Rejointe par Ruquier et pas à vendre, BFMTV prépare « BFM 2», un « canal digital»

L'animateur et journaliste Laurent Ruquier et le directeur général de la chaîne d'information BFM TV, Marc-Olivier Fogiel, posent lors d'un photocall avant une conférence de presse de rentrée à Paris, le 31 août 2023. (Photo, AFP)
L'animateur et journaliste Laurent Ruquier et le directeur général de la chaîne d'information BFM TV, Marc-Olivier Fogiel, posent lors d'un photocall avant une conférence de presse de rentrée à Paris, le 31 août 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 31 août 2023

Rejointe par Ruquier et pas à vendre, BFMTV prépare « BFM 2», un « canal digital»

  • Au terme d'un été marqué par un mercato plein de surprises, l'ancien animateur de France 2 Laurent Ruquier prendra les commandes du « 20H de Ruquier», une émission de débat et d'informations
  • Première chaîne d'info, BFMTV a vu sa part d'audience (PDA) reculer de 0,2 point sur un an pour la saison 2022-2023, à 3,1%, devant CNews (2,2%, +0,1 point) et LCI, qui a gagné 0,6 point à 2% de PDA

PARIS: Arrivée de Laurent Ruquier, lancement d'un nouveau canal numérique "BFM 2": BFMTV est "en pleine santé", ont assuré jeudi les dirigeants de la première chaîne d'info de France, réaffirmant que le pôle média de son propriétaire Altice n'est pas à vendre.

Au terme d'un été marqué par un mercato plein de surprises, l'ancien animateur de France 2 Laurent Ruquier prendra les commandes du "20H de Ruquier", une émission de débat et d'information diffusée du lundi au jeudi, en collaboration avec l'ex-journaliste de LCI Julie Hammett.

L'émission devrait démarrer fin septembre-début octobre.

"J'avais envie de trouver un nouveau défi", a commenté devant la presse Laurent Ruquier qui "abandonnera pour l'occasion +sa casquette d'humoriste+" mais conservera un "regard insolent".

"On reviendra sur les deux ou trois gros sujets de la journée, j'essaierai aussi de sortir de ces sujets-là pour apporter de l'information supplémentaire", a ajouté l'animateur des Grosses têtes sur RTL, soulignant qu'il a "toujours eu le nez plongé dans les journaux dès 6H du matin".

Avec la "forte popularité" de sa nouvelle recrue, son directeur général Marc-Olivier Fogiel espère dynamiser cette tranche horaire très disputée.

Première chaîne d'info, BFMTV a vu sa part d'audience (PDA) reculer de 0,2 point sur un an pour la saison 2022-2023, à 3,1%, devant CNews (2,2%, +0,1 point) et LCI, qui a gagné 0,6 point à 2% de PDA.

BFM entend plus généralement poursuivre son développement sur le numérique, notamment via son projet" pour l'heure baptisé "BFM 2". Elle lancera ainsi sur internet et les télés connectées, courant 2024, une chaîne numérique avec une grille et un plateau dédiés.

L'idée ? Permettre au téléspectateur de suivre un événement non retransmis sur BFMTV au profit d'un autre quand "l'actualité s'entrechoque".

Autre nouveauté, la production de reportages pour les réseaux sociaux par le reporter Tanguy de Lanlay, visage de BFM Paris.

Les 10 chaînes locales de BFMTV sont par ailleurs à nouveau disponibles depuis le début de la semaine via les box des abonnés Orange, qui en étaient privés depuis un an en raison d'un conflit financier.

Au total, "6 millions de Français font déjà confiance" à ces antennes locales, a insisté le directeur général délégué d'Altice Media, Hervé Beroud, espérant "pouvoir en monter d'autres à l'avenir".

"On a la chance que" les marques RMC (également propriété d'Altice) et BFM "soient aujourd'hui en pleine santé", a-t-il souligné.

