McDonald's réduit la taille du Big Tasty: la «shrinkflation» fait réagir les internautes

Lorsque le Big Tasty de McDonald's devient soudainement le Big «Petit» Tasty, les internautes crient à la «réduflation». (Photo, AFP)
Lorsque le Big Tasty de McDonald's devient soudainement le Big «Petit» Tasty, les internautes crient à la «réduflation». (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 13 septembre 2023

McDonald's réduit la taille du Big Tasty: la «shrinkflation» fait réagir les internautes

  • Cette modification a engendré des accusations de «réduflation», une pratique courante dans l'industrie agroalimentaire
  • McDonald's se défend en arguant que la version à une seule viande est proposée à un prix plus abordable pour le consommateur

PARIS: C'est une nouvelle qui n'a pas manqué de faire vibrer les aficionados du Big Tasty. Depuis son retour au menu des 1 550 McDonald’s de France, le célèbre burger a subi un lifting inattendu. Les réseaux sociaux sont en ébullition; les internautes expriment leur surprise et leur déception face à ce changement impromptu.

La révolution réside dans la nouvelle déclinaison du Big Tasty, qui se présente désormais en deux versions. La première, baptisée «deux viandes», offre une expérience calorique plus généreuse et, par conséquent, un tarif un peu plus élevé. De son côté, le Big Tasty traditionnel voit sa taille – et son apport calorique – réduite, passant de 868 à 663 calories. Même le pain a subi une transformation.

Cette modification a engendré des accusations de «réduflation», une pratique courante dans l'industrie agroalimentaire. Elle consiste à réduire la taille d'un produit sans que le prix ne suive la même courbe descendante. Contacté par Le Figaro, McDonald's se défend en arguant que la version à une seule viande est proposée à un prix plus abordable pour le consommateur. Cependant, il semblerait que, sur le terrain, la réalité soit nuancée. En effet, les prix ne sont pas dictés uniformément par la direction de McDonald's, mais ils sont laissés à la discrétion des restaurants franchisés. Certains établissements n'ont pas ajusté le prix de leur Big Tasty en proportion de la réduction du produit.

La «réduflation» devient un sujet de préoccupation majeure dans la lutte contre la hausse des prix alimentaires. Les autorités et les distributeurs exhortent les industriels à plus de transparence sur cette pratique. 

Une pratique sous le feu des projecteurs

La «réduflation», en anglais «shrinkflation» (mot formé par la contraction de shrink, «rétrécir», et d’inflation), consiste à réduire les quantités vendues pour masquer une éventuelle augmentation des prix. Bien qu’elle soit légalement acceptable si le poids du produit est modifié, elle peut induire en erreur les consommateurs. Cette pratique peut toucher de nombreux produits de grande consommation.

«Ce ne sont pas des centaines et des centaines de produits, mais c'est vrai qu'il y a certaines multinationales qui jouent à ce jeu», explique sur BFM TV Michel Biero, directeur exécutif des achats et du marketing de Lidl, qui qualifie la pratique de «vol».

Face à la hausse des prix alimentaires, la «réduflation» est devenue un important sujet de préoccupation. Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, annonce son intention de déposer une proposition de loi pour considérer le principe de «réduflation» comme trompeur et pour l’interdire.

Le PDG de l’enseigne Carrefour, Alexandre Bompard, affirme que dès lundi, ses magasins afficheront les produits concernés par la «réduflation», avec une mention explicite. Cette initiative a été saluée par Michel-Édouard Leclerc.

Ainsi, une plus grande transparence est attendue de l'industrie alimentaire à une époque où les consommateurs se penchent de plus en plus sur les produits qu'ils achètent. Les petites modifications ne passent plus inaperçues et elles ont parfois de grandes conséquences.


Meurtre de Matisse à Châteauroux: un adolescent et sa mère mis en examen

La mort de Matisse survient après plusieurs faits de violences entre jeunes, comme le passage à tabac mortel à Viry-Châtillon de Shemseddine, 15 ans, près de son collège. (AFP)
La mort de Matisse survient après plusieurs faits de violences entre jeunes, comme le passage à tabac mortel à Viry-Châtillon de Shemseddine, 15 ans, près de son collège. (AFP)
Short Url
  • Le mineur et sa mère sont tous deux de nationalité afghane et en situation régulière sur le sol français, selon la magistrate
  • La victime est décédée en raison de «plusieurs plaies perforantes», dont une ayant «atteint directement le coeur»

ORLEANS: Un adolescent de 15 ans a été mis en examen lundi soir pour "meurtre" et écroué, deux jours après le meurtre à l'arme blanche du jeune Matisse à Châteauroux qui a choqué cette commune de l'Indre et relancé le débat sur la violence chez certains jeunes.

