Les Stones sortiront le 20 octobre un nouvel album de chansons originales

(De gauche à droite) Ron Wood, Keith Richards et Mick Jagger du légendaire groupe de rock britannique, The Rolling Stones, posent lors de leur arrivée à l'événement de lancement de leur nouvel album, "Hackney Diamonds", au Hackney Empire à Londres le 6 septembre 2023. (Photo Daniel LEAL / AFP)
(De gauche à droite) Ron Wood, Keith Richards et Mick Jagger du légendaire groupe de rock britannique, The Rolling Stones, posent lors de leur arrivée à l'événement de lancement de leur nouvel album, "Hackney Diamonds", au Hackney Empire à Londres le 6 septembre 2023. (Photo Daniel LEAL / AFP)
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Publié le Mercredi 06 septembre 2023

Les Stones sortiront le 20 octobre un nouvel album de chansons originales

  • Cet opus est le 24e album studio des Rolling Stones au Royaume-Uni, le premier avec des chansons originales depuis 2005
  • Les Rolling Stones avaient entretenu le suspense autour de cet album. Son lancement avait été annoncé en août dans une publicité énigmatique parue dans un quotidien local, la Hackney Gazette

LONDRES: Les fans l'attendaient depuis près de 20 ans : les Rolling Stones sortiront le 20 octobre "Hackney Diamonds", un nouvel album studio composé de chansons originales que le groupe légendaire britannique a annoncé mercredi.

Composé de 12 titres, selon Mick Jagger, dont le premier single baptisé "Angry", cet album est le premier sorti par les Rolling Stones depuis 2016 mais le premier de chansons originales en 18 ans.

"Nous avons peut-être été un peu paresseux et puis, soudain, nous nous sommes dit, fixons une date et faisons un disque", a ironisé Mick Jagger, le chanteur charismatique du groupe qui a fêté ses 80 ans en juillet, en présentant l'album, aux côtés de Keith Richards et de Ronnie Wood devant la presse.

Ils étaient interviewés par l'animateur de télévision et humoriste américain Jimmy Fallon, dans une salle de spectacle du quartier de Hackney, dans l'est de Londres, un lieu "au centre du nouvel album".

Tout de noir vêtus, lunettes sur le nez, les trois papys du rock britannique sont arrivés tout sourire, prenant la pause devant les photographes et de nombreux fans présents pour apercevoir ce groupe culte.

"Je suis les Stones depuis que j'ai quatre ans et je suis originaire du quartier (...) C'est fou qu'ils soient ici", s'est enflammé Rory McGlinchey, lui-même musicien et arborant un t-shirt à leur effigie.

"C'est une super nouvelle, je suis impatient", a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP.

"Il était temps !", renchérit, elle aussi enthousiaste, Victoria Riley, 50 ans et originaire du Lancashire (nord de l'Angleterre).

Certains admirateurs ont eu plus de chance, ayant pu obtenir un ticket pour entrer dans le Hackney Empire Theatre, où avait lieu la la conférence de presse.

Les Rolling Stones en quelques dates

A l'occasion de la sortie de "Hackney Diamonds" - premier album de chansons originales des Rolling Stones depuis 18 ans -, voici quelques grandes dates de ce groupe mythique qui fait danser le monde depuis plus de 60 ans.

- 12 juillet 1962: les Rollin' Stones, une bande de copains de moins de vingt ans, donnent leur premier concert au Marquee Club, une institution du jazz à Londres, aujourd'hui disparue.

- 1964: leur premier album, "The Rolling Stones", remporte un grand succès en Grande-Bretagne.

- 1965: "(I Can't Get No) Satisfaction", titre écrit par Mick Jagger et Keith Richards, propulse le groupe dans la cour des grands.

- 29 juin 1967: Keith Richards et Mick Jagger sont condamnés à de la prison ferme après une saisie d'amphétamines au domicile du premier. Face à la mobilisation populaire, la peine du guitariste est annulée, celle du chanteur commuée en sursis.

- 2-3 juillet 1969: le fondateur et multi-instrumentiste Brian Jones est retrouvé mort dans sa piscine peu après sa mise à pied du groupe.

- 6 décembre 1969: un concert au festival d'Altamont en Californie vire à l'émeute; un spectateur est poignardé au pied de la scène. Pour certains puristes, le meilleur du groupe s'est éteint cette nuit-là.

