«Art and Sea» reflète la durabilité marine de Djeddah

Plusieurs artistes saoudiennes ont illustré le concept de durabilité de l'industrie maritime dans leurs peintures à l'espace «Art and Sea», qui fait partie de l'exposition de la Conférence sur l'industrie maritime durable, inaugurée lundi à Djeddah. (SPA)
Plusieurs artistes saoudiennes ont illustré le concept de durabilité de l'industrie maritime dans leurs peintures à l'espace «Art and Sea», qui fait partie de l'exposition de la Conférence sur l'industrie maritime durable, inaugurée lundi à Djeddah. (SPA)
Plusieurs artistes saoudiennes ont illustré le concept de durabilité de l'industrie maritime dans leurs peintures à l'espace «Art and Sea», qui fait partie de l'exposition de la Conférence sur l'industrie maritime durable, inaugurée lundi à Djeddah. (SPA)
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Plusieurs artistes saoudiennes ont illustré le concept de durabilité de l'industrie maritime dans leurs peintures à l'espace «Art and Sea», qui fait partie de l'exposition de la Conférence sur l'industrie maritime durable, inaugurée lundi à Djeddah. (SPA)
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Publié le Vendredi 08 septembre 2023

«Art and Sea» reflète la durabilité marine de Djeddah

  • Les artistes participantes ont laissé libre cours à leur créativité pour recréer des scènes mettant en valeur la biodiversité de la mer Rouge 
  • Certaines peintures montrent des créatures marines effectuant un mouvement circulaire continu, symbolisant la durabilité 

RIYAD: Des artistes saoudiennes ont illustré le concept de durabilité de l'industrie maritime dans leurs peintures à l’espace «Art and Sea», qui fait partie de l'exposition de la Conférence sur l'industrie maritime durable, inaugurée lundi à Djeddah. 

Les artistes participantes ont laissé libre cours à leur créativité pour recréer des scènes mettant en valeur la biodiversité de la mer Rouge. Lors de la phase de planification, elles ont veillé à ce que leurs œuvres s'alignent sur le thème général de la conférence. 

Certaines peintures montrent des créatures marines effectuant un mouvement circulaire continu, symbolisant la durabilité, tandis que les couleurs utilisées sont le vert et le bleu afin de correspondre au thème de la conférence. D'autres œuvres d'art représentent des requins dans les eaux profondes de la mer, tandis que les rayons du soleil se reflètent sur les vagues calmes. La plupart des peintures s'inspirent de l'importance de la durabilité dans l'industrie maritime, de la préservation de l'environnement et de la protection des créatures qui y vivent. 

Les créations artistiques incluent également la représentation du poisson appelé «Bagrus» évoluant dans les profondeurs de la mer Rouge, un environnement riche en faune marine et en récifs coralliens. Elles dépeignent des dauphins sautant gracieusement au-dessus des vagues dans des couleurs éblouissantes, des méduses de la mer Rouge arborant leurs teintes vives, ainsi que des raies pastenagues évoluant en un mouvement harmonieux. 

Les œuvres d'art exposées pour Art and Sea ont captivé les participants à la conférence, qui ont fait l'éloge de leur beauté et félicité les artistes saoudiennes qui brillent dans ce domaine. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Pour ses 40 ans, "Dragon Ball" s'offre un jeu vidéo et une nouvelle série

Des visiteurs jouent au jeu 'Dragon Ball - Sparking ! Zero" sur le stand de Bandai Namco Entertainment lors de la journée des médias du salon des jeux vidéo Gamescom à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 août 2024. (AFP)
Des visiteurs jouent au jeu 'Dragon Ball - Sparking ! Zero" sur le stand de Bandai Namco Entertainment lors de la journée des médias du salon des jeux vidéo Gamescom à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 août 2024. (AFP)
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  • Très attendu par les fans, "Dragon Ball: Sparking! ZERO" sort vendredi et promet des affrontements nerveux et pyrotechniques entre les 182 personnages du jeu
  • "C'est un lancement très important pour nous et on espère qu'il marchera", explique à l'AFP Maurice Fontaine, chef de produit en France pour Bandai Namco, l'éditeur du jeu

PARIS: Un jeu vidéo ambitieux, une nouvelle série d'animation... alors que "Dragon Ball" souffle ses 40 bougies en novembre, l'univers imaginé par le japonais Akira Toriyama ne s'est jamais aussi bien porté, malgré la récente disparition de son auteur et des interrogations sur son avenir.

Très attendu par les fans, "Dragon Ball: Sparking! ZERO" sort vendredi et promet des affrontements nerveux et pyrotechniques entre les 182 personnages du jeu - un record -, tous issus du manga mais également des nombreux films et séries de la franchise.