La mère, âgée de 37 ans, a quant à elle été mise en examen pour "violences volontaires" sur "personne vulnérable", pour avoir "asséné des gifles à la victime", Matisse, 16 ans, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République à Bourges, Céline Visiedo, qui a repris le dossier.

Le mineur et sa mère sont tous deux de nationalité afghane et en situation régulière sur le sol français, selon la magistrate.

Matisse et le suspect "se connaissaient et s'étaient réciproquement insultés avant" la rixe mortelle survenue samedi vers 17H30 près du quartier de Saint-Denis, à Châteauroux, paisible ville de quelque 43 000 habitants, selon la magistrate.

D'après le suspect, lors de cet affrontement, Matisse lui aurait donné un coup de poing. "Pris par la colère", le suspect serait rentré chez lui pour prendre "une lame de couteau" et aurait asséné "plusieurs coups de couteau à la victime avant de s'enfuir", selon la même source.

La victime est décédée en raison de "plusieurs plaies perforantes", dont une ayant "atteint directement le coeur", a-t-elle précisé.

"La mère du mineur, qui suivait celui-ci, a asséné à son tour des gifles à la victime", a souligné Mme Visiedo.

Le suspect, qui n'avait pas de condamnation à son casier judiciaire, venait cependant d'être mis en examen le 22 avril pour "vol avec violence en réunion" par le juge d'instruction de Châteauroux. Il était placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette procédure.

Appel au calme 

La rixe n'avait "rien à voir avec l'islamisme, il n'y a aucun caractère religieux", a assuré une source proche de l'enquête interrogée par l'AFP.

Le fait que le mineur soit de nationalité afghane a néanmoins conduit plusieurs figures de la droite et de l'extrême droite à dénoncer la "politique migratoire" du gouvernement.

Au micro de RTL, le père de Matisse, Christophe Marchais, a mis en garde: "Ne mélangeons pas tout. Faites attention à tous les bords de droite ou d'ailleurs qui s'approprient ce genre de chose."

Le préfet de l'Indre, Thibault Lanxade, a appelé "chacun au calme et à la dignité", selon un communiqué de la préfecture, précisant que "les effectifs de la police de Châteauroux restent largement déployés (...) pour assurer le calme."

«Ultraviolence» des jeunes

Le quartier Saint-Denis est "un quartier résidentiel classique", qui n'est pas "classé en politique prioritaire", a souligné le maire Gil Avérous.

Lundi, des riverains et des proches ont déposé des roses blanches à l'angle de la rue où Matisse a été pris en charge par les secours, ainsi que devant le restaurant du père de la victime, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Ca fait plaisir, ça nous montre que beaucoup de gens nous soutiennent et aimaient +Matou+, Matisse", souffle son père.

Le maire de Châteauroux s'est ému du fait que le mineur suspect avait été interpellé "à deux reprises" ces dernières semaines. "Et quelques jours après, le même jeune se retrouve dans la rue avec un couteau", a-t-il dit à la presse.

"Les deux protagonistes, auteur comme victime, ont 15 ans. C'est pour moi la preuve de l'ensauvagement, de l'ultraviolence qu'est en train de connaître notre société chez les mineurs", a estimé M. Avérous.

La mort de Matisse survient après plusieurs faits de violences entre jeunes, comme le passage à tabac mortel à Viry-Châtillon de Shemseddine, 15 ans, près de son collège.

Après avoir appelé à la "mobilisation générale", le Premier ministre Gabriel Attal a débuté lundi ses consultations des groupes politiques autour de ses propositions destinées à endiguer la violence d'une partie de la jeunesse.


« Apologie du terrorisme »: les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan entendues par la police

Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont entendues mardi par la police dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise qui appelle à un rassemblement de soutien. (AFP).
Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont entendues mardi par la police dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise qui appelle à un rassemblement de soutien. (AFP).
Short Url
  • La cheffe des députés LFI Mathilde Panot est convoquée pour s'expliquer sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour où le Hamas a mené une attaque sans précédent contre Israël
  • Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du mouvement islamiste, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes"

PARIS: Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan sont entendues mardi par la police dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient, des convocations qualifiées de "censure" par La France insoumise qui appelle à un rassemblement de soutien.