- 1970: un étudiant en design à Londres conçoit pour 50 livres le logo "Big Red Mouth" (la bouche d’où sort une langue rouge vif), symbole célébrissime des Stones.

- 19 février 1985: Mick Jagger sort son premier album solo, "She's the Boss", cette embardée en solitaire manque de coûter l'avenir du groupe. Keith Richards réplique avec son propre album "Talk is cheap" (1988), qui, par son succès, met fin à "la troisième guerre mondiale" entre les deux anciens camarades de classe qui s'entendent depuis toujours comme chien et chat.

- 1995: Microsoft achète pour plusieurs millions de dollars les droits de "Start Me Up" pour la première campagne publicitaire de Windows.

- 8 février 2006: plus d'1,5 million de spectateurs se pressent sur la plage de Copacabana à Rio lors d'un concert gratuit.

- 25 mars 2016: les Rolling Stones deviennent le premier groupe occidental à se produire sur l'île communiste de Cuba lors d'un concert gratuit à La Havane.

- 2022: le groupe célèbre ses 60 ans par une tournée en Europe sans le batteur Charlie Watts disparu en 2021.

- 06 septembre 2023: sortie de leur 24e album studio, "Hackney Diamonds", à Londres.

Suspense 

Cet opus est le 24e album studio des Rolling Stones au Royaume-Uni, le premier avec des chansons originales depuis 2005, quand ils avaient sorti "A bigger Bang". Leur précédent album, il y a sept ans, "Blue and Lonesome", était un disque de reprises blues.

"Hackney Diamonds" sera leur premier album depuis que le batteur du groupe mythique Charlie Watts s'est éteint en 2021 à 80 ans.

Les Rolling Stones avaient entretenu le suspense autour de cet album.

Son lancement avait été annoncé en août dans une publicité énigmatique parue dans un quotidien local, la Hackney Gazette.

"Hackney Diamonds, expert de la réparation de verre. Ouverture en septembre 2023", pouvait-on y lire. Cette annonce s'est aussitôt propagée sur les réseaux sociaux, les fans ayant repéré des allusions au groupe.

Dans le texte, des mentions des titres phares comme "Gimme Shelter" et "Satisfaction". La date de la création de la société, 1962, se trouve être aussi celle de la création des Rolling Stones.

Et le point sur le "i" du mot "diamonds" reprenait le célèbre logo en forme de bouche tirant la langue.

La publicité renvoyait vers un site internet "hackneydiamonds.com" portant la signature du label Universal Music.


Monte Carlo Doualiya sort des sentiers battus: une semaine de programmation spéciale sur le royaume d’Arabie

Pour la rédaction, cette « semaine saoudienne » n’était pas seulement une opération médiatique : elle répondait à un besoin concret de sortir des clichés, dépasser les préjugés et offrir au public de la radio arabophone un contenu à la fois informatif, vivant et nuancé. (AFP)
Pour la rédaction, cette « semaine saoudienne » n’était pas seulement une opération médiatique : elle répondait à un besoin concret de sortir des clichés, dépasser les préjugés et offrir au public de la radio arabophone un contenu à la fois informatif, vivant et nuancé. (AFP)
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  • Pour la direction de Monte Carlo Doualiya, le pari était simple : aller au plus près, voir, écouter, comprendre, et surtout raconter
  • La radio ne s’est pas contentée de commenter à distance : elle a dépêché une mission sur le terrain pour enquêter, sentir l’atmosphère, rencontrer ceux qui incarnent le nouveau visage du pays

PARIS: Il arrive qu’une initiative médiatique crée une véritable brèche dans les habitudes ou ouvre une fenêtre sur un monde encore méconnu ou mal compris.
Cela pourrait être le cas de la radio Monte Carlo Doualiya (MCD), un média public français arabophone qui a choisi de consacrer, pendant une semaine, une programmation spéciale à l’Arabie saoudite.
Cette décision audacieuse est presque inédite dans le paysage audiovisuel français, où le royaume reste souvent perçu à travers des prismes partiels ou des récits convenus.

« De Riyad à AlUla, Monte Carlo Doualiya révèle une Arabie saoudite en pleine métamorphose.»

Pour la direction de Monte Carlo Doualiya, le pari était simple : aller au plus près, voir, écouter, comprendre, et surtout raconter.
Les transformations du royaume depuis le lancement de la Vision 2030 sont considérables, mais elles restent souvent mal connues, d’où l’idée d’une immersion totale.
La radio ne s’est pas contentée de commenter à distance : elle a dépêché une mission sur le terrain pour enquêter, sentir l’atmosphère, rencontrer ceux qui incarnent le nouveau visage du pays.