"C'est un lancement très important pour nous et on espère qu'il marchera", explique à l'AFP Maurice Fontaine, chef de produit en France pour Bandai Namco, l'éditeur du jeu.

Il sera disponible sur PC, Playstation 5 et Xbox Series X/S.

"Dragon Ball" - série qui narre les aventures de Son Goku, jeune prodige des arts martiaux qui protège la Terre d'ennemis maléfiques - compte plus d'une centaine de jeux vidéo depuis 1986, vendus à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires dans le monde.

Pour Tadashi Sudo, journaliste et spécialiste des dessins animés, "la structure de l'œuvre, avec de très nombreux combats, et le fait que les personnages grandissent et évoluent" en font le terreau parfait pour des adaptations vidéoludiques.

"Mon premier contact avec la série a été les jeux vidéo", confirme à l'AFP Tsutomu Tanaka, étudiant japonais de 19 ans, qui souligne "la simplicité de l'histoire" et "le caractère des personnages, facile à cerner".

Avec "Dragon Ball: Sparking! ZERO", Bandai Namco a voulu renouer avec les jeux de combats en 3D, dans la lignée des jeux "Budokai Tenkaichi" sortis dans les années 2000 sur Playstation 2, qui figurent parmi les plus populaires de la série.

- Immense popularité -

Ce choix semble lui sourire puisque le jeu été bien reçu par la presse spécialisée, affichant mardi une note de 83 sur 100 sur le site d'agrégation d'avis Metacritic, sur la base de 48 critiques.

Seul regret pour les fans français: le titre ne propose pas les voix françaises qu'ont connues ceux qui ont grandi avec l'émission de TF1 "Club Dorothée" dans les années 1990, malgré un appel lancé par des créateurs de contenu comme le "Joueur du Grenier" (3,8 millions d'abonnés sur YouTube).

A partir de vendredi également, "Dragon Ball Daima", nouvelle série d'animation proposant des versions rajeunies des personnages, sera diffusée en France sur plusieurs plateformes dont Netflix et la chaine payante Mangas.

"Dragon Ball Super", suite du manga parmi les plus vendus de tous les temps jusqu'alors supervisée par Akira Toriyama, connaitra également de nouveaux chapitres malgré la mort du créateur de la saga à l'âge de 68 ans le 1er mars.

Son décès avait provoqué une vague d'émotion mondiale, reflétant l'immense popularité toujours intacte de son univers.

"C'est une œuvre que la génération de mon père aimait beaucoup, donc on les regardait en famille", se souvient Ayase, trentenaire japonaise pour qui la série "fait partie de notre vie".

- "Machine commerciale" -

L'Arabie saoudite a également annoncé en mars la construction du premier parc d'attractions au monde inspiré de Dragon Ball, dont la date d'ouverture n'est pas encore connue.

"La machine commerciale est déjà en place", constate Tadashi Sudo, pour qui l'avenir à court terme de la franchise semble assuré.

Mais "le défi à venir sera de voir si la créativité peut être maintenue sans Toriyama".

"Si les nouvelles idées cessent d'émerger, tout pourrait devenir répétitif et il pourrait être difficile de séduire les nouvelles générations" note-t-il.

Le journaliste s'inquiète également de la bataille liée aux droits de l'œuvre entre la Shueisha (maison d'édition qui détient l'hebdomadaire japonais "Shonen Jump", qui a publié le manga pour la première fois il y a 40 ans) et Capsule Corporation Tokyo, fondée par un ancien éditeur de la Shueisha et proche du créateur de "Dragon Ball".

"Tant que Toriyama était présent, toutes les grandes décisions lui revenaient en dernier ressort, ce qui réduisait les risques de conflits", affirme Tadashi Sudo.

Sa disparition "pourrait compromettre la cohérence et la pérennité de la franchise".


Le hackathon des applications spatiales de la NASA se termine à Djeddah

Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université de commerce et de technologie. (Fournie)
Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université de commerce et de technologie. (Fournie)
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  • Cet événement a rassemblé les plus grands esprits de la science et de la technologie pour relever des défis spatiaux concrets.
  • Un jury a évalué les projets sur la base de l'innovation, de la faisabilité, de l'impact et de l'exécution.

JEDDAH : Le hackathon NASA International Space Apps Challenge s'est achevé mardi soir à Jeddah, après avoir eu pour objectif de sensibiliser aux sciences de la Terre et de l'espace, aux données de la NASA et à l'exploration.

Organisé par Geeks Valley avec le soutien de l'Agence spatiale saoudienne et de la Commission des communications, de l'espace et de la technologie, cet événement a rassemblé les plus grands esprits de la science et de la technologie pour relever des défis spatiaux concrets.

Douze équipes, comprenant 50 participants, ont collaboré pendant deux jours sous la direction d'experts de l'Université des affaires et de la technologie.

