A Marseille, le pape conclut un voyage consacré aux migrants par une messe géante

Le pape François, à côté de l'archevêque de Marseille et cardinal Jean-Marc Aveline (à gauche), prononce un discours alors qu'il participe à une prière mariale avec le clergé diocésain et les fidèles à la basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille, dans le sud de la France, le 22 septembre 2023. (Photo Andreas Solaro AFP)
Le pape François, à côté de l'archevêque de Marseille et cardinal Jean-Marc Aveline (à gauche), prononce un discours alors qu'il participe à une prière mariale avec le clergé diocésain et les fidèles à la basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille, dans le sud de la France, le 22 septembre 2023. (Photo Andreas Solaro AFP)
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Publié le Samedi 23 septembre 2023

A Marseille, le pape conclut un voyage consacré aux migrants par une messe géante

  • Le pape François achève samedi sa visite à Marseille, où il a une nouvelle fois dénoncé le sort réservé aux migrants
  • Devant la basilique Notre-Dame de la Garde qui symbolise la ville, Jorge Bergoglio a rendu hommage aux secouristes qui «sauvent les migrants» en mer et dénoncé les «gestes de haine» de ceux qui leur mettent des bâtons dans les roues

MARSEILLE, France : Accueilli en rock-star, le pape François a conclu samedi par une messe géante au stade Vélodrome de Marseille une visite dans la deuxième ville de France largement dominée par la dénonciation du sort réservé aux migrants.

C'était la dernière étape d'une visite de deux jours dans la cité phocéenne, que le pape a quitté en avion à 19H30 après un bref entretien, dans un salon de l'aéroport, avec le président français Emmanuel Macron.

"Bonjour Marseille, bonjour la France", avait lancé le souverain pontife quelques heures plus tôt, en ouverture de la messe, devant près de 60.000 fidèles, en présence du chef de l'Etat et de son épouse Brigitte, au milieu d'un dispositif de sécurité "hors norme", selon les autorités.

Sous un grand soleil, le chef de l'Eglise catholique a été acclamé en faisant en papamobile le tour de la pelouse de l'antre de l'Olympique de Marseille, emblématique club de football de la ville, accueilli par des "tifos" (messages dessinés par la foule) et notamment un immense "Merci".

Dans son homélie, il a dénoncé le "tragique rejet de la vie humaine, qui est aujourd'hui refusée à nombre de personnes qui émigrent", martelant une dernière fois ce message d'accueil des migrants qui a scandé son séjour de moins de 48 heures dans ce grand port de la Méditerranée, à l'histoire et à la population façonnées par les migrations.

Dans la matinée, il avait clôturé par un long discours les "Rencontres méditerranéennes" qui ont rassemblé pendant une semaine 70 évêques et jeunes du pourtour de cette mer marquée par la présence des trois grandes religions monothéistes.

"Ceux qui risquent leur vie en mer n'envahissent pas, ils cherchent hospitalité", a-t-il lancé, estimant que ce processus doit être géré "avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives".

«Peur et indifférence»

Un écho à ses déclarations de vendredi, quand il avait fustigé dès son arrivée la "peur" et "l'indifférence" face au sort de ceux qui cherchent à traverser la Méditerranée, fuyant la guerre, ou cherchant un avenir meilleur face à la misère ou aux bouleversements climatiques.

Des propos forts dans un contexte d'hostilité croissante en Europe envers les candidats à l'exil et alors même qu'une nouvelle vague d'arrivées sur l'île italienne de Lampedusa a mis à l'épreuve la solidarité de l'Union européenne.

Le pape s'exprimait devant de nombreux responsables français et des institutions européennes, dont le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui avait affirmé mardi que son pays n'accueillerait pas de migrants venus de Lampedusa, tandis que la droite et l'extrême droite fustigeaient une "submersion migratoire".

Le souverain pontife a aussi plaidé pour une "intégration" des migrants plutôt qu'une "assimilation", qui "compromet l'avenir" en "provoquant hostilité et intolérance".

Après avoir loué vendredi ceux qui secourent les migrants en mer, lors d'une cérémonie à l'emblématique basilique Notre-Dame-de-la-Garde, il a reçu samedi en audience des responsables de l'ONG SOS Méditerranée, basée à Marseille, qui affrète un bateau de secours.