Le résultat ? Un enthousiasme communicatif, porté par la surprise d’une Arabie saoudite qui change à une vitesse vertigineuse, dynamisée par une jeunesse que personne ne peut plus ignorer.
Pendant sept jours, émissions spéciales, reportages, débats, chroniques culturelles et entretiens exclusifs depuis Riyad, Djeddah, AlUla et Dhahran se sont succédé (du 24 au 30 novembre).

Pour la rédaction, cette « semaine saoudienne » n’était pas seulement une opération médiatique : elle répondait à un besoin concret de sortir des clichés, dépasser les préjugés et offrir au public de la radio arabophone un contenu à la fois informatif, vivant et nuancé.
L’équipe a voulu montrer l’Arabie saoudite telle qu’elle est aujourd’hui, et non telle qu’elle était hier.

Pour cela, le journaliste Atif Ali Salih a arpenté Riyad, ses quartiers futuristes, ses centres culturels, ses universités, ses cafés fréquentés par des jeunes qui débattent d’art, de cinéma, d’intelligence artificielle ou d’entrepreneuriat.
Ce qu’il en a rapporté : une série d’entretiens et de récits où dominent l’énergie, l’appétit de modernité et l’émergence de nouveaux visages, surtout féminins.

Répondant à Arab News en français, Ali Salih reconnaît avoir été surpris par ce qu’il a découvert : « Riyad donne le tournis », confie-t-il. « Tout va vite. Très vite. On sent un pays qui ne veut surtout pas rater sa décennie. »
Ce qui l’a surtout frappé, ce n’est pas tant la verticalité des nouveaux quartiers que la vitalité de ceux qui les habitent.

« Loin des clichés, un pays jeune, dynamique et résolument tourné vers l’avenir se dévoile. »

Il raconte ses rencontres avec de jeunes Saoudiennes dirigeant des start-up technologiques, des studios de design, des associations culturelles ou des projets artistiques. Beaucoup n’ont pas encore trente ans, parlent anglais couramment, et surtout, veulent participer au mouvement qui redéfinit leur pays.
Dans les cafés modernes de Riyadh Boulevard et les espaces de coworking, il dit avoir été impressionné par la liberté de ton, l’assurance et la soif d’apprendre.
« On a souvent une image figée des femmes saoudiennes, mais j’ai rencontré des ingénieures, des productrices, des développeuses, des conservatrices de musée… Elles se projettent loin, très loin, et regardent l’avenir droit dans les yeux. »

L’un des aspects les plus marquants de la semaine saoudienne a été la mise en lumière de l’effervescence culturelle : concerts gigantesques, expositions internationales, festivals de cinéma, bibliothèques ouvertes jusqu’à minuit… Le pays connaît un véritable renouveau artistique et culturel.
Cette métamorphose a été au cœur des émissions, avec des interviews de jeunes acteurs culturels saoudiens et des reportages réalisés dans les nouveaux musées de Riyad.

Ce qui ressort, c’est l’idée d’une génération — surtout féminine — impatiente de rattraper le temps perdu, une génération qui ne demande pas la permission d’exister, mais qui agit. Et cela, selon Ali Salih, « se voit, s’entend, se ressent ».

Cette semaine spéciale, au ton équilibré, curieux mais jamais condescendant, constitue une passerelle entre deux rives, en offrant aux Franco-Arabes et à tous ceux qui s’intéressent au Moyen-Orient un regard neuf et vivant sur l’Arabie saoudite d’aujourd’hui.
Ce type d’initiative, rare dans le paysage médiatique français, montre que la curiosité n’est jamais un luxe, mais une nécessité.

À l’issue de cette plongée saoudienne, la directrice de Monte Carlo Doualiya, Souad El Tayeb, assure à Arab News : « On reviendra. » Les portes se sont ouvertes, les liens se sont tissés, les idées ont fusé.
Au fond, dit-elle, c’est cela, la réussite de cette initiative inédite : « transformer la découverte en dialogue, et la curiosité en pont durable entre les sociétés ».

Seul bémol pour El Tayeb : MCD, qui diffuse sur FM, n’est pas écoutée en Arabie saoudite. Mais, se réjouit-elle, elle est largement suivie par les jeunes Saoudiens sur les réseaux sociaux.


