De jeunes Saoudiens remportent le 48Hr Film Challenge

Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
Deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge. (Photo AN/Mohammed Almanea)
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Publié le Mardi 29 août 2023

De jeunes Saoudiens remportent le 48Hr Film Challenge

  • Sous la direction de la Fondation du film de la mer Rouge, le programme stimule les créateurs de films en les mettant au défi d'écrire, de tourner, et de monter un film en deux jours
  • The Last Thread et Art Block, des équipes gagnantes, ont été distingués par le jury comme des exemples remarquables de talents novateurs du cinéma saoudien

DJEDDAH: Dimanche soir, deux jeunes réalisateurs saoudiens ont reçu des trophées pour avoir remporté le troisième 48Hr Film Challenge de la Fondation du film de la mer Rouge, dont les participants effectuaient une course contre la montre pour créer un court métrage dans un délai de deux jours.

Les équipes gagnantes – JSR dirigée par Jwana al-Zahrani et 6th Grade C dirigée par Abdelrahmane Batawei – ont reçu dimanche leurs prix de la fondation et du consulat général de France lors d'une projection spéciale organisée au Red Sea Mall à Djeddah.

Ce défi de deux jours visait à motiver les nouveaux cinéastes saoudiens et cinéastes résidents à créer un contenu original. L'initiative a reçu le soutien d'institutions notables, notamment l'Alliance française, l'ambassade de France en Arabie saoudite, Neom, TV5 Monde, Hayy Jamil et VOX Cinemas.

Le 48Hr Film Challenge s'est déroulé les 28 et 29 juillet, période durant laquelle les équipes participantes ont écrit, tourné et monté un court métrage. Les 14 participants ont assisté à des séances spéciales du 25 au 27 août, incluant des ateliers et des débats avec les observations de quatre cinéastes saoudiens et quatre français.

Des experts du secteur cinématographique ont participé aux ateliers techniques et aux séances d’encadrement, comme la scénariste et cinéaste libanaise Sophie Boutros, le cinéaste saoudien Mohammed al-Salmane, la productrice et cinéaste égyptienne Hala Lotfy et le directeur de la photographie jordanien Samer el-Nimri.

Holy Fatma, actrice et réalisatrice franco-algérienne, a participé au programme en tant qu'experte. Parlant de son expérience, elle a confié à Arab News: «Je suis très heureuse de faire partie de l’édition de cette année du défi 48Hr. J'ai eu l'occasion de suivre un cours supérieur sur le jeu d'acteur, et c'était tellement instructif, tellement rafraîchissant, avec beaucoup de personnes ayant un grand talent, beaucoup de bonnes idées et de très bons films.»

«Cette initiative s’améliore chaque année… J’ai été déjà invitée l’année dernière pour un atelier de réalisation. Je suis donc très heureuse d’être de retour. Et j’espère revenir chaque année», a-t-elle expliqué. 

Et d’ajouter: «Parce que ce pays s’ouvre après tant d’années de fermeture, on sent que les cinéastes en herbe saoudiens ont hâte d’apprendre à se rencontrer, à découvrir, à créer, à raconter leurs histoires, et à raconter aussi en quelque sorte qui ils sont.»

«Nous avons choisi parmi 90 formulaires d'inscription et seulement 14 participants. Après la sélection, nous avons choisi un élément surprise», a précisé à Arab News Antoine Khalifé, responsable des programmes arabes et des films classiques du cinéma à la fondation. «L'année dernière, c'était un bonbon, et cette année, nous avons choisi une radio, car les 14 courts métrages comprendront une radio, ce qui les rendra d’une certaine manière parfaitement intégrés dans le film. Il est vrai que quarante-huit heures, c'est court pour présenter un film, mais les ateliers les ont aidés à organiser leur temps, et à la façon de produire le film.»