En fin de matinée, le pape s'est entretenu pendant une demi-heure avec Emmanuel Macron, dont le gouvernement doit prochainement présenter une nouvelle loi sur l'immigration, où la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers fait débat. Il s'agit de la quatrième rencontre entre les deux hommes, qui entretiennent des relations cordiales et se tutoient.

Le pape a aussi évoqué indirectement la loi attendue en France sur la fin de vie, mettant en garde contre la "perspective faussement digne d'une mort douce".

Calme et paix 

Selon la présidence française, les deux hommes ont notamment évoqué ces deux sujets lors de leur entretien, avec "une vraie volonté conjointe de lutter" contre les passeurs "et d'apporter des solutions humaines".

Par contre, ils ne sont pas entrés dans le détail du texte sur la fin de vie, qui pourrait aller jusqu'à inclure une "aide active à mourir".

Ce voyage, le premier d'un souverain pontife à Marseille en près de 500 ans, semble avoir suscité un engouement moins fort qu'attendu, notamment sur le parcours en papamobile en route pour la messe, où la foule semblait nettement moindre que les 100.000 personnes attendues, même si aucun chiffre officiel ne sera disponible.

"Le pape me remplit de calme, de paix. Quand il parle, il me fait ressentir quelque chose d'énorme", témoignait Sandra Vélez, Colombienne de 53 ans installée en France, accompagnée par sa fille et son fils.

Ovationné par une foule debout, le pape a conclu la messe en la cathédrale du Vélodrome en appelant, en français, à lui apporter du soutien: "N'oubliez pas de prier pour moi, c'est un travail pas facile", a-t-il lancé, après avoir évoqué, en italien, les 86 victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice.


Narcobanditisme: la porte-parole du gouvernement sera à la marche blanche samedi à Marseille

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat". (AFP)
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  • "Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement
  • "Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi

PARIS: La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a annoncé vendredi qu'elle irait à la marche blanche prévue samedi à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, soulignant que sa présence devait illustrer le "soutien de l'Etat".

Le jeune homme de 20 ans a été assassiné le 13 novembre par deux hommes à moto, et la justice étudie la piste d'"un crime d'intimidation" lié au militantisme de son frère.

"Le gouvernement sera présent et je me rendrai samedi à Marseille en compagnie de mon collègue Vincent Jeanbrun, qui est ministre de la Ville et du Logement", a déclaré Maud Bregeon sur TF1 vendredi, ajoutant que ce drame avait "profondément choqué tous nos concitoyens".

La porte-parole a assuré que son déplacement serait fait "humblement, avec la modestie et la pudeur que cet événement nécessite, sans communication sur place".

Il s'agit, selon elle, de "marquer l'engagement total du gouvernement et le soutien de l'État, du président de la République et du Premier ministre, à cette famille et aux proches de Mehdi Kessaci".

"Au-delà des actes forts et des engagements du ministre de l'Intérieur et du garde des Sceaux, l'État et singulièrement le gouvernement devaient marquer, symboliquement et humblement, leur soutien et leur solidarité lors de ce rassemblement où habitants, élus locaux et nationaux feront bloc contre le narcotrafic", a précisé l'entourage de Maud Bregeon à l'AFP.

La porte-parole retrouvera à Marseille de nombreuses autres personnalités politiques, dont beaucoup issues de gauche, comme Olivier Faure (PS) ou Marine Tondelier (les Ecologistes).

"Les réflexes partisans n'ont pas leur place dans une telle marche et dans un tel combat", a estimé Mme Bregeon, espérant que les participants seraient "le plus nombreux possible" samedi.

Si les courants politiques s'accordent sur le constat, ils s'opposent sur les voies à suivre pour contrer le narcotrafic.

Le député LFI du Nord Ugo Bernalicis a ainsi affirmé sur franceinfo que "ce qu'on demande au gouvernement, c'est pas tant la participation à cette marche, c'est de faire en sorte que les moyens soient à la hauteur des enjeux". Et "le compte n'y est pas", a-t-il dit.

Il a notamment appelé à s'attaquer au "cœur du problème" en légalisant le cannabis, dont la vente est "le moteur financier" des trafiquants, selon lui.