Le rassemblement est organisé à 8H30, près du tribunal de Paris et des locaux de la police judiciaire, dans le XVIIe arrondissement de la capitale.

La cheffe des députés LFI Mathilde Panot est convoquée pour s'expliquer sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour où le Hamas a mené une attaque sans précédent contre Israël.

Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du mouvement islamiste, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes", et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens.

La députée du Val-de-Marne doit prendre la parole mardi matin lors du rassemblement.

La militante franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste LFI de Manon Aubry aux élections européennes du 9 juin, est, elle, convoquée pour des propos tenus entre le 5 novembre et le 1er décembre.

Rima Hassan, juriste de 32 ans, a été notamment critiquée pour avoir dit, dans une interview accordée fin novembre au média Le Crayon, qu'il était "vrai" que le Hamas mène une action légitime.

L'intéressée dénonce un montage trompeur de sa réponse.

Dans un communiqué commun publié avec elle lundi soir, Le Crayon indique avoir remis "l'intégralité de cet entretien" à la candidate "afin qu'elle puisse s'en prévaloir dans le cadre exclusif des actions judiciaires qu'elle aura à mener".

Plainte contre Mélenchon 

Les Insoumis, qui qualifient de "génocide" la situation à Gaza et ont fait de la défense de la cause palestinienne le grand axe de leur campagne, dénoncent une "dérive autoritaire" et une instrumentalisation de la justice pour faire taire les voix pro-palestiniennes.

Dans leur viseur également, la double annulation il y a une dizaine de jours d'une conférence que Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon devaient donner à Lille sur la situation au Proche-Orient.

Ils fustigent aussi la plainte pour "injure publique" annoncée par la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau contre Jean-Luc Mélenchon, qui avait dressé un parallèle entre le président de l'université de Lille et le nazi Adolf Eichmann après l'annulation de sa conférence.

Et la condamnation d'un responsable de la CGT à un an de prison avec sursis, encore pour "apologie du terrorisme", pour des propos tenus dans un tract de soutien aux Palestiniens.

Recours abusifs

Rima Hassan a déploré lundi "une criminalisation des voix qui s'expriment sur la question palestinienne", tout en reconnaissant que "les enquêteurs font simplement leur travail" après les "recours abusifs" d'organisations pro-israéliennes.

"Les convocations judiciaires sont à l'initiative de l'Organisation juive européenne" (OJE), avait assuré la semaine dernière le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.

Comme plusieurs représentants du mouvement, Mathilde Panot a bien fait l'objet d'une plainte de l'OJE concernant des propos tenus après l'attaque du 7 octobre.

Dans une tribune, plusieurs personnalités de gauche, comme le rappeur Médine, ont appelé au rassemblement de mardi. Parmi elles, des députés comme Philippe Brun (PS) ou l'écologiste Sandrine Rousseau.

Depuis le 7 octobre, le nombre de signalements et plaintes pour "apologie du terrorisme" a explosé: au parquet de Paris, qui gère la majorité de ces affaires, on compte 386 saisines à ce jour en lien avec ce conflit.

A titre de comparaison, pour l'année 2022, le pôle haine en ligne avait été saisi 500 fois, toutes affaires confondues.

Sur le sujet "très sensible" de la guerre opposant Israël au mouvement islamiste palestinien, objet de polémiques à répétition en France, une enquête est quasiment systématiquement ouverte, et les personnes visées auditionnées par la police, explique à l'AFP une source judiciaire. Elle insiste sur le fait qu'une convocation ne présume en rien de la culpabilité.


Sorbonne: les militants pro-palestiniens dispersés par la police

Des étudiants crient des slogans et agitent la main alors qu'ils participent à un rassemblement de soutien aux Palestiniens à l'Université de la Sorbonne à Paris le 29 avril 2024. (Photo, AFP)
Des étudiants crient des slogans et agitent la main alors qu'ils participent à un rassemblement de soutien aux Palestiniens à l'Université de la Sorbonne à Paris le 29 avril 2024. (Photo, AFP)
Short Url
  • Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur des locaux historiques de la Sorbonne, dans le Quartier Latin, encadrés par les forces de l'ordre
  • Selon le rectorat, une trentaine de militants s'étaient rassemblés à l'intérieur de l'université, où neuf tentes ont été installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol. Selon un manifestant

PARIS: Des militants pro-palestiniens qui s'étaient rassemblés lundi à l'intérieur (avec des tentes) et devant la Sorbonne à Paris ont été dispersés par les forces de l'ordre, quelques jours après une mobilisation pro-Gaza sous tension à Sciences Po Paris.

Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur des locaux historiques de la Sorbonne, dans le Quartier Latin, encadrés par les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Nous étions une cinquantaine de personnes quand les forces de l'ordre sont arrivées en courant à l'intérieur de la cour. L'évacuation a été assez brutale avec une dizaine de personnes traînées au sol. Il n'y a pas eu d'interpellations", a déclaré à l'AFP Rémi, 20 ans, étudiant en troisième année d'histoire et de géographie, qui faisait partie des manifestants délogés.

La préfecture de police a évoqué une "opération, qui a duré seulement quelques minutes" et "s’est faite dans le calme, sans incident".

Le Premier ministre Gabriel Attal a "demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement", comme "il l'avait demandé pour Sciences Po vendredi", a fait savoir son entourage. "Il suit la situation de près, il est en lien avec la préfecture de police".

La région Ile-de-France a annoncé lundi qu'elle "suspend(ait)" ses financements à destination de Sciences Po Paris, soit un million d'euros "prévu pour 2024 dans le cadre du CPER (contrat de plan État-région)", a précisé à l'AFP l'entourage de sa présidente Valérie Pécresse.

Concernant la Sorbonne, le rectorat de Paris a précisé à l'AFP que les cours reprendront mardi, après une fermeture de l'université lundi après-midi.

"Rejoignez-nous" 

Selon le rectorat, une trentaine de militants s'étaient rassemblés à l'intérieur de l'université, où neuf tentes ont été installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol. Selon un manifestant, les tentes étaient entre 20 et 30.

"Israël assassin, Sorbonne complice!" ou "Ne nous regardez pas, rejoignez-nous!" ont scandé des manifestants devant la Sorbonne, en présence notamment des députés LFI Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas.

Un groupe de huit personnes du syndicat étudiant UNI (classé à droite) a brièvement déployé des affiches à l'effigie de Jean-Luc Mélenchon et Louis Boyard où l'on pouvait lire "Wokistes, islamogauchistes, stop!".

La foule a atteint quelque 300 personnes en milieu d'après-midi, encadrées par la police. Les manifestants se sont dispersés vers 18H00, a constaté l'AFP.

"On est là suite à l'appel des étudiants de Harvard, Columbia", a déclaré à l'AFP Lorélia Fréjo, étudiante à Paris-1 et militante de l'organisation étudiante Le Poing Levé. "Après les actions à Sciences Po, on est là pour que ça continue".

Les interventions policières dans ce lieu hautement symbolique des révoltes étudiantes sont rares. Celle-ci intervient quelques jours après les tensions survenues à Sciences Po Paris autour de la mobilisation d'une partie de ses étudiants emmenés par le Comité Palestine de l'établissement.

Ceux-ci se réclament des contestations qui agitent de prestigieux campus américains, provoquant un vif débat politique outre-atlantique.

A Saint-Etienne, une quinzaine d'étudiants pro-palestiniens bloquent depuis lundi matin le campus de Sciences Po Lyon, où ont été érigées des barrières de poubelles et une bannière "Stop au génocide à Gaza", a constaté l'AFP.

Appels à intensifier la mobilisation

Accusée par l'exécutif et les oppositions de droite de souffler sur les braises de la contestation, LFI a souhaité lundi que les mobilisations pour Gaza "prennent de l'ampleur" dans les universités et ailleurs.

Le syndicat lycéen USL a appelé les lycéens à la "mobilisation dans les établissements pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la reconnaissance de l'Etat palestinien et l'arrêt de la colonisation".

Ce week-end, des syndicats d'étudiants, comme l'Unef ou l'Union étudiante, avaient appelé à "intensifier dès lundi la mobilisation sur les lieux d'études".

Les organisations de jeunesse favorables à la mobilisation pro-palestinienne se heurtent à la volonté du gouvernement de veiller à ce que le mouvement parti des Etats-Unis ne se propage à la France, alors que l'année universitaire touche à sa fin.