«Pour arrêter de voir ça»: Ces Ukrainiens qui désertent

Du fait de la guerre, les Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans n'ont pas le droit de quitter le territoire, sauf autorisation spéciale (Photo, AFP).
Du fait de la guerre, les Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans n'ont pas le droit de quitter le territoire, sauf autorisation spéciale (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 01 septembre 2023

«Pour arrêter de voir ça»: Ces Ukrainiens qui désertent

  • Les déserteurs sont passibles de peines allant jusqu'à douze ans de prison, tandis que les réfractaires au service risquent cinq ans de détention
  • Si l'invasion russe a uni l'Ukraine, certains préfèrent tout de même partir

VARSOVIE: "J'ai vu une tête coupée, quelqu'un se faire tirer dessus": après un mois sur le front, le conscrit ukrainien Ivan Ichtchenko a déserté l'année dernière, quitte à payer une fortune en bakchichs et à subir l'infamie.

Comme lui, d'autres hommes initialement déterminés à combattre l'invasion russe ont préféré, face à la violence du conflit, prendre la tangente en profitant des réseaux de corruption que le président ukrainien Volodymyr Zelensky tente aujourd'hui de déraciner.

"Je me prenais pour un super-héros avant, mais quand on voit la guerre en vrai, on réalise qu'on n'a rien à y faire", dit à l'AFP le trentenaire, cheveux longs, barbe de trois jours et bague au doigt.

"Pour arrêter de voir ça", il a payé 5 000 dollars en pots-de-vin pour qu'une voiture avec une plaque d'immatriculation gouvernementale le dépose dans une forêt proche de la Hongrie, où un trou dans une clôture lui a permis de traverser clandestinement la frontière.

Du fait de la guerre, les Ukrainiens âgés de 18 à 60 ans n'ont pas le droit de quitter le territoire, sauf autorisation spéciale.

Les déserteurs sont passibles de peines allant jusqu'à douze ans de prison, tandis que les réfractaires au service risquent cinq ans de détention.

Ivan Ichtchenko est donc désormais contraint à l'exil. Il a circulé en Europe et se trouve actuellement à Dresde, dans l'est de l'Allemagne.

La Russie lance des scrutins régionaux dans les territoires ukrainiens occupés

La Russie a lancé jeudi le vote anticipé dans des territoires ukrainiens qu'elle occupe, dans le cadre d'élections organisées dans de nombreuses régions russes prévues le 10 septembre, selon l'agence de presse d'Etat Tass.

Moscou occupe un peu moins de 20% du territoire ukrainien: la Crimée, annexée en 2014, ainsi que l'essentiel de la région de Lougansk, et une partie de celles de Donetsk, Zaporijjia et Kherson.

Les scrutins dans ces zones, dénoncés par l'Ukraine, se déroulent en soi le 10 septembre, mais les autorités d'occupation organisent un "vote anticipé" à compter de jeudi dans les régions de Donetsk et Zaporijjia, et à partir du 2 septembre dans celles de Kherson et Lougansk.

Il s'agit d'y désigner des députés régionaux et des élus municipaux.

Faux certificat médical

Si l'invasion russe a uni la nation, certains préfèrent tout de même partir. Depuis le début de la guerre, 13 600 personnes qui tentaient de partir du pays clandestinement ont été arrêtées, selon le porte-parole des gardes-frontières Andriï Demtchenko.

Quelque 6 100 autres se sont fait prendre avec des documents falsifiés, ce qui donne un aperçu du phénomène, même si l'AFP n'a pas obtenu auprès des autorités de statistiques globales sur tous ceux qui ont réussi à se soustraire à l'appel du drapeau.

Le président Zelensky s'est très publiquement attaqué au problème début août en limogeant tous les responsables régionaux chargés de la conscription, et plus de 200 centres d'enrôlement ont été perquisitionnés.

Le chef de l'Etat dénonce la corruption de l'administration des appelés qu'il qualifie de "trahison".

Ce type d'arrangements est loin d'être nouveau cependant, la corruption étant un mal endémique depuis des décennies en Ukraine.

"Chacun connait quelqu'un qui peut donner un coup de main", confirme à l'AFP un autre exilé se présentant comme Ivan, et qui, pas fier, préfère taire son nom de famille.

Lui s'est fait réformer en mai grâce à un faux certificat médical, payé 5 000 dollars.

"Je sais que c'est mal, que c'est dérangeant", dit le jeune homme de 24 ans.

Les critiques de la contre-offensive ukrainienne devraient «la fermer»

Les critiques de la contre-offensive des forces ukrainiennes face aux troupes russes devraient "la fermer", a estimé jeudi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.

"Critiquer la lenteur de la contre-offensive revient à cracher à la figure du soldat ukrainien qui sacrifie sa vie", a-t-il lancé en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27 à Tolède, en Espagne.

"Je suggère à tous ceux qui critiquent de la fermer, de venir en Ukraine et d'essayer de libérer un centimètre carré par eux-mêmes", a-t-il ajouté.

Tiraillement

La culpabilité, ces Ukrainiens qui refusent de combattre y sont confrontés quand ils rencontrent des compatriotes à travers l'Europe occidentale. C'est le cas d'Evguène Kouroutch, parfois confronté à des situations gênantes au volant de son taxi à Varsovie.

"On m'a dit: 'nos maris se battent au front et vous, les lâches, vous vous cachez!'", souffle cet officier de réserve âgé de 38 ans, qui était en Pologne quand la guerre a éclaté et a renoncé à retourner dans son pays.

Un homme de son âge ne passe pas inaperçu parmi le million d'Ukrainiens accueillis en Pologne: la moitié des réfugiés sont des enfants et plus des trois quarts des adultes sont des femmes séparées de leurs conjoints, qui ont eux répondu présent.