Et malgré les "rumeurs" et "les marques d'intérêt", le pôle média d'Altice n'est pas à vendre, a assuré Arthur Dreyfuss, le PDG d'Altice France, dont le groupe est éclaboussé par un scandale de corruption au Portugal.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.


«Mieux vaut être un homme en politique»: quand les députés testent le programme Evars

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
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  • Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons
  • A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité

PARIS: "Mieux vaut être un homme, en politique, qu’une femme". Comme des collégiens ou des lycéens, des députés ont suivi une séance d'Evars, un programme proposé aux élèves pour notamment remettre en cause les stéréotypes sexistes.

Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les questions d’orientation et d’identité sexuelles.

A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, - principalement de la gauche au centre-droit - ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité (Planning familial, Sidaction, Fédération des centres d' information sur les droits des femmes et des familles...) qui milite depuis 2023 pour la généralisation de ces séances.

"Nous voulons faire de la pédagogie auprès des députés pour qu’ils deviennent nos ambassadeurs dans les territoires", explique Marie-Charlotte Garin, en signalant que les députés reçoivent des courriers de parents opposés au programme, notamment de l'association Parents vigilants.

"Nous voulons faire vivre ces séances aux députés pour leur donner des arguments, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce programme", observe Mme Riotton, présidente de la Délégation aux droits des femmes.

"On galère" 

Après une première partie sur des sujets à destination des CP (vocabulaire des parties intimes, prévention des violences sexuelles), le Planning familial propose ensuite aux élus de tester "la rivière du doute", outil utilisé cette fois au collège pour réfléchir aux stéréotypes sexistes.

"Je vais vous dire une affirmation et ceux qui sont d'accord se placent à gauche, ceux qui sont contre à droite: +Il vaut mieux être un homme en politique qu’une femme+, lance sa présidente Sarah Durocher.

Chez les députés présents, six sont d'accord. Et comme en classe, le dialogue s’engage.

"Je dis oui, mais c’est ce qu’il faut changer", commence Jean-Francois Rousset (EPR).

"C'est plus difficile d'être une femme, on galère, c'est difficile de se faire entendre", confirme Soumya Bourouaha (GDR). "Il y a beaucoup à changer et ça ne viendra pas des hommes" , renchérit une autre élue.

Second stéréotype: "Les hommes savent naturellement prendre la parole en public. D'accord ou pas?"

"Qu'ils soient compétents ou pas, la réalité montre qu’ils osent plus", remarque Anne-Cécile Violland (Horizons). "Tout à l'heure, j’ai pris spontanément la parole et je ne m’en suis même pas aperçu", constate Jean-Francois Rousset.

 "Sujet politique" 

"Nous voulons que ce programme devienne un sujet politique, dont s'emparent les députés. Il permet d'éviter les LGBTphobies, les féminicides, les maladies sexuellement transmissibles, c'est bénéfique pour les individus et collectivement", plaide Sarah Durocher.

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an.

Depuis 2001, la loi impose trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées, mais elles n’ont jamais été généralisées.

Saisi par le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal administratif de Paris a reconnu mardi que l’État avait manqué à ses obligations, en tardant jusqu'en février dernier pour adopter le programme Evars. Dans son jugement, il écarte les arguments avancés par le ministère de l'Education qui avait fait valoir "la sensibilité du sujet et les controverses qu'il suscite" pour expliquer ce retard.

Les trois associations demandent "la reconnaissance" du "rôle central des associations" dans sa mise en œuvre". "Nous avons formé 150.000 jeunes dans 3.600 établissements, mais nous avons refusé autant de demandes faute de moyens", explique la présidente du Planning.

Pour Sandrine Josso (Horizons), "les députés devraient aussi suivre une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Il en existe une depuis 2022 et personne n’y va".


Ukraine: Zelensky accueilli par Macron à Paris pour faire le point sur les négociations

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée
  • Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride, et à la veille d'une rencontre à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine.