Les dirigeants arabes adressent leurs félicitations à la direction saoudienne à la veille du 93e Jour national du Royaume

Le roi Salmane, à droite, et le prince héritier Mohammed ben Salmane. (Photo SPA)
Le roi Salmane, à droite, et le prince héritier Mohammed ben Salmane. (Photo SPA)
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Publié le Samedi 23 septembre 2023

Les dirigeants arabes adressent leurs félicitations à la direction saoudienne à la veille du 93e Jour national du Royaume

  • Les chefs d'État et autres responsables de Bahreïn, du Koweït, du Qatar, d'Oman et de Jordanie transmettent leurs chaleureuses salutations au roi Salmane, au prince héritier Mohammed ben Salman et à leur peuple
  • Le président du Parlement arabe a déclaré: «Nous nous souvenons de l’unification épique réalisée par le roi fondateur, qui a été un point de départ… transmis à travers les générations dans le Royaume»

RIYAD : Le roi de Bahreïn, Hamad, a félicité vendredi le roi Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion du 93e Jour national du Royaume.

Le roi Hamad a envoyé un télégramme dans lequel il a mis en avant la profondeur des relations fraternelles historiquement proches entre les deux royaumes et leurs peuples, affirmant le désir constant et vif de son pays de continuer à renforcer et à développer leurs liens solides et leur coopération fructueuse, à la lumière du partenariat stratégique fort qui les unit.

Il a salué les efforts du Royaume, dirigés par le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, visant à stimuler le développement et la prospérité économique dans la région d'une manière qui favorise la sécurité, la stabilité, la paix et la prospérité, afin de contribuer à bâtir un avenir meilleur pour les générations à venir.

Le prince héritier de Bahreïn, Salmane ben Hamad, a envoyé deux télégrammes, l'un au roi saoudien et l'autre au prince héritier, dans lesquels il les a félicités pour la Journée nationale, qui marque la fondation de l'Arabie saoudite par le roi Abdulaziz le 23 septembre 1932, et a exprimé le désir de son pays de continuer à développer leur coopération existante.

Le cheikh Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, émir du Koweït, a envoyé un message de félicitations au roi Salmane, dans lequel il a noté la profondeur des relations entre leurs pays et les positions fermes prises par le Royaume sur les questions affectant toutes les nations arabes et islamiques, y compris le Koweït.

Il a également exprimé sa fierté concernant le développement exceptionnel du Royaume dans plusieurs domaines pendant le règne du roi, ce qui, selon lui, a rehaussé le statut et le profil du pays sur la scène internationale.

Il a formulé ses meilleurs vœux pour davantage de progrès et de prospérité pour l'Arabie saoudite sous la direction du roi et avec le soutien du prince héritier.

Le prince héritier du Koweït, le cheikh Mishaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, et le Premier ministre, le cheikh Ahmed Nawaf al-Ahmed al-Sabah, ont envoyé des messages similaires félicitant le roi et saluant le développement et les réalisations du Royaume à tous les niveaux.

L'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad, a envoyé un message de félicitations similaire au roi Salmane, de même que le vice-émir du pays, le cheikh Abdullah bin Hamad, et le ministre des Affaires étrangères, le cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim.

Sultan Haitham ben Tariq d'Oman a félicité le roi Salmane à l'occasion de la Journée nationale et a exprimé ses vœux sincères pour la bonne santé, le bonheur et la longue vie du dirigeant, ainsi que pour davantage de progrès et de prospérité pour le peuple saoudien. Le roi Abdallah II de Jordanie a également envoyé un télégramme au roi dans lequel il a exprimé ses sincères félicitations.

Adel al-Asoumi, président du Parlement arabe, organe législatif de la Ligue arabe, a félicité le roi saoudien et le prince héritier, déclarant : «En ce jour, nous nous souvenons de l'épique unification réalisée par le roi fondateur, qui a été un point de départ et un processus de construction transmis à travers les générations du Royaume pour construire un État moderne basé sur des fondations solides, au cours duquel le Royaume a pris la tête dans de nombreux domaines.»

Selon lui, la Journée nationale marque l'aboutissement d'un processus de construction et de développement grâce auquel le Royaume a réalisé une renaissance économique globale qui a contribué à améliorer le niveau de vie de ses citoyens. 

