Deux morts à Kiev dans l'attaque la plus importante «depuis le printemps», selon les autorités militaires

À Kiev, la chute de débris a tué deux personnes et en a blessé une autre après que la Russie a lancé une "attaque combinée massive" sur la capitale ukrainienne. (Reuters)
À Kiev, la chute de débris a tué deux personnes et en a blessé une autre après que la Russie a lancé une "attaque combinée massive" sur la capitale ukrainienne. (Reuters)
Short Url
Publié le Mercredi 30 août 2023

Deux morts à Kiev dans l'attaque la plus importante «depuis le printemps», selon les autorités militaires

  • Tôt mercredi, la Russie a également affirmé avoir détruit en mer Noire quatre vedettes rapides qui transportaient au total jusqu'à 50 membres des forces spéciales de l'Ukraine
  • Les autorités civiles et militaires avaient rapporté plus tôt que des débris étaient retombés sur les districts de Shevchenkivskyi et Darnytskyi de Kiev, y provoquant des incendies, et que les services compétents s'étaient rendus sur les lieux

KIEV: Deux personnes sont mortes mercredi matin à la suite d'une attaque "massive" de drones et de missiles sur Kiev, la plus importante "depuis le printemps" selon les autorités militaires de la capitale ukrainienne.

Tôt mercredi, la Russie a également affirmé avoir détruit en mer Noire quatre vedettes rapides qui transportaient au total jusqu'à 50 membres des forces spéciales de l'Ukraine qui, selon les autorités russes, a conduit en territoire russe une multitude d'attaques nocturnes de drones.

"A la suite de la chute de débris dans le district de Shevchenkivskyi de Kiev (...) deux personnes sont mortes. Trois autres personnes ont subi des blessures", a indiqué le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, Serguiï Popko, sur Telegram, ajoutant que deux personnes avaient été hospitalisées.

"Dans un immeuble non résidentiel" du district, "deux hommes ont été retrouvés morts", a pour sa part indiqué le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur le même réseau social.

Les autorités civiles et militaires avaient rapporté plus tôt que des débris étaient retombés sur les districts de Shevchenkivskyi et Darnytskyi de Kiev, y provoquant des incendies, et que les services compétents s'étaient rendus sur les lieux.

"Kiev n'a pas connu une attaque aussi forte depuis le printemps. L'ennemi a lancé une attaque massive", a indiqué M. Popko, expliquant que la Russie a d'abord visé Kiev au moyen de plusieurs groupes de drones provenant de directions différentes, puis que "des missiles" ont été lancés vers la capitale depuis des bombardiers Tu-95MS.

"Au total, plus de 20 cibles ennemies ont été détruites" par la défense aérienne ukrainienne, a communiqué M. Popko.

Un journaliste de l'AFP avait fait état d'au moins trois explosions entendues dans la capitale ukrainienne vers 05H00 locales (02H00 GMT).

En mai, l'Ukraine avait dit avoir contré "l'attaque de drones la plus importante" sur Kiev "depuis le début de l'invasion" russe, conduite au moyen d'au moins 59 drones. Deux personnes avaient été tuées.

Des bateaux ukrainiens détruits, selon Moscou

Du côté de la mer Noire, Moscou a affirmé avoir détruit des bateaux militaires ukrainiens transportant des membres des forces spéciales et repoussé une attaque de drones au large de la péninsule annexée de Crimée.

Mercredi vers 00H00 locales (21H00 GMT mardi), "un avion des forces aériennes navales de la Flotte de la mer Noire (...) a détruit quatre bateaux militaires rapides (qui transportaient) des groupes de débarquement des forces d'opérations spéciales ukrainiennes (comptant) au total jusqu'à 50 personnes", a communiqué le ministère russe de la Défense sans fournir davantage d'informations.

La défense aérienne s'est également attelée à repousser "des attaques de drones ennemis (venant) de la mer" au niveau de la baie de Sébastopol, quartier général de la flotte russe en mer Noire établi en Crimée, a informé le gouverneur russe Mikhaïl Razvojaïev, avant d'expliquer que la situation était "sous contrôle".

"Les forces (de prévention contre les sabotages sous-marins) ont fini leur travail dans la zone maritime. Pour le moment, il n'y a pas d'informations précises concernant le nombre et le type des cibles détruites", a indiqué M. Razvojaïev sur Telegram.

L'Ukraine s'était félicitée jeudi d'avoir mené une rare opération commando dans la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Le 22 août, la Russie avait par ailleurs affirmé avoir "détruit" une vedette transportant des soldats ukrainiens, en mer Noire, après avoir revendiqué le même jour la destruction d'un navire de reconnaissance.

