Une journaliste saoudienne donne aux femmes les moyens d'agir en leur racontant des histoires vraies

La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Fourni) 
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Publié le Vendredi 08 septembre 2023

Une journaliste saoudienne donne aux femmes les moyens d'agir en leur racontant des histoires vraies

  • La plate-forme en ligne de Balqees Basalom, une séance en direct, propose des discussions et des conseils de femmes arabes inspirantes 
  • La lettre d'information et les plates-formes de médias sociaux ont reçu un accueil très favorable de la part des jeunes femmes du Golfe 

RIYAD: La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes afin d'aider les jeunes filles de la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à trouver des modèles de femmes inspirantes. 

«J’ai créé cette plate-forme pour les filles qui ont grandi sans modèle féminin», déclare Balqees à Arab News. 

Balqees for Her publie une lettre d'information hebdomadaire et son personnel est entièrement composé de femmes. 

«Dans notre lettre d'information, par exemple, nous parlons de musique, puis nous écrivons sur des femmes célèbres du Golfe qui sont des musiciennes. Ensuite, nous donnons au lecteur des conseils sur la façon de faire carrière dans la musique et sur d'autres sujets. Nous donnons des conseils pratiques pour que les gens puissent atteindre cet objectif, en plus de raconter des parcours. Nous mettons également en avant des sujets sur la manière dont les femmes peuvent devenir des leaders ou être financièrement solides», ajoute-t-elle. 

 La plate-forme présente des récits de femmes du Golfe qui ont réalisé leurs rêves dans les domaines de la musique, du yoga et de l'ingénierie, entre autres. 

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La journaliste saoudienne Balqees Basalom a lancé une plate-forme en ligne pour mettre en avant des femmes arabes qui apparaissent comme des modèles. (Photo, fournie) 

La lettre d'information et les plates-formes de médias sociaux ont reçu un accueil très favorable de la part des jeunes femmes du Golfe. 

«Nous avons reçu de nombreux messages de jeunes filles qui nous ont dit à quel point elles aiment notre lettre d’information et combien nous les inspirons. C'est mon objectif depuis le début: créer une plate-forme d'inspiration pour les femmes.» 

C'est une discussion que Mme Basalom a eue avec un ami au sujet des études de ses sœurs et du fait qu'elles n'aient jamais été encouragées à travailler qui l'a amenée à lancer le site Internet. 

L'ami en question lui a confié que ses sœurs, qui étaient les premières de la famille à obtenir un diplôme universitaire, étaient au chômage, tout simplement parce que personne ne les encourageait ou ne les motivait à travailler. 

«Beaucoup de ces filles sont très intelligentes, comme ses sœurs, qui sont très ambitieuses, mais certaines d'entre elles n'ont pas de modèles qu'elles pourraient admirer et qui seraient de nature à les inspirer. Ces filles n'ont peut-être pas eu la chance d'avoir un exemple dans leur vie. J'ai donc décidé de lancer cette plate-forme sociale», explique Balqees. 

Sa plate-forme organise également des événements en direct au cours desquels elle fait venir une personne inspirante et organise une séance en direct avec elle. 

Elle a également mis en place un événement au Pavillon saoudien de l'Expo 2020 de Dubaï et a organisé des rencontres similaires à Riyad, à La Mecque et dans d'autres villes du Golfe. 

Lors de l'événement de Dubaï, Mme Basalom a accueilli la ressortissante émiratie Manar al-Hinai, journaliste, écrivaine, auteure et chef d'entreprise plusieurs fois récompensée. Elle est également cofondatrice de Sikka, un magazine indépendant de premier plan dans le monde arabe consacré aux arts, à la culture et à la littérature. 

Elle est également cofondatrice et directrice du Gulf Art Museum, le premier musée numérique des pays arabes du Golfe, qui expose des œuvres d'artistes et de photographes de la région. Mme Al-Hinai a remporté le prestigieux Prix des femmes arabes en 2011 et en 2020. En outre, elle a été classée parmi les personnes les plus inspirantes des Émirats arabes unis en 2012 et en 2014. 

Lors de la session qui se déroulait au Bahreïn, Balqees a interviewé Wafa al-Obaidat, fondatrice et PDG de Playbook, une entreprise de technologie éducative qui vise à accélérer la croissance de la carrière des femmes. 