Après la présentation des 14 films, un groupe de cinéastes et d'experts de renommée internationale, parmi lesquels la cinéaste saoudienne Shahad Amin, l'actrice égyptienne Amina Khalil et l'écrivain français Alexandre Tylski, ont sélectionné les gagnants. The Last Thread et Art Block, des équipes gagnantes, ont été distingués par le jury comme des exemples remarquables de talents novateurs du cinéma saoudien.

«Comparativement aux autres films sur lesquels j'ai travaillé, le temps de préparation accordé dans cette compétition était très stimulant, et il était très difficile d'inclure d'une manière ou d'une autre l'élément de surprise dans le scénario, mais nous y sommes parvenus. Je ne m'attendais pas à gagner!»,  a confié à Arab News Abdelrahmane Batawei. 

Jwana al-Zahrani, qui a gagné avec son premier projet de film, a parlé de la partie la plus complexe de cette expérience: «Le temps et le déroulement des scènes ont été un vrai défi.»

Le Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand offrira aux deux chefs d'équipes lauréates une opportunité de résidence en France. Par ailleurs, les courts métrages gagnants seront présentés en décembre au Festival international du film de la mer Rouge. En s'associant à cette initiative, Neom participe en tant que partenaire de production, apportant son soutien aux équipes gagnantes.

Neom fournira un logement aux cinéastes dans ses vastes infrastructures aménagées à cet effet, les plus grandes de la région, leur permettant de travailler sur leurs projets tout au long de l’année 2024. Ce programme d'aide comprend non seulement des encouragements financiers pour le tournage au sein de Neom, mais donne également accès à des studios d’enregistrement de premier ordre ainsi qu’un large éventail de paysages à couper le souffle.

Les cinéastes recevront une aide spéciale de l'équipe locale du secteur, et pour renforcer davantage leurs compétences, ils bénéficieront d'un parrainage de six mois au sein du secteur pour s'assurer qu'ils possèdent tous les moyens et ressources nécessaires à la réalisation de leurs films.

À la fin de cet événement, Zaïn Zedan, directeur du Red Sea Souk, a annoncé que les personnes qui n'auront pas eu le prix auraient toujours la possibilité de remporter le Red Carpet Award. Cette chance sera possible grâce au vote du public, via diverses plates-formes de réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le « Roi Lion » prend vie avec l'orchestre d'Ithra à Dhahran

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, tandis que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)
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  • Le film préféré des familles fait partie de la série "Disney en concert" d'Ithra, tout comme "Frozen".
  • L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

DHAHRAN : Près de trois décennies après avoir captivé le public du monde entier, "Le Roi Lion" de Disney a ébloui les nouvelles et les anciennes générations au King Abdulaziz Center for World Culture, ou Ithra, à Dhahran cette semaine, en offrant une chance de regarder le film à nouveau avec un orchestre en direct.

"Nous espérons que ce film vous donnera la chair de poule et vous fera pleurer", a déclaré le chef d'orchestre Erik Ochsner avant le spectacle. "Il s'agit d'une représentation en direct, et nous vous prions donc de bien vouloir l'apprécier en direct

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Fourni)
"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous avons tous vu le film plusieurs fois. (Photo Fournie)

Comme elle l'a fait lors d'expériences précédentes, telles que les présentations en direct de plusieurs films "Harry Potter" en 2019 et 2022, Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la partition oscarisée de Hans Zimmer pendant que le film d'animation était diffusé en arrière-plan sur un grand écran.

Pour cette expérience, le film a été dépouillé de sa musique, tandis que tous les sons originaux, y compris les dialogues et les chansons, sont restés intacts. L'orchestre a joué ces parties musicales, insufflant une nouvelle vie aux scènes sans enterrer l'essence de l'original nostalgique.

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti.

Sorti en 1994, "Le Roi Lion" est rapidement devenu l'un des films les plus emblématiques de Disney, célébré pour sa narration puissante, ses personnages mémorables et sa bande-son entraînante. 

Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Fourni)
Les spectateurs ont applaudi et chanté lorsque l'air populaire "Hakuna Matata" a retenti. (Photo Fournie)

Le film d'animation suit Simba, un jeune prince lion qui traverse les épreuves de la perte, de la trahison et de la découverte de soi au cours de son voyage pour reprendre la place qui lui revient dans le royaume des animaux.

À Ithra, cet arc émotionnel a été renforcé par le son riche et résonnant de l'orchestre symphonique en direct, transformant chaque moment - qu'il soit turbulent ou triomphant - en une expérience inoubliable. 

Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Fourni)
Ithra a fait appel à un orchestre complet pour interpréter la musique du "Roi Lion" de Hans Zimmer, récompensée par un Oscar, pendant que le film était diffusé sur grand écran. (Photo Fournie)

L'orchestre symphonique d'État d'Arménie, sous la direction artistique de Sergey Smbatyan, s'est joint à Ochsner.

Connu pour son style chargé d'émotion et sa sonorité raffinée, l'orchestre s'est forgé une réputation d'ambassadeur culturel de l'Arménie, se produisant régulièrement dans les grandes salles de concert du monde entier, y compris à Ithra.

"Les enfants ont vu le film plusieurs fois ; nous l'avons tous vu plusieurs fois. Et nous avons pensé que ce serait bien de le voir avec un orchestre en direct", a déclaré Ahmad Hassan, membre du public, à Arab News pendant l'entracte de 20 minutes.

Hassan avait amené sa famille élargie, y compris ses deux enfants.

"C'est l'un de mes films préférés", a déclaré Tia, la fille de M. Hassan, âgée de neuf ans, à Arab News. Elle a levé le pouce du spectacle.

Son frère Bakr, âgé de 12 ans, a déclaré qu'il avait regardé le film "au moins cinq fois" - la première fois quand il avait deux ou trois ans - mais qu'il était enthousiasmé par cette nouvelle façon d'apprécier l'histoire.

"J'aime bien la série pour l'instant. C'est vraiment bien. Pourquoi ? Parce qu'on voit comment la musique est faite au lieu de la voir sortir du haut-parleur", a-t-il déclaré.

"Après avoir regardé l'émission, j'aimerais jouer du piano", a ajouté Tia.

Le concert fait partie de la série de symphonies cinématographiques d'Ithra, qui comprend également une présentation prochaine de "Frozen" de Disney, donnant aux familles l'occasion de revivre leurs films préférés d'une toute nouvelle manière.

Les billets sont vendus au prix de SR200 (53 dollars), et chaque représentation de Disney-Ithra ne durera que deux jours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La récolte estivale de Médine permet à Abu Zuhair de commercialiser ses citrons

Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
Outre la culture commerciale, de nombreuses personnes cultivent les citrons Abu Zuhair chez eux pour leur parfum. (SPA)
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  • La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rhutabs (dattes semi-mûres)
  • Ces deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

MEDINE : La récolte des citrons verts Abu Zuhair, l'un des principaux agrumes cultivés dans cette ville, bat désormais son plein.

Les citronniers poussent dans toute la province, notamment dans des endroits comme Abyar Al-Mashi, Abyar Ali, Asira et Al-Ula, où ils prospèrent dans un sol argileux et un climat sec, selon l'agence de presse saoudienne. 

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)
La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. (SPA)

La récolte, qui s'étend de juin à août, coïncide avec la saison des rutabs (dattes semi-mûres), et les deux fruits sont vendus sur le marché central de Médine.

Les citrons sont vendus par lots de 2 à 25 kg lors d'enchères quotidiennes qui se tiennent de 5 h à 11 h.

Un vendeur du marché central a déclaré que les citrons d'Abu Zuhair, plus petits et plus verts que les variétés importées, étaient parfaits pour les jus de fruits et la cuisine, et se mariaient bien avec de nombreux plats chauds et salades.

