Le commerce non pétrolier des EAU atteint un niveau record de 337,6 milliards de dollars au premier semestre

La solide performance du premier semestre s’explique par les exportations non pétrolières record, qui ont atteint 205 milliards de dirhams au premier semestre 2023, en hausse de 11,9% comparativement à la même période de 2022. (Photo/Shutterstock)
La solide performance du premier semestre s’explique par les exportations non pétrolières record, qui ont atteint 205 milliards de dirhams au premier semestre 2023, en hausse de 11,9% comparativement à la même période de 2022. (Photo/Shutterstock)
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Publié le Jeudi 31 août 2023

Le commerce non pétrolier des EAU atteint un niveau record de 337,6 milliards de dollars au premier semestre

  • Le commerce extérieur non pétrolier au premier semestre 2023 a augmenté de 14,4 % par rapport à la même période de l'année dernière
  • La Chine a été le partenaire commercial le plus actif des EAU au premier semestre, suivie par l’Inde, les États-Unis et l’Arabie saoudite

RIYAD: Confirmant leur parcours de diversification économique, les Émirats arabes unis (EAU) ont atteint un niveau record de 1,13 trillion de dirhams (337,6 milliards de dollars, soit 311, 2 millions d’euros) dans le commerce extérieur non pétrolier au cours du premier semestre 2023, soit une croissance de 14,4 % par rapport à la même période de l'année dernière. 

La solide performance du premier semestre s’explique par les exportations non pétrolières record, qui ont atteint 205 milliards de dirhams (un dirham = 0,25 euros) au premier semestre 2023, en hausse de 11,9% par rapport à la même période de 2022, selon un rapport de l'agence de presse WAM, citant les chiffres publiés par le ministère de l'Économie.

Les exportations non pétrolières au cours des six premiers mois de 2023 ont dépassé celles de 2017. Le rapport ajoute que la contribution des exportations non pétrolières au commerce extérieur total des EAU était de 16,6 % au premier semestre 2023, contre une part estimée à 14,2 % au cours de la même période en 2019.

«Les exportations non pétrolières des EAU continuent d'établir des records sans précédent. Elles ont augmenté de 22 % avec les dix principaux partenaires commerciaux mondiaux en 2023. Le commerce bilatéral avec la Turquie a enregistré l'un des taux de croissance les plus élevés au premier semestre 2023, avec une croissance de 87,4 % par rapport à la même période en 2022», s’est félicité cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, vice-président, Premier ministre et dirigeant de Dubaï.

Il a ajouté que «les EAU resteront un acteur majeur du commerce international, conservant leur position de pont reliant l’Est à l’Ouest et le Nord au Sud».

Le rapport ajoute que les réexportations des EAU ont également enregistré une croissance substantielle, le volume des échanges commerciaux ayant atteint 341 milliards de dirhams au premier semestre 2023, soit une croissance de 9,9 % par rapport à la même période de l'année dernière.

Les importations des EAU ont atteint 693 milliards de dirhams au premier semestre, en hausse de 17,5% par rapport au premier semestre 2022.

La Chine a été le partenaire commercial le plus actif des EAU au premier semestre, suivie par l’Inde, les États-Unis et l’Arabie saoudite. La Turquie, avec laquelle les EAU ont récemment signé un accord de partenariat économique global, arrive en cinquième place, suivie par l'Irak, la Suisse, le Japon, Hong Kong et la Russie.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Eolien en mer: TotalEnergies et EDF pourraient devenir partenaires dans la Manche

Cette photographie montre les éoliennes de TotalEnergies dans le parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île française de la Réunion, le 22 janvier 2025. (AFP)
Cette photographie montre les éoliennes de TotalEnergies dans le parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île française de la Réunion, le 22 janvier 2025. (AFP)
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  • TotalEnergies, lauréat du projet éolien Centre Manche 2, pourrait s’allier à EDF après le désistement de son partenaire RWE, qui se retire du secteur des renouvelables
  • EDF, déjà impliqué dans le projet voisin Centre Manche 1, devient un partenaire stratégique potentiel

PARIS: Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies, qui a remporté la semaine dernière l'appel d'offres pour le plus grand parc éolien en mer du pays, dans la Manche, pourrait finalement s'allier avec EDF sur ce projet, a-t-il indiqué vendredi, confirmant une information des Echos.

TotalEnergies a emporté la semaine dernière, face à EDF, l'appel d'offres pour le parc éolien Centre Manche 2, mais son partenaire au sein du consortium victorieux, RWE, a fait part de son intention de jeter l'éponge. Le groupe allemand, candidat lors du lancement de l'appel d’offres en 2022, a depuis décidé de réduire ses investissements dans les renouvelables.

