Le taux d’aide à l’emploi atteint 50% et couvre 160 professions culturelles, selon le ministre saoudien de la Culture

Des musiciens du National Orchestra and Choir (NOC) et du Saudi Performing Arts Band se produisent. (SPA/photo d’archives)
Des musiciens du National Orchestra and Choir (NOC) et du Saudi Performing Arts Band se produisent. (SPA/photo d’archives)
De jeunes Saoudiens participent à un programme d’incubateur lancé par la Commission des arts culinaires au mois de juillet. (Photo fournie)
De jeunes Saoudiens participent à un programme d’incubateur lancé par la Commission des arts culinaires au mois de juillet. (Photo fournie)
Le programme archéologique de l’Arabie saoudite a incité de plus en plus de Saoudiens à se lancer dans une carrière d’archéologue. (Photo fournie)
Le programme archéologique de l’Arabie saoudite a incité de plus en plus de Saoudiens à se lancer dans une carrière d’archéologue. (Photo fournie)
Les fashionistas participent à l’événement Fashion Futures, organisé par la Commission saoudienne de la mode à Riyad en 2021. (AN/ Photo d’archives)
Les fashionistas participent à l’événement Fashion Futures, organisé par la Commission saoudienne de la mode à Riyad en 2021. (AN/ Photo d’archives)
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Publié le Jeudi 28 septembre 2023

Le taux d’aide à l’emploi atteint 50% et couvre 160 professions culturelles, selon le ministre saoudien de la Culture

  • Le soutien aux professions culturelles s’inscrit dans les objectifs communs de l’accord de coopération signé par le ministère de la Culture avec le Hadaf au mois de juin
  • Il vise à améliorer la durabilité professionnelle des praticiens, des amateurs et des entrepreneurs dans divers domaines culturels

RIYAD: Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, a déclaré qu’il y avait eu une augmentation de 20% du taux de «soutien à l’emploi» pour 160 professions culturelles au niveau de 286 activités. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministère.

Le prince Badr soutient que le taux d’aide à l’emploi pour ces professions est passé de 30 à 50% dans le cadre d’une initiative mise en œuvre, en coopération avec le ministère de la Culture et le Fonds de développement des ressources humaines (également connu sous le nom de «Hadaf»), pour améliorer la durabilité professionnelle dans les secteurs culturels et atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030. Cette dernière comprend le développement de la contribution saoudienne aux arts et à la culture.

Parmi les professions culturelles soutenues, on compte un grand nombre de professions dans les secteurs du patrimoine, des langues, du livre et de l’édition, des bibliothèques, des arts de la mode, du théâtre et des arts du spectacle, des arts culinaires, du cinéma, des musées, des arts visuels, des festivals et événements, ainsi que de l’architecture et du design.

La liste comprend également des pistes de développement pédagogique pour le secteur culturel et la conception multimédia: réalisateur de cinéma, critique d’art, formateur en art, producteur de théâtre, metteur en scène, poète, auteur, critique littéraire, rédacteur littéraire, éditeur littéraire, designer textile, créateur de mode, archéologue, chef cuisinier, ouvrier brodeur, guide de mode, orfèvre, mannequin, calligraphe, archéologue, technicien en restauration de documents et de manuscrits, créateur de meubles, directeur de musée, guide de musée, directeur de galerie d’art, artiste visuel, chanteur, chef d’orchestre et coach de performance vocale, entre autres professions culturelles de base.

Le soutien aux professions culturelles s’inscrit dans les objectifs communs de l’accord de coopération signé par le ministère de la Culture avec le Hadaf au mois de juin pour unifier les efforts de développement du capital humain dans la culture ainsi que dans les arts et améliorer la durabilité professionnelle des praticiens, des amateurs et des entrepreneurs dans divers domaines culturels.

Le ministère de la Culture a déjà lancé une stratégie de développement des capacités culturelles à travers laquelle il travaille de manière intégrée avec les agences gouvernementales pour permettre le développement professionnel et durable des praticiens et des entrepreneurs des arts et de la culture, renforcer le niveau de sensibilisation au développement des capacités culturelles et créer une image positive des métiers et des talents artistiques et culturels.

Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts du ministère pour un développement national global et il unifie les efforts déployés par les différentes parties concernées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com