient un équipage vers la Station spatiale internationale

  • Baptisée Crew-7, la mission est commandée par l'Américaine Jasmin Moghbeli
  • Le décollage devait initialement avoir lieu vendredi, mais a été décalé afin d'examiner un composant de la capsule Dragon

WASHINGTON: La NASA et SpaceX ont envoyé samedi quatre astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS) à bord de la capsule Dragon de SpaceX, après une première tentative annulée la veille.

La capsule Dragon, emportée par une fusée Falcon 9, a décollé à 3h27 (7h27 GMT) du Centre spatial Kennedy en Floride, avec à bord l'équipe de la mission baptisée "Crew-7", devant environ 10 000 personnes.

La mission est commandée par l'Américaine Jasmin Moghbeli et inclut le Danois Andreas Mogensen, le Japonais Satoshi Furukawa et le Russe Konstantin Borissov.

"Nous avons décollé", a annoncé la NASA sur X (ex-Twitter), et on a pu ensuite entendre des acclamations provenant de la salle de contrôle lorsque la capsule s'est détachée de la fusée.

"Nous sommes peut-être de quatre pays différents, mais nous sommes une équipe unie avec une mission commune", a déclaré Jasmin Moghbeli après la séparation.

Le décollage devait initialement avoir lieu vendredi, mais avait été décalé afin d'examiner un composant de la capsule Dragon.

«Regarder notre planète d'en haut»

C'est le premier voyage dans l'espace de Konstantin Borissov et de Jasmin Moghbeli.

"Ce dont j'ai le plus hâte, c'est de regarder notre planète d'en haut", a déclaré lors d'une conférence de presse le mois dernier cette dernière, diplômée du MIT et d'origine iranienne. "Tous ceux à qui j'ai parlé ayant déjà volé ont dit qu'il s'agissait d'un point de vue qui change la vie."

Voler dans l'espace "est quelque chose que j'ai voulu faire pour aussi longtemps que je me souvienne", avait également déclaré cette pilote d'essai de la marine américaine.

Konstantin Borissov a lui affirmé avoir hâte de vivre "cette aventure" après un "entraînement très intense".

Il s'agit de la septième mission de rotation régulière d'équipage opérée par SpaceX, l'entreprise du milliardaire Elon Musk, pour la Nasa.

La NASA paye SpaceX pour ce service qui a permis de réduire la dépendance vis-à-vis de la Russie pour emmener des équipages vers la Station spatiale internationale, depuis l'arrêt des vols de la navette spatiale américaine en 2011.

La Nasa a également passé contrat avec Boeing pour le développement d'un deuxième moyen de transport américain jusqu'à l'ISS. Mais le programme de Boeing a subi un nombre incalculable de retards, et le premier vol test habité n'est maintenant prévu qu'après mars 2024.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.