Le député insoumis des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard, qui sera présent samedi, a exhorté à un "changement de doctrine complet", demandant par exemple plus de moyens pour la police judiciaire.

"Plutôt que d'envoyer des policiers chasser le petit consommateur, je pense au contraire qu'il faut concentrer les moyens dans le démantèlement des réseaux de la criminalité organisée", a-t-il dit.

Quant à la suggestion du maire de Nice Christian Estrosi d'engager l'armée contre le narcotrafic, Maud Bregeon a rappelé que ce n'était "pas les prérogatives de l'armée" et "qu'on a pour ça la police nationale, la gendarmerie nationale, la justice de la République française".


Une centaine de personnes en soutien à un directeur d'école menacé de mort

Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme. (AFP)
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  • Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte
  • "On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement

RENNES: Un rassemblement de soutien d'environ 150 personnes se tenait vendredi matin devant une école maternelle située à Rennes, dans l'ouest de la France, dont le directeur a été menacé de mort par une famille refusant que leur fillette soit encadrée par un homme.

Cet enseignant a porté plainte le 14 octobre "pour des faits de menace de mort datant du 10 octobre", a affirmé jeudi le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet. Le rectorat a également porté plainte.

Selon des sources syndicales, la famille n'aurait pas toléré que l'instituteur accompagne la fillette aux toilettes.

"On reproche simplement au collègue d'être un homme et d'encadrer des jeunes enfants", a déploré Mickaël Bézard, du syndicat Force Ouvrière (FO) des écoles, présent devant l'établissement.

"Il n'y a pas d'aspect religieux derrière tout ça" a insisté Fabrice Lerestif, un autre représentant de ce syndicat à l'échelle départementale, reprenant les termes du ministre français de l'Éducation, Édouard Geffray, en marge d’un déplacement la veille près de Lyon (centre-est).

Environ 150 personnes, dont des enseignants d'écoles voisines et une trentaine de parents d'élèves, étaient présents devant l'école, fermée pour la journée. "Soutien à notre collègue", "Parents unis! Respect et soutien total à nos enseignants", clamaient deux pancartes accrochées aux grilles.

Parmi les parents d'élèves, Pierre Yacger est venu avec ses enfants soutenir l'équipe éducative "en qui on a pleinement confiance". Concernant le directeur, "on n'a jamais eu de retour négatif", a-t-il affirmé.

Choqué, l'enseignant est depuis en arrêt de travail. Il est "meurtri par la situation" qui a "eu un impact fort sur l'ensemble de l'école", alors qu'il s'agit d'un établissement "où tout se passe bien", a précisé Mickaël Bézard.

Le corps enseignant demande que la fillette, toujours scolarisée dans cette école, soit changée d'établissement, "pour retrouver aussi un climat serein", a-t-il poursuivi.

"Cette enfant, peut-être, va être scolarisée ailleurs", a estimé Gaëlle Rougier, adjointe à l'éducation à la municipalité de Rennes. "Il va bien falloir poursuivre une médiation avec la famille", a-t-elle ajouté.


Le ministre Nicolas Forissier à Riad, pour renforcer le partenariat économique avec l’Arabie

Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume. Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre. (AFP)
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  • Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique
  • Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années

PARIS: Dans un contexte de profondes transformations au Moyen-Orient, la France entend consolider sa position économique en Arabie saoudite et accompagner la dynamique de modernisation engagée par le Royaume.
Dans cette perspective, le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, effectue une visite de trois jours à Riyad, du 21 au 23 novembre.

Ce déplacement, le premier dans la région depuis sa prise de fonctions, se veut, selon une source diplomatique, à la fois politique, économique et stratégique.
Il vise à accélérer la relation bilatérale, à soutenir la présence française dans les grands projets saoudiens et à positionner la France comme partenaire clé des grands événements mondiaux que le Royaume accueillera dans les prochaines années.

Le voyage intervient également dans le prolongement de la dynamique ouverte par la visite d’État d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite en 2024.
À cette occasion, près de 10 milliards d’euros de contrats et d’engagements commerciaux avaient été annoncés, accompagnés d’un traité bilatéral instaurant un Conseil de partenariat destiné à structurer la coopération franco-saoudienne sur le long terme.