Un aéroport russe visé

Selon Moscou, Kiev a dirigé durant la nuit une multitude de drones contre le territoire russe jusqu'à Pskov, aux environs de la frontière estonienne, à quelque 830 km de la capitale ukrainienne, où un aéroport a été visé.

"Une attaque de drone a été repoussée à l'aéroport de Pskov, Dieu merci, (il n'y a) pas de victimes", a affirmé le gouverneur régional Mikhaïl Vedernikov sur Telegram, après avoir partagé plus tôt une vidéo où l'on pouvait voir un vaste incendie et entendre des explosions et le hurlement des sirènes.

Selon l'agence de presse officielle TASS, citant les services de secours, quatre avions cargo lourds Il-76 ont été endommagés. L'agence RIA Novosti a, elle, fait état de deux Il-76 ayant pris feu, s'appuyant sur le ministère des Situations d'urgence.

Tous les vols de l'aéroport de Pskov de mercredi ont été annulés en attendant l'évaluation des dégâts éventuels subis par la piste, a indiqué M. Vedernikov.

Multitude d'attaques de drones

Dans le reste du territoire russe, d'autres drones ukrainiens ont été abattus selon Moscou au cours de la nuit, parvenant notamment à atteindre la région de la capitale, sans faire de dégâts ni de blessés selon le maire Sergueï Sobianine, ainsi que les régions limitrophes de Kalouga et de Riazan.

Une fois encore, le trafic aérien a été brièvement suspendu dans les aéroports internationaux Domodedovo, Vnoukovo et Cheremetievo de Moscou, selon TASS.

Moscou a par ailleurs dit avoir abattu des drones dans les régions de Briansk (frontalière de l'Ukraine) et d'Orel (ouest).

Les attaques de drones contre le territoire russe et la péninsule de Crimée annexée sont devenues quasi-quotidiennes ces dernières semaines, prenant notamment pour cible la capitale russe, sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée début juin.


Un homme inculpé du meurtre de Mohammed Al-Qasim, 20 ans, à Cambridge

Les agents qui ont répondu à des rapports de violence dans le quartier Mill Park de la ville peu avant minuit vendredi ont trouvé Mohammed Al-Qasim (photo), âgé de 20 ans, grièvement blessé. Il est décédé sur place peu après. (Document de la police du Cambridgeshire)
Les agents qui ont répondu à des rapports de violence dans le quartier Mill Park de la ville peu avant minuit vendredi ont trouvé Mohammed Al-Qasim (photo), âgé de 20 ans, grièvement blessé. Il est décédé sur place peu après. (Document de la police du Cambridgeshire)
Short Url
  • Un homme a été inculpé de meurtre lundi en relation avec la mort vendredi de Mohammed Al-Qasim, 20 ans, dans la ville anglaise de Cambridge
  • La police considère l'attaque contre le citoyen saoudien, qui effectuait un stage de 10 semaines dans une école de langues de la ville, comme une "attaque non provoquée"

LONDRES : L'ambassade saoudienne à Londres a déclaré lundi qu'elle se coordonnait avec les autorités britanniques pour découvrir toutes les circonstances d'un incident survenu dans la ville anglaise de Cambridge, au cours duquel un citoyen saoudien a été mortellement poignardé.

Des agents ayant répondu à des rapports de violence dans le quartier Mill Park de la ville peu avant minuit vendredi ont trouvé Mohammed Al-Qasim, âgé de 20 ans, grièvement blessé. Il est décédé sur place peu après.

Une autopsie doit être pratiquée mardi.

Chas Corrigan, 21 ans, originaire de Cambridge, a été inculpé de meurtre et de possession d'un couteau dans un lieu public et a comparu lundi devant le tribunal de première instance de Peterborough, a indiqué la police du Cambridgeshire.

Il a été placé en détention provisoire jusqu'à une audience à la Cambridge Crown Court mercredi.

Un homme de 50 ans, également originaire de la ville, qui a été arrêté parce qu'il était soupçonné d'avoir aidé un délinquant, est toujours en détention, a ajouté la police.

L'incident est traité comme une "attaque non provoquée", a également déclaré la police lundi. Al-Qasim étudiait dans une école de langues de la ville dans le cadre d'un stage de 10 semaines, ont-ils ajouté.

L'ambassade saoudienne a déclaré qu'elle suivait l'affaire de l'agression d'un citoyen saoudien qui a entraîné sa mort, et qu'elle restait en contact avec les agences britanniques pour découvrir toutes les circonstances de l'incident et faciliter le rapatriement du corps de la victime en Arabie saoudite.

"L'ambassade et l'ensemble de son personnel présentent leurs sincères condoléances et leur sympathie à la famille du défunt", ajoute le communiqué.

Dans un communiqué, la famille d'Al-Qasim a déclaré qu'il s'agissait d'un "jeune homme débordant d'enthousiasme, de chevalerie et de courage".

La famille a poursuivi : "Il était un fils dévoué, un frère aimant et le chef de la famille en esprit et non en apparence. Il était joyeux, chevaleresque, au cœur pur, prompt à donner et passionné par les autres. Au fil du temps, il est devenu le charisme de la famille, laissant derrière lui un héritage inoubliable à chaque rassemblement. Il était le soutien de son père, son compagnon familier et l'assistant de ses oncles et de ses oncles maternels. Il était la personne la plus compatissante qui ait jamais visité le cœur d'une mère et la plus proche de l'étreinte de ses sœurs".

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Attaques contre des sites nucléaires: Washington doit rendre des comptes, juge Téhéran

Les installations iraniennes devaient rouvrir lundi. (AFP)
Les installations iraniennes devaient rouvrir lundi. (AFP)
Short Url
  • « En cas de négociations potentielles, l'un des sujets à l'ordre du jour concernera la nécessité de demander des comptes aux États-Unis et de réclamer des dédommagements a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï
  • Washington avait déjà qualifié de « ridicule » la demande de compensations attendues par Téhéran. 

TEHERAN : Un haut responsable a déclaré lundi que Téhéran attendait des États-Unis, en cas de reprise des négociations, qu'ils rendent des comptes et versent des dédommagements pour leurs attaques sur des sites nucléaires iraniens, tout en excluant des pourparlers directs avec Washington.

En juin, Israël avait lancé une offensive sans précédent contre l'Iran, notamment contre ses infrastructures nucléaires. Les États-Unis étaient intervenus en bombardant des sites nucléaires iraniens.

« En cas de négociations potentielles, l'un des sujets à l'ordre du jour concernera la nécessité de demander des comptes aux États-Unis et de réclamer des dédommagements pour l'agression militaire contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran », a indiqué en conférence de presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

Interrogé sur l'éventualité de pourparlers directs, il a répondu : « non ».

Washington avait déjà qualifié de « ridicule » la demande de compensations attendues par Téhéran. 

Le 13 juin, Israël a lancé une attaque contre l'Iran, bombardant pendant plusieurs jours des sites militaires et nucléaires, ainsi que des zones habitées, faisant plus de 1 000 morts.

Les représailles iraniennes ont fait 29 morts en Israël.

Téhéran et Washington étaient engagés dans des négociations en vue de conclure un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien lorsque l'offensive a été lancée, avec pour objectif affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.

Téhéran a toujours réfuté avoir de telles ambitions.

Après la guerre, l'Iran a officiellement suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), estimant que cette agence de l'ONU avait une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes israéliennes.

Lundi, M. Baghaï a déclaré que l'Iran restait engagé par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), tout en critiquant « l'approche politisée et non professionnelle » de l'AIEA.

Le directeur adjoint de l'agence est attendu en Iran « dans moins de dix jours », a précisé le porte-parole. En juillet, son pays s'était dit prêt à reprendre la coopération avec l'AIEA sous « une nouvelle forme ».

Face à la politique d'enrichissement d'uranium de l'Iran, les pays occidentaux menacent Téhéran d'activer un mécanisme permettant de réimposer des sanctions internationales.


En Israël, d'anciens généraux et des maîtres-espions réclament "l'arrêt de la guerre à Gaza"

Cette image, extraite d'une vidéo publiée sur le compte X (anciennement Twitter) officiel du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, le montre en train de s'exprimer devant le Dôme du Rocher, sur le site de la mosquée Al-Aqsa (le Mont du Temple), dans la vieille ville de Jérusalem, le 3 août 2025, à l'occasion de la fête juive de Tisha Be'Av. Le ministre de la Sécurité nationale, d'extrême droite, s'y est rendu tôt le matin du 3 août pour prier, ont rapporté les médias israéliens, précisant qu'il s'agissait de la première fois qu'un membre du gouvernement israélien s'y rendait. (Photo : Itamar Ben Gvir, compte X/AFP)
Cette image, extraite d'une vidéo publiée sur le compte X (anciennement Twitter) officiel du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, le montre en train de s'exprimer devant le Dôme du Rocher, sur le site de la mosquée Al-Aqsa (le Mont du Temple), dans la vieille ville de Jérusalem, le 3 août 2025, à l'occasion de la fête juive de Tisha Be'Av. Le ministre de la Sécurité nationale, d'extrême droite, s'y est rendu tôt le matin du 3 août pour prier, ont rapporté les médias israéliens, précisant qu'il s'agissait de la première fois qu'un membre du gouvernement israélien s'y rendait. (Photo : Itamar Ben Gvir, compte X/AFP)
Short Url
  • « Arrêtez la guerre à Gaza ! », exhorte ce courrier du mouvement « Commandants pour la sécurité d'Israël » (CIS), signé par 550 anciens chefs espions, militaires, policiers et diplomates, et rendu public dans la nuit de dimanche à lundi.
  • « Nous avons le devoir de nous lever », alerte Ami Ayalon, ancien directeur du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, dans une vidéo diffusée par le mouvement pour accompagner ce courrier.

