Deux DJ saoudiens à la pointe de la scène musicale

Le premier festival MDLBEAST qui a eu lieu en 2019 dans le Royaume a montré aux DJ saoudiens Ali et Nizar qu’ils pouvaient exercer leur passion localement. (Instagram/tarabelectro)
Le premier festival MDLBEAST qui a eu lieu en 2019 dans le Royaume a montré aux DJ saoudiens Ali et Nizar qu’ils pouvaient exercer leur passion localement. (Instagram/tarabelectro)
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Publié le Lundi 28 août 2023

Deux DJ saoudiens à la pointe de la scène musicale

  • Inspirés par le pouvoir de la musique, qui transcende les barrières linguistiques et culturelles, Ali et Nizar ont cherché à créer un espace inclusif où diverses communautés pourraient coexister harmonieusement
  • Les deux jeunes hommes s’intéressent à la musique électronique depuis une quinzaine d’années et ils assistent à des concerts dans le monde entier

RIYAD: Ali, 29 ans, et Nizar, 31 ans – les DJ saoudiens à l’origine de Tarab Electro et du collectif musical Aadi – marquent la scène musicale locale de leur empreinte. Leurs multiples expériences en dehors de leur rôle de DJ influencent leur approche, enrichissant ainsi leurs perspectives et leur cheminement au sein de l'industrie.

Ali déclare à Arab News: «Notre objectif est de favoriser activement le développement de la scène musicale en plein essor dans le Royaume. Notre but ultime est de faire de Riyad, la dynamique capitale de l’Arabie saoudite, une destination incontournable pour les amateurs de musique et les créateurs.»

Inspirés par le pouvoir de la musique, qui transcende les barrières linguistiques et culturelles, ils ont cherché à créer un espace inclusif où diverses communautés pourraient coexister harmonieusement et adopter les traditions et expériences si riches des autres.

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Le premier festival MDLBEAST qui a eu lieu en 2019 dans le Royaume a montré aux DJ saoudiens Ali et Nizar qu’ils pouvaient exercer leur passion localement. (Instagram/tarabelectro)

«Nous avons cofondé Aadi, un collectif qui met en valeur et célèbre les talents locaux, régionaux et internationaux à travers des événements musicaux et artistiques», déclare Ali.

Grâce à ce collectif, ils ont eu la possibilité d’inviter des artistes étrangers et de construire des ponts culturels à travers la musique.

La plate-forme permet aux communautés créatives de s’exprimer et d’établir des liens, précise Nizar, soulignant que l’un de ses principes fondamentaux est d’établir des liens solides avec des communautés musicales qui font écho à leur passion et leurs valeurs communes, non seulement au sein de la région, mais aussi à l'échelle mondiale.

EN BREF

Ali et Nizar sont les DJ saoudiens à l’origine de Tarab Electro et du collectif musical Aadi.

Le collectif met en valeur et célèbre les talents locaux, régionaux et internationaux à travers des événements musicaux et artistiques.

En septembre, les deux DJ sont invités à jouer au musée égyptien de Turin dans le cadre d’un événement baptisé «Silencio».

«Grâce à Aadi, nous avons invité des artistes talentueux de nombreux pays, comme la France, Bahreïn, le Koweït, la Jordanie, le Maroc et les Philippines, à participer à nos événements», indique Ali.

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Le premier festival MDLBEAST qui a eu lieu en 2019 dans le Royaume a montré aux DJ saoudiens Ali et Nizar qu’ils pouvaient exercer leur passion localement. (Instagram/tarabelectro)

Ainsi, le collectif Aadi a réussi à convier ces artistes exceptionnels en Arabie saoudite pour la première fois, leur permettant de dévoiler leurs talents au public local.

«En février dernier, nous avons garanti la participation de trois artistes talentueux issus de collectifs et de labels de musique français», explique Nizar.

À travers leur musique et leurs paroles, leur passion pour le rapprochement des cultures a non seulement ouvert de nouveaux horizons pour ceux qui ont eu l'occasion de les écouter, mais a également laissé une marque durable sur la scène musicale mondiale. Cela a profondément influencé la manière dont les artistes explorent et célèbrent désormais la diversité vibrante de l'humanité.

«Il y a tellement d'acceptation et de soutien désormais! La communauté des collègues DJ et des créateurs en général a atteint des proportions considérables. Collaborer avec certains de ces talents est une expérience très enrichissante. Nous puisons tous notre inspiration mutuellement et nous progressons collectivement.» - Ali, DJ de Tarab Electro

Avec Tarab Electro, le duo espère montrer sa passion pour la musique, tout en établissant des liens solides avec diverses communautés musicales à travers le monde.

En ce qui concerne leur style musical, le duo autodidacte se concentre principalement sur la house et la musique électronique. Cependant, en tant que mélomanes chevronnés, les deux jeunes hommes intègrent divers genres et sons qui les ont influencés.

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Le premier festival MDLBEAST qui a eu lieu en 2019 dans le Royaume a montré aux DJ saoudiens Ali et Nizar qu’ils pouvaient exercer leur passion localement. (Instagram/tarabelectro)

Leurs sets peuvent inclure de la musique house classique, du funk brésilien des années 1970 et 1980, ainsi que des combinaisons inattendues comme Talal Maddah et Britney Spears dans le même set.