Wafa al-Obaidat a par ailleurs fondé l'agence de relations publiques et de design Obi & Hill. Elle anime le podcast Women's Power et a été classée parmi les cinquante femmes d'affaires les plus puissantes du Golfe. Elle est citée dans les magazines Wamda, Harper's Bazaar Arabia et Entrepreneur et a reçu plusieurs récompenses, dont le prix Pioneers of Tomorrow de Mastercard. 

Une séance à La Mecque a été organisée avec la Dr Maryam Abdullah Sorour al-Sabban, consultante et experte en administration de l'éducation, propriétaire et présidente du Musanada Center for Administrative Educational Consultations and Studies, membre du conseil consultatif d’Umm al-Qura Women's Charitable Society et d’Al-Faisaliah Women's Charitable Society, à Djeddah.  

Mme Basalom a remercié les lecteurs et les sympathisants de la plate-forme d'en avoir assuré le succès, ainsi que l'investisseur Richard Fitzgerald d'avoir financé son projet l'année dernière, après la proposition qu'elle lui avait présentée en 2021. 

«Nous lui sommes extrêmement reconnaissants pour son soutien», conclut-elle. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


La coalition arabe met en garde contre toute action militaire compromettant la désescalade au Yémen

Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
Des membres yéménites des tribus Sabahiha de Lahj lors d'un rassemblement pour manifester leur soutien au Conseil de transition du Sud (STC) dans la ville portuaire côtière d'Aden, le 14 décembre 2025. (AFP)
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  • Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a indiqué que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite pour prendre des mesures urgentes

DUBAÏ : La coalition arabe soutenant le gouvernement yéménite internationalement reconnu a averti samedi que tout mouvement militaire compromettant les efforts de désescalade serait traité immédiatement afin de protéger les civils, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

Le porte-parole de la coalition, le général de division Turki Al-Maliki, a déclaré que cet avertissement fait suite à une demande du Conseil présidentiel yéménite visant à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils dans le gouvernorat de Hadramout, face à ce qu’il a qualifié de graves violations humanitaires commises par des groupes affiliés au Conseil de transition du Sud (CTS).

Le communiqué précise que ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts conjoints et continus de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour réduire les tensions, faciliter le retrait des forces, remettre les camps militaires et permettre aux autorités locales d’exercer leurs fonctions.

Al-Maliki a réaffirmé le soutien de la coalition au gouvernement yéménite internationalement reconnu et a appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier des solutions pacifiques, selon l’agence.

Le CTS a chassé ce mois-ci le gouvernement internationalement reconnu de son siège à Aden, tout en revendiquant un contrôle étendu sur le sud du pays.

L’Arabie saoudite a appelé les forces du CTS à se retirer des zones qu’elles ont prises plus tôt en décembre dans les provinces orientales de Hadramout et d’Al-Mahra.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis saluent les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la stabilité au Yémen

Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
Les Émirats arabes unis ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen. (WAM)
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  • Les Émirats arabes unis ont salué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis ont salué vendredi les efforts de l’Arabie saoudite pour soutenir la sécurité et la stabilité au Yémen, a rapporté l’agence de presse officielle WAM.

Dans un communiqué, les Émirats ont loué le rôle constructif du Royaume dans la promotion des intérêts du peuple yéménite et dans le soutien de leurs aspirations légitimes à la stabilité et à la prospérité.

Les Émirats ont également réaffirmé leur engagement à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer la stabilité et le développement au Yémen, en soulignant leur appui aux efforts contribuant à la sécurité et à la prospérité régionales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban adopte le projet de loi sur le gap financier malgré l’opposition du Hezbollah et des Forces libanaises

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam s'exprimant lors d'une conférence de presse après une réunion du Conseil des ministres à Beyrouth, le 26 décembre 2025. (AFP)
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  • Le texte vise à trancher le sort de milliards de dollars de dépôts bloqués et devenus inaccessibles pour les citoyens libanais depuis l’effondrement financier du pays

BEYROUTH : Le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi un projet de loi controversé visant à encadrer la relance financière et à restituer les dépôts bancaires gelés aux citoyens. Cette décision est perçue comme une étape clé dans les réformes économiques longtemps retardées et exigées par le Fonds monétaire international (FMI).