Un jury a évalué les projets sur la base de l'innovation, de la faisabilité, de l'impact et de l'exécution.

Les gagnants ont développé « Vitanova », un jeu vidéo dont l'histoire repose sur une sensibilisation au changement climatique. Le jeu invite les joueurs à utiliser des énergies renouvelables et à comprendre l'impact environnemental des choix qu'ils font.

L'équipe arrivée en deuxième position a mis au point une solution pour protéger les panneaux solaires des tempêtes de poussière, prolongeant ainsi leur durée de vie dans des environnements difficiles.

L'équipe classée troisième a créé « ZeroG Arena », un jeu permettant aux astronautes de lutter contre l'ennui pendant les missions spatiales grâce à des défis compétitifs dans un environnement de microgravité.

L'université de commerce et de technologie a honoré Ali Mohammed Al-Masari, le plus jeune participant, en reconnaissance de ses contributions.

Les gagnants ont reçu des certificats et des opportunités de mentorat, ouvrant la voie à de futures collaborations. 


Des archéologues discutent des dernières découvertes d'Al-Faw, un site inscrit sur la liste de l'Unesco

Les participants ont été invités à se rendre sur le terrain à Al-Faw, ce qui leur a permis de découvrir les efforts de préservation en cours et l'histoire du site. (Photo fournie)
Les participants ont été invités à se rendre sur le terrain à Al-Faw, ce qui leur a permis de découvrir les efforts de préservation en cours et l'histoire du site. (Photo fournie)
La Commission saoudienne du patrimoine a organisé la Conférence internationale pour la recherche archéologique d'Al-Faw mardi à Riyad. (Photo fournie)
La Commission saoudienne du patrimoine a organisé la Conférence internationale pour la recherche archéologique d'Al-Faw mardi à Riyad. (Photo fournie)
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  • Les découvertes récentes ont changé notre compréhension des anciennes civilisations de la région
  • Elles offrent, par ailleurs, de nouvelles perspectives sur les réseaux de commerce et de communication dans la région à l'époque

RIYAD: Des experts se sont réunis, lors d'une conférence internationale à Riyad mardi, pour discuter des derniers secrets historiques mis au jour sur le site archéologique d'Al-Faw en Arabie saoudite, notamment des informations sur le réseau complexe de routes commerciales qui s'y croisaient et sur les échanges culturels qui y prenaient place.

Cet événement, organisé par la Commission saoudienne du patrimoine, fait suite à l'inscription, en juillet, du site d'Al-Faw sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il s'agit du huitième site du Royaume à obtenir cette reconnaissance.

Ajab al-Otaibi, directeur du département de documentation et de recherche archéologiques de la commission, évoque la manière dont les découvertes récentes ont changé notre compréhension des anciennes civilisations de la région.

«Les fouilles les plus récentes ont révélé un réseau complexe de routes commerciales et d'échanges culturels qui reliaient Al-Faw à d'autres royaumes de la péninsule Arabique et au-delà», a-t-il déclaré.

«Ces découvertes ont considérablement modifié notre compréhension de la dynamique sociale et économique de la région au cours de l'Antiquité.»

Les découvertes offrent de nouvelles perspectives sur les réseaux de commerce et de communication dans la région à l'époque, et permettent de mieux comprendre les communautés qui y vivaient, a-t-il ajouté.

Noura al-Khamees, directrice générale du secteur du patrimoine mondial à la Commission, s'est félicitée de la reconnaissance du site par l'Unesco.

«L'inscription d'Al-Faw sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco confirme l'importance du site pour le monde entier», a-t-elle déclaré.

«Il s'agit non seulement d'un témoignage de la grande histoire et de l'importance du site, mais aussi d'une reconnaissance mondiale de la gestion, de la conservation, de la protection, de la recherche et de la mise en valeur d'Al-Faw sous l'égide de l'Arabie saoudite.»

L'un des thèmes spécifiques abordés lors de la conférence était l'art rupestre et les inscriptions découverts sur le site, qui, selon les experts, fournissent des informations précieuses sur la vie des anciens habitants d'Al-Faw.

Les participants ont été invités à se rendre sur le site pour constater par eux-mêmes les efforts de préservation en cours et découvrir l'histoire qu'il révèle.

Selon les organisateurs, Al-Faw est plus qu'un simple site archéologique, c'est un symbole de l'engagement de l'Arabie saoudite à préserver et à partager son patrimoine culturel avec le monde entier.

Al-Faw se trouve dans le Wadi ad-Dawasir, à environ 700 kilomètres au sud-ouest de Riyad, à l'intersection du désert du Quart vide et de la chaîne de montagnes Tuwaiq. Il contient environ 12 000 objets archéologiques et son histoire remonte à plus de 6 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com