Vers la fin de la saison, les citrons commencent à jaunir et à sécher, puis sont utilisés pour la conservation au vinaigre.

Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)
Les fruits sont également une bonne source de vitamine C, ce qui renforce le système immunitaire. (SPA)

Un autre vendeur a déclaré que les feuilles du citronnier, appelées « nawami », pouvaient être ajoutées au thé et à d'autres boissons froides.

Outre la récolte commerciale, de nombreuses personnes cultivent des citrons Abu Zuhair chez elles pour leur parfum. Les citrons Abu Zuhair sont également une bonne source de vitamine C et renforcent le système immunitaire.

La plupart des citrons cultivés à Médine sont vendus localement, mais certains sont expédiés à La Mecque, Riyad et Al-Ahsa. En raison de leur faible production, ils ne sont jamais exportés. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


National Geographic Al-Arabiya explore l'héritage nomade, l'archéologie numérique et la faune sauvage

L'enquête centrale de ce numéro, intitulée « Notre faune malmenée », invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. (Photo Fournie)
L'enquête centrale de ce numéro, intitulée « Notre faune malmenée », invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. (Photo Fournie)
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  • Le dernier numéro examine l'évolution des relations entre l'humanité et l'environnement.
  • L'article « Les nouveaux archéologues » dresse le portrait d'influenceurs des réseaux sociaux qui sont devenus des archéologues amateurs sur les rives de la Tamise, à Londres.

ABOU DHABI : le numéro de juillet de National Geographic Al Arabiya examine les interactions complexes entre l'humanité et les forces environnementales, tout en mettant en lumière des récits culturels exceptionnels et des mouvements sociaux mondiaux transformateurs.

Le 178e numéro du magazine s'ouvre sur un reportage approfondi consacré au plus grand groupe nomade d'Afrique : les Peuls, qui comptent quelque 20 millions de personnes traversant les vastes zones désertiques du continent. Ces Bédouins des temps modernes perpétuent les migrations ancestrales de leurs ancêtres avec leurs troupeaux, parcourant l'Afrique d'est en ouest dans une quête éternelle d'eau et de pâturages.

L'enquête examine la manière dont cette société pastorale ancestrale fait face aux défis du XXI^e siècle, tels que le changement climatique et les bouleversements sociaux, tout en s'efforçant de revaloriser le rôle des femmes au sein de leur culture pastorale profondément ancrée.

Un contrepoint saisissant émerge dans « The New Archaeologists », qui dresse le portrait d'un phénomène inattendu sur les rives de la Tamise, à Londres : des influenceurs des réseaux sociaux qui se sont reconvertis en archéologues amateurs. Ces chasseurs de trésors de l'ère numérique ont fait des découvertes remarquables, mais ont également suscité des débats animés sur les protocoles archéologiques appropriés. 

Cet article porte sur le conflit émergent entre la passion populaire pour les découvertes historiques et la méthodologie scientifique établie, à une époque où la technologie démocratise l'accès à l'exploration archéologique.

L'enquête centrale du numéro, intitulée « Our Maligned Wildlife » (Notre faune malmenée), invite les lecteurs à reconsidérer les créatures les plus méconnues de la nature. De la blairelle mellifère, réputée pour son odeur âcre et son caractère féroce, au vautour à petits yeux et au lémurien aye-aye à l'apparence négligée, cet article soutient que ces animaux « laids » jouent un rôle écologique crucial et que leurs prétendus défauts pourraient en réalité être des atouts évolutifs.

Les lecteurs sont ensuite invités à voyager dans la campagne transylvanienne de Roumanie, où les communautés agricoles traditionnelles perpétuent des pratiques ancestrales malgré la pression croissante de la modernisation.

Le magazine se termine par une rétrospective photographique marquant le 400^e anniversaire de la ville de New York, retraçant l'évolution remarquable de cette métropole, passée d'une petite colonie à une puissance mondiale débordante de vie et de renouveau. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com