Le texte a été adopté par 13 voix pour et neuf contre, à l’issue de discussions marathon autour du projet de loi dit du « gap financier » ou de récupération des dépôts, bloqué depuis des années après l’éclatement de la crise bancaire en 2019. Les ministres de la Culture et des Affaires étrangères étaient absents de la séance.

La législation vise à déterminer le sort de milliards de dollars de dépôts devenus inaccessibles pour les Libanais durant l’effondrement financier du pays.

Le projet a été rejeté par trois ministres des Forces libanaises, trois ministres du Hezbollah et du mouvement Amal, ainsi que par la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, le ministre des Télécommunications, Charles Al-Hajj, et le ministre de la Justice, Adel Nassar.

Le ministre des Finances, Yassin Jaber, a rompu avec ses alliés du Hezbollah et d’Amal en votant en faveur du texte. Il a justifié sa position par « l’intérêt financier suprême du Liban et ses engagements envers le FMI et la communauté internationale ».

Le projet de loi a suscité une vive colère parmi les déposants, qui rejettent toute tentative de leur faire porter la responsabilité de l’effondrement financier. Il a également provoqué de fortes critiques de l’Association des banques et de plusieurs blocs parlementaires, alimentant les craintes d’une bataille politique intense au Parlement, à l’approche des élections prévues dans six mois.

Le Premier ministre Nawaf Salam a confirmé que le Conseil des ministres avait approuvé le texte et l’avait transmis au Parlement pour débat et amendements avant son adoption définitive. Cherchant à apaiser les inquiétudes de l’opinion publique, il a souligné que la loi prévoit des audits judiciaires et des mécanismes de reddition des comptes.

« Les déposants dont les comptes sont inférieurs à 100 000 dollars seront intégralement remboursés, avec intérêts et sans aucune décote », a déclaré Salam. « Les grands déposants percevront également leurs premiers 100 000 dollars en totalité, le reste étant converti en obligations négociables garanties par les actifs de la Banque centrale, estimés à environ 50 milliards de dollars. »

Il a ajouté que les détenteurs d’obligations recevront un premier versement de 2 % après l’achèvement de la première tranche de remboursements.

La loi comprend également une clause de responsabilité pénale. « Toute personne ayant transféré illégalement des fonds à l’étranger ou bénéficié de profits injustifiés sera sanctionnée par une amende de 30 % », a indiqué Salam.

Il a insisté sur le fait que les réserves d’or du Liban resteront intactes. « Une disposition claire réaffirme la loi de 1986 interdisant la vente ou la mise en gage de l’or sans l’approbation du Parlement », a-t-il déclaré, balayant les spéculations sur une utilisation de ces réserves pour couvrir les pertes financières.

Reconnaissant que la loi n’est pas parfaite, Salam l’a néanmoins qualifiée de « pas équitable vers la restitution des droits ».

« La crédibilité du secteur bancaire a été gravement entamée. Cette loi vise à la restaurer en valorisant les actifs, en recapitalisant les banques et en mettant fin à la dépendance dangereuse du Liban à l’économie du cash », a-t-il expliqué. « Chaque jour de retard érode davantage les droits des citoyens. »

Si l’Association des banques n’a pas publié de réaction immédiate après le vote, elle avait auparavant affirmé, lors des discussions, que la loi détruirait les dépôts restants. Les représentants du secteur estiment que les banques auraient du mal à réunir plus de 20 milliards de dollars pour financer la première tranche de remboursements, accusant l’État de se dédouaner de ses responsabilités tout en accordant de facto une amnistie à des décennies de mauvaise gestion financière et de corruption.

Le sort du texte repose désormais sur le Parlement, où les rivalités politiques à l’approche des élections de 2025 pourraient compliquer ou retarder son adoption.

Le secteur bancaire libanais est au cœur de l’effondrement économique du pays, avec des contrôles informels des capitaux privant les déposants de leurs économies et une confiance en chute libre dans les institutions de l’État. Les donateurs internationaux, dont le FMI, conditionnent toute aide financière à des réformes profondes du secteur. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com