Al-Asoumi a également évoqué les mégaprojets en cours de développement dans le Royaume qui contribuent à placer le pays parmi les nations développées, ainsi que les grands efforts déployés par la direction saoudienne pour renforcer sa position et maintenir la sécurité et la stabilité dans la région dans le cadre de son rôle régional et international efficace.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Ces Marocains qui ont combattu pour la France et sont restés au Vietnam après Diên Biên Phu

Cette photo prise le 11 avril 2024 montre la porte du Maroc dans le quartier Ba Vi à Hanoï. (AFP)
Cette photo prise le 11 avril 2024 montre la porte du Maroc dans le quartier Ba Vi à Hanoï. (AFP)
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  • Entre 1947 et 1954, plus de 120 000 Maghrébins, dont la moitié originaires du Maroc, pas encore indépendant, ont garni les rangs de l'armée française en Indochine
  • Dans les années 1990, période économique difficile au Vietnam, des vendeurs de ferraille frappaient à la porte pour récupérer le métal

PHU THO: Des dizaines de milliers de Nord-Africains ont combattu pour la France en Indochine : la majorité est repartie après la guerre, mais certains ont refait leur vie au Vietnam, où leurs descendants défendent aujourd'hui leur mémoire oubliée des livres d'histoire.

"C'est beaucoup d'émotions pour moi", concède Le Tuan Binh, 64 ans, en portant la pierre tombale de son père Mohammed, ou Mzid Ben Ali selon l'inscription, décédé en 1968.

Faute de funérailles à l'époque, le corps a été perdu, mais Binh a conservé chez lui la dalle, qui précise la nationalité du défunt: "Marocain".

Entre 1947 et 1954, plus de 120.000 Maghrébins, dont la moitié originaires du Maroc, pas encore indépendant, ont garni les rangs de l'armée française en Indochine.

Parmi eux, une infime fraction, environ 150 Marocains, déserteurs ou prisonniers, est restée au Vietnam communiste pendant plus d'une décennie après l'armistice, dont le père de Binh.

Son histoire offre une perspective méconnue sur la guerre qui continue de travailler l'imaginaire vietnamien comme français, 70 ans après la bataille de Diên Biên Phu et la fin de la guerre.

En métropole, "l'histoire de l'héroïsme à Diên Biên Phu a longtemps été l'apanage des Blancs, largement majoritaires dans l'encadrement des troupes", explique Pierre Journoud, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Valéry-Montpellier.

"Mais après 1947, c'est vers les tirailleurs coloniaux qu'on se tourne pour alimenter l'effort de guerre. Les soldats colonisés seront ensuite majoritaires", développe-t-il.

"On a perdu une partie de cette mémoire" des soldats colonisés, concède le spécialiste.

La ferme des ralliés

Le Tuan Binh reçoit chez lui, dans la province de Phu Tho, à deux heures de route de la capitale Hanoï (nord), avec du thé noir, agrémenté de feuilles de menthe du jardin. "A la marocaine mais sans le sucre", plaisante-t-il.

Au village, il est surnommé "l'étranger" en raison de sa peau foncée, mais ses proches l'appellent Ali, le prénom donné par son père.

La guerre contre les Américains et le développement économique ont dispersé les quelques familles maroco-vietnamiennes qui habitaient la région il y a plusieurs décennies.

Certaines sont rentrées au Maroc dans les années 1970, mais pas lui, parce qu'il voulait rester auprès de sa mère vietnamienne et de ses deux frères.

"Mon père évitait de parler de la guerre. C'était un homme de peu de mots", se souvient Binh.

Le mystère continue d'envelopper une partie de la vie de son père, qui aurait changé de camp en 1953 ou 1954.

La propagande vietnamienne présente les déserteurs étrangers comme des camarades de la lutte des peuples opprimés, mais selon des chercheurs français, leurs motivations étaient éloignées de l'idéologie, comme une meilleure solde ou la peur d'une sanction à la suite d'une faute.

Après la guerre, environ 300 soldats africains et européens "qui se sont rendus", selon Hanoï, ont été installés dans une ferme collective du district de Ba Vi, à une heure de la capitale.

C'est là que le père de Binh a rencontré sa femme vietnamienne, et que Binh est né, en 1959.

Reconnaissance 

Le site a été démantelé dans les années 1970, mais aujourd'hui subsiste sur place une porte de plusieurs mètres de haut d'inspiration mauresque, construite par des ouvriers marocains en mémoire de leur pays d'origine.

Le curieux monument se trouve dans le jardin d'une famille vietnamienne. Quelques visiteurs, dont des étrangers, vont la visiter chaque mois.

Dans les années 1990, période économique difficile au Vietnam, des vendeurs de ferraille frappaient à la porte pour récupérer le métal, se souvient une membre de la famille.