Ils ont joué dans plusieurs clubs et événements à Paris et en Europe en général.

«Il y a une salle à Paris où nous nous produisions souvent – le Spootnik. C’est un lieu emblématique pour les amateurs de musique et une institution où jouent certains des plus grands noms de la scène underground.»

«Entre 2021 et 2023, nous avons joué à Washington D.C., Malaga, Zurich, Ibiza, Amsterdam, Paris et dans le sud de la France, dans un château médiéval du XIIe siècle», raconte Ali.

Ali et Nizar ont également eu le privilège de se produire localement à Riyad, Djeddah et Jazan.

«À Jazan, nous avons joué à 2 000 mètres d’altitude sur une montagne appelée «Jabal al-Qahar». Cela faisait partie d’une campagne menée par MDLBEAST et le ministère de la Culture pour célébrer l’Année de la calligraphie arabe et mettre en valeur tous ces beaux endroits que notre pays abrite», poursuit Nizar. La vidéo de l’événement a recueilli des dizaines de milliers de vues.

En septembre, les deux DJ sont invités à jouer au musée égyptien de Turin dans le cadre d’un événement baptisé «Silencio».

Nizar est établi à Riyad, tandis qu’Ali est récemment revenu de Paris pour s’installer au Royaume dans le but de contribuer à la croissance de l’écosystème musical en Arabie saoudite.

Ils s’intéressent à la musique électronique depuis une quinzaine d’années et ils assistent à des concerts dans le monde entier. Cependant, le tournant de leur parcours créatif a été le premier festival MDLBEAST en 2019 au sein du Royaume. Il leur a montré qu’ils pouvaient exercer leur passion localement.

«Il y a tellement d'acceptation et de soutien désormais! La communauté des collègues DJ et des créateurs en général a atteint des proportions considérables. Collaborer avec certains de ces talents est une expérience très enrichissante. Nous puisons tous notre inspiration mutuellement et nous progressons collectivement», ajoute Ali.

Le duo s’est lancé dans une carrière de DJ simplement par passion, avec un engagement inébranlable à unir des personnes en provenance d’horizons divers à travers la musique.

Ali apporte une expertise et des connaissances riches grâce à son expérience de deux ans à l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) à Paris, où il a travaillé dans le secteur culturel. Il était consultant auprès des États membres en matière de politiques culturelles et il a plaidé en faveur du rôle des industries culturelles et créatives dans le développement durable.

Avant cela, Ali a travaillé comme consultant en communication lors d’événements sportifs et récréatifs à grande échelle en Arabie saoudite, notamment certains des premiers concerts et spectacles sportifs importants.

Nizar est un spécialiste de la technologie ayant exercé en Europe et au Moyen-Orient. Il a travaillé pour diverses entreprises en tant que consultant technologique pour des projets de transformation numérique, d’infrastructure cloud, de données et d’intelligence artificielle.

«Je suis un évangéliste actif des technologies émergentes dans la communauté des start-up», poursuit Nizar.

Ali et Nizar soutiennent que la reconnaissance dans l’industrie a été un processus progressif. «Quand nous avons commencé, c’était difficile d’organiser des concerts parce que nous n’étions pas encore connus. Puis la pandémie de Covid-19 est apparue, qui a rendu impossible le fait de jouer n’importe où», explique Ali.

Nizar explique à Arab News qu’ils ont mis à profit cette période pour participer à des émissions de radio et à des podcasts, puis les appels ont commencé à affluer. «Une fois que les réglementations et précautions liées à la Covid-19 ont été assouplies, nous avons joué à Washington D.C. Je dirais ensuite que notre première apparition à Soundstorm en 2021 a accéléré les choses.»

Initialement, ils ont dû relever des défis tels que les rares opportunités de jouer en Arabie saoudite avant 2019, ainsi que le manque général d'acceptation de la musique au sein du pays.

«Cependant, nous avons assisté à un changement significatif sur la scène musicale en Arabie saoudite au cours des dernières années, avec plus d’acceptation, de soutien et de construction d'infrastructures», ajoute Ali.

Le duo pense que l’avenir est prometteur pour tous les acteurs de la scène musicale saoudienne d’aujourd’hui.

Ali et Nizar conseillent aux aspirants DJ de demeurer fidèles à eux-mêmes. Ils soulignent l'importance de jouer ce qu'ils apprécient tout en cultivant l'humilité, car le succès découlera naturellement de ces valeurs.

«Il faut commencer à petite échelle et ne pas se noyer sous les équipements qui ne conviennent pas à votre niveau actuel, parce que vous vous épuiserez très vite», souligne Nizar.

Alors qu’ils deviennent de plus en plus célèbres à l’échelle locale et internationale, ils s’efforcent de contribuer à la croissance de la scène musicale en plein essor en Arabie saoudite et de faire connaître Riyad.

Pour découvrir leur travail, visitez la page @tarabelectro sur Instagram.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.