Le Festival des Arts d’AlUla revient avec sa nouvelle édition avec Desert X AlUla

Le festival artistique d'AlUla revient pour sa cinquième édition en janvier 2026, transformant l'ancienne ville oasis d'AlUla en une scène dédiée à l'art contemporain, au design et à la culture. (Fourni)
Le festival artistique d'AlUla revient pour sa cinquième édition en janvier 2026, transformant l'ancienne ville oasis d'AlUla en une scène dédiée à l'art contemporain, au design et à la culture. (Fourni)
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  • Le Festival des Arts d’AlUla 2026 transformera la ville en scène pour l’art contemporain
  • L’événement mettra en avant des artistes saoudiens et internationaux, le programme de résidences artistiques et l’essor du design à AlUla

DUBAÏ : Le Festival des Arts d’AlUla est de retour pour sa cinquième édition en janvier 2026, transformant l’ancienne oasis d’AlUla en scène pour l’art contemporain, le design et la culture. Sur fond de canyons désertiques majestueux et du vibrant quartier artistique d’AlJadidah, l’édition 2026 se déroulera du 16 janvier au 14 février.

Le festival proposera de nouvelles créations de land art dans le cadre de la quatrième édition de Desert X AlUla. Il comprendra également une grande exposition d’art, fruit d’une collaboration entre le musée d’art contemporain d’AlUla – dans le cadre de son programme pré-ouverture – et le Centre Pompidou ; ainsi qu’une exposition Design Space AlUla mettant en lumière les talents saoudiens et internationaux, et bien plus encore.

Hamad Alhomiedan, directeur des Arts et Industries Créatives à la Royal Commission for AlUla (RCU), a déclaré :
« Le Festival des Arts d’AlUla est l’expression contemporaine des traditions anciennes de créativité et d’échanges culturels à AlUla. Dans le programme diversifié de cette année, AlUla devient une toile pour le dialogue créatif et un catalyseur de conversations au Royaume et au-delà. Nous sommes fiers de présenter des œuvres ambitieuses de certains des artistes les plus célébrés d’Arabie Saoudite aux côtés de pionniers de renommée internationale, tous inspirés par la culture et les paysages uniques d’AlUla. J’ai hâte d’accueillir des visiteurs de la communauté locale et du monde entier pour vivre cet événement unique et explorer les merveilles d’AlUla. »

Le Festival des Arts d’AlUla est un événement annuel emblématique qui transforme l’ancienne ville d’AlUla en un terrain d’expression artistique vibrant, consolidant sa position comme un hub mondial de créativité et de culture tout au long de l’année. Faisant partie du calendrier AlUla Moments 2025/2026, le festival est devenu l’un des événements artistiques les plus célébrés de la région, réunissant des œuvres innovantes d’artistes locaux, régionaux et internationaux au cœur du riche patrimoine naturel et culturel d’AlUla, créant des moments spectaculaires d’inspiration et d’émerveillement.

Dans le cadre des événements, Desert X AlUla revient pour sa quatrième édition du 16 janvier au 28 février, présentant 10 nouvelles œuvres spécifiques au site, créées par des artistes multigénérationnels de premier plan et intégrées dans le paysage d’AlUla. Inspiré par la poésie de Khalil Gibran, le thème de cette année, « Espace sans mesure », présente chaque œuvre comme un point sur une nouvelle carte, marquant des éclats d’imagination, des utopies florissantes à des panoramas et corridors sonores jusqu’alors inconcevables.

Desert X AlUla 2026 mettra en lumière des œuvres contemporaines visionnaires d’artistes saoudiens et internationaux, sous la direction artistique de Neville Wakefield et Raneem Farsi, accompagnés de deux commissaires invités reflétant la longue histoire d’échanges interculturels de la région.

Par ailleurs, Design Space AlUla accueillera l’exposition AlUla Design, mettant en avant le rôle croissant d’AlUla en tant que hub de créativité et d’innovation culturelle. L’exposition présentera le travail produit par le Programme de Résidence des Artistes d’AlUla et le AlUla Design Award 2025, où des designers internationaux et régionaux se sont immergés dans les paysages, le patrimoine et les traditions artisanales d’AlUla pour créer des œuvres originales.

Enfin, les AlUla Design Stores présenteront les produits développés lors du quatrième AlUla Design Award, du Designathon et de la Résidence Design AlUla, ainsi que des collaborations avec trois designers de Madrasat Addeera.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.