Endommagée par un demi-siècle de quasi-oubli, la porte a retrouvé de l'allure après des travaux de rénovation en 2009 et 2018, à une période où des travaux de recherche ont aussi commencé à éclairer le recours aux combattants colonisés en Indochine.

C'est à ce moment-là que Le Tuan Binh se démenait pour une reconnaissance de son passé.

Après des années d'imbroglio administratif, il a obtenu un passeport marocain en 2016, ainsi que pour ses deux enfants, nés d'une mère vietnamienne, sous un nom de famille choisi par l'ambassade : El Mekki.

Sa fille Leïla, 36 ans, vit aujourd'hui à Casablanca. "Mon père m'a encouragée à partir. Il parlait du Maroc depuis que je suis toute petite", explique-t-elle.

Binh, lui, n'a jamais mis les pieds au Maroc : "Maintenant je suis trop vieux. J'ai laissé l'opportunité à ma fille", explique-t-il. "Je suis content maintenant. Certains de mes rêves sont devenus réalité."


Blinken: les Etats-Unis déterminés à obtenir «maintenant» un accord Israël-Hamas

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à gauche) rencontre le président israélien Isaac Herzog à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Photo d'Evelyn Hockstein / POOL / AFP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken (à gauche) rencontre le président israélien Isaac Herzog à Tel Aviv, le 1er mai 2024. (Photo d'Evelyn Hockstein / POOL / AFP)
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  • Les médiateurs attendent toujours mercredi la réponse du Hamas à la dernière mouture en date d'une offre de trêve
  • Le Hamas réclame un cessez-le-feu «permanent» avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent, continuant de marteler sa détermination à mener une offensive terrestre à Rafah

TEL-AVIV: Les Etats-Unis sont "déterminés" à ce qu'Israël et le Hamas concluent dès "maintenant" un accord de trêve, associée à une libération d'otages, après près de sept mois de combats dans la bande de Gaza, a annoncé mercredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

"Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a déclaré M. Blinken à Tel-Aviv, en rencontrant le président israélien Isaac Herzog.

Les médiateurs - Egypte, Qatar, Etats-Unis - attendent toujours mercredi la réponse du Hamas à la dernière mouture en date d'une offre de trêve, comprenant un arrêt de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza et la libération de détenus palestiniens contre la libération d'otages enlevés par le mouvement palestinien le 7 octobre lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël.

Mardi, M. Blinken avait déjà pressé le Hamas d'accepter "sans plus tarder" cette proposition "extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent, continuant de marteler sa détermination à mener une offensive terrestre à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, considérée comme le dernier bastion local du Hamas et où s'entassent actuellement 1,5 million de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Durant sa visite en Israël, M. Blinken doit aussi faire pression sur le gouvernement israélien pour permettre d'accroître l'entrée d'aide dans la bande de Gaza, où les Nations unies mettent en garde contre une famine imminente en raison des pénurie de nourriture.

Le secrétaire d'Etat américain doit rencontrer mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et se rendre à Ashdod, un port israélien proche de Gaza, récemment rouvert pour permettre l'acheminement de l'aide.

"Nous devons aussi nous préoccuper des gens qui souffrent, pris entre deux feux", a déclaré M. Blinken à M. Herzog.

L'attaque menée depuis Gaza en Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. L'opération militaire menée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, d'après le Hamas.


KSrelief présente ses efforts humanitaires lors de l’exposition de l’IsDB et entame une coopération avec la fondation Bill Gates

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
Le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’entretenant avec Bill Gates. (SPA)
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  • Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux
  • Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief

RIYAD: Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a présenté son travail lors des assemblées annuelles 2024 du groupe de la Banque islamique de développement (IsDB) à Riyad, qui se terminent aujourd’hui.

Lors de cet événement, KSrelief a expliqué comment son travail d’aide et d'assistance humanitaire s’étendait à quatre-vingt-dix-huit pays, en collaboration avec cent soixante-quinze partenaires internationaux, régionaux et locaux.

Les initiatives de KSrelief couvrent divers secteurs, notamment la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, les abris, la coordination des opérations humanitaires, l’eau, l’assainissement, l’environnement et la protection.

Le pavillon de l’organisation a également mis en avant les programmes spécialisés de KSrelief, tels que le projet de déminage au Yémen (Masam), le projet de réinsertion des enfants soldats et le programme de prothèses.

Plus tard dans la journée, le superviseur général de KSrelief, le Dr Abdallah Al-Rabeeah, s’est entretenu avec Bill Gates, coprésident de la fondation Bill et Melinda Gates.

Les discussions ont porté sur la promotion de la coopération et de la coordination afin d'alléger les souffrances des individus dans le monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com