Il dit comprendre que ce soit un sujet "douloureux" et "conflictuel". "Je sais que je dois défendre mon pays mais en même temps, ma famille a besoin de moi et j'ai le devoir de prendre soin d'elle", explique-t-il, tiraillé.

Originaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, il a fait venir son fils de 5 ans Kirill et sa fille Anastasia, 8 ans, ainsi que son épouse. "Quand je les regarde, ça me donne de la force et me conforte dans l'idée que je ne fais pas cela pour rien".

C'est aussi en pensant à l'avenir des siens que Bogdan Marynenko a pris la route de la Pologne en août 2022, deux jours avant son dix-huitième anniversaire, poussé par ses proches et alors que son père combat les armes à la main.

"Si quelque chose lui arrive, ma mère et mes sœurs n'auront plus que moi", rappelle ce jeune homme nageant dans des vêtements trop grands. Aujourd'hui, il trime sur des chantiers pour faire bouillir la marmite.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.


Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni

Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump (C) et la première dame américaine Melania Trump débarquent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump entame une visite d'État de deux jours au Royaume-Uni, marqué par un faste inédit à Windsor malgré des manifestations annoncées à Londres
  • Alors que le gouvernement de Keir Starmer tente de tirer profit de cette visite par des annonces d’investissements technologiques majeurs, la rencontre est aussi ternie par l’affaire Epstein

LONDRES: Tour en calèche, garde d'honneur géante, défilé aérien inédit: le Royaume-Uni sort le grand jeu pour la deuxième visite d'Etat de Donald Trump, reçu mercredi à Windsor par Charles III, à l'abri des manifestations.

"Cela va être un très grand jour", a commenté M. Trump en arrivant au Royaume-Uni mardi soir, se réjouissant de voir le roi, son "ami de longue date".

Encadrée par un dispositif de sécurité exceptionnel, cette visite d'Etat de deux jours débute par un déploiement spectaculaire de faste royal, dont le dirigeant républicain est friand, et une cérémonie militaire d'une ampleur sans précédent, impliquant 1.300 membres des forces armées britanniques.

"On dit que le château de Windsor, c'est le top, non? Donc ça va être chouette", avait lancé Donald Trump, 79 ans, avant son départ de Washington, se félicitant aussi d'être le seul président américain à avoir deux fois les honneurs d'une visite d'Etat au Royaume-Uni. La première avait eu lieu en 2019.

Le président et son épouse Melania seront accueillis à la mi-journée dans ce domaine royal situé à l'ouest de Londres, d'abord par le prince héritier William et son épouse Catherine, puis par le roi Charles III, 76 ans, et la reine Camilla, 78 ans.

Une incertitude entoure toutefois la présence de Camilla: la reine consort se remet d'une sinusite aiguë qui l'a empêchée d'assister à des funérailles royales mardi.

Après une salve royale tirée du château et depuis la Tour de Londres, les trois couples doivent participer à une procession en calèche, mais toujours dans l'enceinte du domaine, et non dans les rues de la ville comme cela avait été le cas lors de la visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en juillet.

- Fanfare et cornemuses -

Donald Trump aura l'unique privilège de passer en revue une garde d'honneur comprenant exceptionnellement trois régiments de la Garde royale, accompagnée d'une fanfare, tambours et cornemuses dans la cour carrée du château.

Après un déjeuner en privé avec la famille royale, le couple Trump déposera des fleurs sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Un défilé aérien, alliant de façon inédite des avions de combat F35 britanniques et américains, et la patrouille acrobatique des "Red Arrows", précèdera le traditionnel banquet royal avec quelque 150 invités.

Une profusion d'honneurs de nature à flatter l'ego du milliardaire américain, qui s'est plus tôt cette année lui-même comparé à un monarque.

Mais à 40 km de là, des milliers de manifestants sont attendus dans le centre de Londres, pour protester contre la venue d'un président très impopulaire dans le pays. Le rassemblement à l'appel de la coalition "Stop Trump", prévu à partir de 14H00 (13H00 GMT), sera encadré par plus de 1.600 policiers. D'autres sont prévus ailleurs au Royaume-Uni.

Le deuxième jour de la visite, jeudi, sera consacrée à une séquence plus politique, qui se déroulera à Chequers, résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer.

La conférence de presse pourrait donner lieu à des questions embarrassantes pour les deux dirigeants, relatives notamment à l'affaire Jeffrey Epstein. Elle est revenue hanter cette semaine Keir Starmer, qui a limogé son ambassadeur à Washington Peter Mandelson, après des révélations sur ses liens avec le délinquant sexuel américain, mort en prison en 2019.

Un sujet dont se passerait bien Donald Trump, qui voit sa présidence également empoisonnée par l'affaire Epstein depuis des semaines.

Des images du financier américain ont d'ailleurs été diffusées mardi soir par un groupe anti-Trump sur une tour du château de Windsor.

De son côté, le gouvernement de Keir Starmer, fragilisé sur le plan économique et en pleine crise politique, cherche à tirer parti de cette visite pour multiplier les annonces, entre accord sur la tech et investissements américains.

Il a déjà enregistré un investissement massif de 30 milliards de dollars (25 milliards d'euros) de Microsoft, un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d'euros) de Google et l'annonce d'un partenariat incluant OpenAI et Nvidia pour développer des infrastructures dédiées à l'IA dans le nord-est de l'Angleterre.

Un partenariat plus général pour doper la coopération technologique dans l'IA, le quantique et le nucléaire doit être signé pendant la visite, mais ses contours sont encore flous.

Les espoirs d'accord pour faire baisser les droits de douane actuellement appliqués sur le whisky (10%) et l'acier (25%) semblent en revanche avoir été douchés, selon la presse britannique.