JERUSALEM : Près de 600 anciens responsables de l'appareil sécuritaire israélien, notamment du Mossad et du Shin Bet, ont appelé le président américain, Donald Trump, à faire pression sur le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour mettre fin à la guerre à Gaza et ainsi ramener « les otages chez eux ».

« Arrêtez la guerre à Gaza ! », exhorte ce courrier du mouvement « Commandants pour la sécurité d'Israël » (CIS), signé par 550 anciens chefs espions, militaires, policiers et diplomates, et rendu public dans la nuit de dimanche à lundi.

« Nous avons le devoir de nous lever », alerte Ami Ayalon, ancien directeur du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, dans une vidéo diffusée par le mouvement pour accompagner ce courrier.

« Cette guerre a commencé comme une guerre juste, une guerre défensive. Mais une fois tous ses objectifs militaires atteints et une brillante victoire militaire contre tous nos ennemis, elle a cessé d'être une guerre juste. Elle conduit l'État d'Israël à perdre sa sécurité et son identité », estime M. Ayalon. 

Parmi les signataires de la lettre et les personnes apparaissant dans la vidéo, on compte trois anciens patrons du Mossad (le service de renseignement extérieur) : Tamir Pardo, Efraim Halevy et Danny Yatom, cinq ex-dirigeants du Shin Bet (Nadav Argaman, Yoram Cohen, Ami Ayalon, Yaakov Peri et Carmi Gilon), ainsi que trois ex-chefs d'état-major : Ehud Barak, Moshe Bogie Yaalon et Dan Halutz.

« Chacune de ces personnes a siégé aux réunions du cabinet, opéré dans les cercles les plus confidentiels et participé à tous les processus de prise de décision les plus sensibles et les plus délicats », souligne la voix off de la vidéo diffusée sur X par la radio de l'armée.

À eux seuls, et « ensemble, ils ont plus de mille ans d'expérience en matière de sécurité nationale et de diplomatie », souligne-t-elle. 

« Au bord de la défaite »

« Au nom de CIS, le plus grand groupe d'anciens généraux israéliens de l'armée, du Mossad, du Shin Bet, de la police et des services diplomatiques équivalents, nous vous exhortons à mettre fin à la guerre à Gaza. Vous l'avez fait au Liban. Il est temps de le faire à Gaza également », plaident-ils auprès de Donald Trump.

« Tsahal (l'armée israélienne) a depuis longtemps atteint les deux objectifs qui pouvaient être réalisés par la force : démanteler les formations militaires et le gouvernement du Hamas », estiment les membres du CIS. « Le troisième, et le plus important, ne peut être atteint que par un accord : ramener tous les otages chez eux. »

« Nous considérons, en tant que professionnels, que le Hamas ne représente plus une menace stratégique pour Israël, et notre expérience nous indique qu'Israël dispose de tout ce qu'il faut pour gérer ses capacités résiduelles de terreur, à distance ou autrement », estiment-ils.

« Traquer les derniers hauts responsables du Hamas peut se faire plus tard, mais les otages ne peuvent pas attendre. »

« Votre crédibilité auprès de la grande majorité des Israéliens renforce votre capacité à guider le Premier ministre Netanyahu et son gouvernement dans la bonne direction », ajoutent les signataires, qui poursuivent : « Mettre fin à la guerre, ramener les otages, arrêter les souffrances et former une coalition régionale et internationale qui aide l'Autorité palestinienne (une fois réformée) à offrir aux Gazaouis et à tous les Palestiniens une alternative au Hamas et à son idéologie perverse. »

« Nous sommes au bord de la défaite », commente dans la vidéo l'ancien directeur du Mossad, Tamir Pardo. « Ce dont le monde est témoin aujourd'hui, c'est ce que nous avons fait », déplore-t-il à propos des conditions humanitaires désastreuses dans le territoire palestinien assiégé.

« Nous nous cachons derrière un mensonge que nous avons engendré. Ce mensonge a été vendu au public israélien, et le monde a depuis longtemps compris qu'il ne reflète pas la réalité. »

« Nous avons un gouvernement que les zélotes messianiques ont entraîné dans une direction irrationnelle », estime pour sa part Yoram Cohen (Shin Bet). « Ils sont une minorité (…) mais le problème est que la minorité contrôle la politique. »