EDF Renouvelables avait de son côté remporté en 2023 l'appel d'offres pour le parc Centre Manche 1, qui doit jouxter celui de TotalEnergies. Mais ses conditions financières sont moins favorables, avec un prix d'achat de l'électricité fixé à 44,9 euros le mégawattheure (MWh) contre 66 euros pour celui de TotalEnergies.

"Pour TotalEnergies, EDF est un partenaire naturel" en cas de départ de RWE, a déclaré un porte-parole du géant pétro-gazier à l'AFP. Le groupe a pour habitude de gérer en partenariats ses grandes infrastructures de production d'énergie, renouvelable ou de pétrole et de gaz.

Contacté par l'AFP, EDF Renouvelables n'a pas fait de commentaire.

Un observateur du dossier fait valoir que l'entreprise publique "a tout intérêt" à entrer dans le second parc "pour améliorer sa rentabilité" alors que son projet voisin est à la peine.

Selon Les Echos, qui cite une source proche du dossier, un abandon du projet Centre Manche 1 "n'est pas envisagé, mais dans les conditions actuelles, prendre une décision finale d'investissement n'est pas possible".

Centre Manche 1 doit avoir une puissance de 1 gigawatt (GW), soit la consommation électrique d’environ 800.000 foyers, tandis que celle de Centre Manche 2, de 1,5 GW, alimentera en électricité verte plus d'un million de foyers.


Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
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  • Grâce à des innovations en Beauty Tech et des campagnes ciblées pour les jeunes, l’Arabie saoudite devient un centre d’innovation pour le groupe dans la région SAPMENA
  • L’Oréal soutient 8 765 emplois et a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes d’impact social en Arabie saoudite, selon une nouvelle étude Asterès

RIYAD: Alors que l’Arabie saoudite accélère sa transformation sous l’impulsion de la Vision 2030, l’industrie de la beauté ne fait pas que suivre le rythme – elle contribue activement à cette dynamique. En première ligne : L’Oréal, dont la nouvelle étude d’impact socio-économique, menée par le cabinet Asterès, révèle un engagement fort à façonner l’avenir de la beauté.

À l’occasion de la présentation des résultats, Vismay Sharma, Président de L’Oréal SAPMENA (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique du Nord), a partagé, dans un entretien accordé  à Arab News en français, sa vision d’une Arabie saoudite devenue un épicentre mondial de l’innovation beauté, de la transformation digitale et de l’autonomisation des jeunes. 

« L’Arabie saoudite est l’un des marchés de la beauté les plus dynamiques et à la croissance la plus rapide au monde. L'Oréal considère le Royaume comme une pierre angulaire de son avenir, un marché de 2 milliards de dollars avec un immense potentiel de croissance », a déclaré Vismay.

Une puissance beauté ultra-connectée

Avec un taux de pénétration d’internet de 99 % et 134 % de connectivité mobile, l’Arabie saoudite figure parmi les sociétés les plus connectées au monde. Ce socle numérique bouleverse les habitudes de consommation et fait des expériences omnicanales et de la Beauty Tech des standards incontournables.

« Une femme saoudienne utilise en moyenne neuf produits de maquillage par jour – c’est plus que la moyenne de sept produits en Europe », note Vismay.

« Les consommateurs saoudiens sont très connectés et à l’aise avec le numérique, ce qui stimule la croissance du commerce social et l’intérêt pour la beauté tech, » ajoute-t-il.

Des diagnostics capillaires basés sur l’IA aux essais virtuels en réalité augmentée, L’Oréal intègre les technologies les plus innovantes dans le quotidien des consommateurs. Le site web de Lancôme Arabie saoudite propose déjà ces expériences immersives, permettant aux clientes de trouver en ligne leur fond de teint, rouge à lèvres ou mascara idéal.

Un commerce beauté instantané et omnicanal

L’Oréal tire pleinement parti de la révolution numérique pour offrir des expériences beauté premium, tant en ligne qu’en magasin.

« Trois quarts des consommateurs saoudiens achètent leurs produits de beauté à la fois en ligne et en magasin, ce qui reflète cette tendance omnicanale », explique Vismay.

« Nous collaborons avec les principaux acteurs du e-commerce pour créer des expériences exceptionnelles… par exemple, avec noon Minutes, les essentiels beauté peuvent être livrés en seulement 10 minutes. »

Cette synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence également la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional.

Les jeunes au cœur de la transformation beauté

Avec près de 50 % de la population âgée de moins de 30 ans, les jeunes en Arabie saoudite ne sont pas seulement les principaux consommateurs de beauté – ils en sont aussi les futurs acteurs.

« Les consommateurs de la Génération Z redéfinissent les dynamiques culturelles et les tendances de consommation, et exigent des expériences personnalisées et 100 % numériques », précise Vismay.

La campagne “Ramadaniyat” de Garnier, qui a pris la forme d’une émission originale durant le Ramadan, illustre parfaitement comment la marque s’adresse à la nouvelle génération. Côté formation, l’Académie L’Oréal Professionnel de Coiffure a déjà formé plus de 100 femmes saoudiennes, avec pour ambition d’atteindre 1 000 diplômées d’ici 2029.

Impact social : autonomisation, sécurité et science

L’impact de L’Oréal va bien au-delà de l’économie. L’entreprise a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes ciblés sur l’autonomisation des femmes, l’éducation, le développement des compétences, et l'entrepreneuriat.« Nous sommes extrêmement fiers qu’à ce jour, plus de 100 femmes saoudiennes aient déjà été diplômées dans cinq académies à travers le Royaume », a déclaré Vismay.

« Ces programmes soutiennent directement l’objectif de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à augmenter la participation des femmes dans la population active.


YouTube va verser 22 millions de dollars pour solder un contentieux avec Trump

Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
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  • Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020
  • Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes

NEW YORK: YouTube a accepté de verser 22 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites entamées par Donald Trump après la suspension de son compte par la filiale de Google, consécutive à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, selon un document judiciaire publié lundi.

Le site de vidéos en ligne est la dernière plateforme à s'entendre avec le président américain pour solder un contentieux entamé en juillet 2021, après Meta et X (ex-Twitter).

Le président américain a posté une capture d'écran sur son réseau Truth Social saluant "une victoire MASSIVE" qui "prouve que la censure de la +Big Tech+ a des conséquences". "YouTube CAPITULE!", se félicite le message montrant un photomontage du président, tout sourire et pouce levé, recevoir un chèque des mains de Neal Mohan, le patron de la plateforme, dans les jardins de la Maison Blanche.

Les avocats du chef de l'Etat ont indiqué que la somme serait reversée à un trust qui a notamment pour mission de financer la construction d'une gigantesque salle de bal à la Maison Blanche.

Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020.

Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes.

YouTube n'avait rétabli le compte de Donald Trump qu'en mars 2023.

 "Capitulation" 

Également accusés par Donald Trump d'avoir injustement fermé son compte, Meta (Facebook) avait consenti fin janvier 2025 à s'acquitter de 21 millions de dollars pour éviter un procès, imité, quelques semaines plus tard, par X, à hauteur de 10 millions.

La filiale de Google, qui appartient lui-même au groupe Alphabet, n'a reconnu aucun tort et ne s'est pas engagée à une action corrective.

Elle s'évite ainsi un procès, dont la date n'avait pas encore été fixée.

L'observatoire des médias Media Matters voit dans la décision de YouTube une "capitulation honteuse et de courte vue".

"Se soumettre sans raison maintenant revient à encourager Trump et ses efforts visant à étouffer les voies dissidentes en mettant au pas les médias et les plateformes en ligne", a ajouté Angelo Carusone, le président de cette association classée à gauche.

La série continue 

De nombreux juristes ont en effet estimé, depuis l'assignation, que les arguments juridiques de Donald Trump étaient insuffisants pour envisager une décision favorable au président devant un tribunal.

YouTube, Meta ou X étant des entreprises privées, disaient-ils, rien ne les empêche de réguler le contenu qui est publié ou non sur leurs plateformes, ce principe primant sur celui d'une possible atteint à la liberté d'expression.

Outre Meta et X, la transaction avec YouTube intervient après des accords amiables entre le président américain et plusieurs groupes de médias poursuivis par Donald Trump.

En juillet, CBS s'est engagé à débourser 16 millions de dollars pour clore une procédure liée à une interview de l'ancienne candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Kamala Harris, en pleine campagne.

Donald Trump reprochait à la chaîne d'avoir édité un passage de l'entretien dans lequel l'ex-vice-présidente répondait de façon "incohérente".

En décembre, ABC, déjà, avait accepté de régler un autre contentieux aussi initié par le milliardaire républicain, en déboursant 15 millions de dollars.

Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier.

Figurent notamment parmi eux les personnalités conservatrices Austen Fletcher et Naomi Wolf, qui relaient régulièrement des théories conspirationnistes.