Le déplacement de Forissier s’inscrit donc dans une phase de déploiement opérationnel de ces engagements, au moment où Riyad multiplie les initiatives pour diversifier son économie bien au-delà des hydrocarbures.

L'Arabie saoudite, une transformation sans précédent

D’après la source diplomatique, le ministre arrive à un moment charnière : portée par la Vision 2030, l’Arabie saoudite engage une transformation sans précédent de ses secteurs économiques — énergie, transports, infrastructures, tourisme, technologies, divertissement ou encore ville intelligente.

Dans chacun de ces domaines, les entreprises françaises sont déjà présentes et reconnues, affirme la source, qui cite parmi les réalisations majeures le fait qu’Alstom a construit six lignes du métro de Riyad et se positionne pour la construction de la septième.
La RATP doit, pour sa part, participer à l’exploitation du réseau, tandis que Bouygues Construction est engagée dans la réalisation du gigantesque parc de loisirs Qiddiya, et que le groupe Accor, ainsi que d’autres acteurs du tourisme, contribue au développement d’AlUla.

La France dispose ainsi d’un capital de confiance solide auprès des autorités saoudiennes, et pour Paris, l’enjeu est désormais de passer à l’échelle supérieure, alors que le pays s’apprête à accueillir l’Exposition universelle 2030, puis la Coupe du monde de football 2034.
Pour ces deux événements, la France entend faire valoir des atouts uniques : la réussite internationale de l’organisation des JO 2024, l’expertise éprouvée de ses entreprises à l’export et son soutien constant à la candidature saoudienne à l’Expo 2030.

En 2024, les échanges bilatéraux de biens (hors matériel militaire) ont atteint 7,6 milliards d’euros, confirmant la vigueur de la coopération commerciale.
Par ailleurs, la France se classe troisième investisseur étranger en Arabie saoudite, tandis que le stock d’investissements directs français atteignait, selon le ministère saoudien de l’Investissement, 17,4 milliards de dollars en 2023.
Autant d’indicateurs attestant du dynamisme de la relation et de son potentiel de croissance.

Séance de travail avec CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres 

Le déplacement de Nicolas Forissier s’articule autour de trois axes : des rencontres institutionnelles, l’animation d’un forum économique et la valorisation des succès français sur le terrain.
Selon le ministère français des Affaires étrangères, la première journée sera marquée par des rencontres avec les acteurs clés des grands projets saoudiens, dont le ministre des Transports, élargies à plusieurs entreprises françaises du secteur.

Il participera ensuite à une séance de travail élargie regroupant CMA-CGM, Lagardère, Air Liquide, Veolia et d’autres groupes majeurs, puis effectuera une visite au parc d’attractions Qiddiya, considéré comme un projet emblématique de la Vision 2030, en présence de Bouygues Construction.

Suivra également une visite du métro de Riyad, développé par Alstom, puis un entretien en format restreint avec Mohamed Ben Laden, président du comité d’affaires France–Arabie saoudite.
Ces séquences, indique la source diplomatique, permettront au ministre de souligner le rôle déterminant joué par les entreprises françaises et leur capacité à accompagner les ambitions du Royaume.

Le lendemain, Forissier coprésidera, avec son homologue, le ministre saoudien du Commerce Majid Al-Qassabi, un forum d’affaires d’envergure, le premier en Arabie saoudite spécifiquement consacré aux grands projets urbains de Riyad, à la préparation de l’Expo 2030 et à la Coupe du monde 2034.
Ce forum réunira des institutions saoudiennes, des décideurs publics et des acteurs économiques français afin d’identifier les opportunités concrètes pour les groupes tricolores.

Des entretiens bilatéraux sont prévus avec le ministre du Commerce, Majid Al-Qassabi, le ministre de l’Investissement, Khalid Al-Falih, ainsi que Tariq Al-Faris, président de la Royal Commission for Riyadh City, et Talal Al-Mari, CEO de l’Expo 2030 Riyad.
Ces échanges doivent permettre d’approfondir le dialogue politique et de préparer la conclusion de nouveaux contrats, dont plusieurs sont en cours de finalisation.