Mode: Discrète et minimaliste, la femme rentre dans le rang

Un mannequin présente une création pour L'Oréal Paris lors d'un défilé dans le cadre de la Fashion Week Femme Printemps/Été 2024 de Paris le 1er octobre 2023 (Photo, AFP).
Un mannequin présente une création pour L'Oréal Paris lors d'un défilé dans le cadre de la Fashion Week Femme Printemps/Été 2024 de Paris le 1er octobre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 02 octobre 2023

Mode: Discrète et minimaliste, la femme rentre dans le rang

  • Dans l'abondance des vestes, la collection Dior est presque tout en noir et blanc avec quelques incursions d'écru
  • Fini le confort pour rester chez soi pendant la pandémie mais aussi l'exubérance festive post-Covid

PARIS: Quête de la qualité et de l'intemporel pour les uns, approche commerciale ou manque d'imagination pour les autres: avec les couleurs ternes et les coupes discrètes, la femme rentre dans le rang dans les collections printemps-été présentées à Paris.

Fini le confort pour rester chez soi pendant la pandémie mais aussi l'exubérance festive post-Covid. Contrairement à l'homme, qui a le droit à l'audace sur les podiums, la femme est sage.

Dans l'abondance des vestes, la collection Dior est presque tout en noir et blanc avec quelques incursions d'écru. "Tout est fonctionnel" et les tissus sont choisis pour en faire des pièces "intemporelles" et qui peuvent se porter "en toute saison", explique la directrice artistique Maria Grazia Chiuri à l'AFP.

Anthony Vaccarello, lui, est revenu aux fondamentaux et a construit une collection en couleurs terreuses autour de la saharienne imaginée par Yves Saint Laurent en 1967.

"Où sont vos couleurs? Où sont vos idées?", interroge la célèbre critique de mode américaine Cathy Horyn dans The Cut, en dénonçant la "pauvreté d'imagination" et en appelant les stylistes à "arrêter de piocher dans les archives".

Les tailleurs jupes aux couleurs sombres et robes noires chez Givenchy amènent "une ambiance légèrement funèbre", écrit pour sa part Godfrey Deeny dans Fashion Network.

Minimalisme exigeant
Gris, blanc cassé, olive: la palette choisie par Victoria Beckham évoque "les anciens tissus de vieilles maisons de la campagne britannique" pour sa collection inspirée du monde de la danse classique.

Même Dries Van Noten, maître dans l'art d'associer des imprimés de façon improbable, est inhabituellement sobre: les tailleurs sont beige ou bleu marine. "Je n'ai pas voulu que les couleurs prennent le dessus sur les formes", précise-t-il à l'AFP.

Marie-Christine Statz, fondatrice de la marque Gauchere, choisit volontairement le minimalisme pour sa collection en beige et noir afin de "mettre l'accent sur la qualité de la coupe".

"Le côté 'tailoring' (les coupes, NLDR) est extrêmement fort, il y a une tentative de retour au minimalisme", souligne Pascaline Wilhelm, consultante mode et textile interrogée par l'AFP.

Cela signifie "exigence" car, le minimalisme, "ce sont de très belles matières, une maîtrise du tissu, une maîtrise de la confection et des lignes".

Les silhouettes construites et longilignes, juchées sur des talons, avec moins de "surgonflé" et de grosses chaussures, mais aussi "moins sexy et provocantes" traduisent un "besoin d'élégance", estime Pascaline Wilhelm.

Après la Covid, les gens sont retournés au travail et "les maisons réfléchissent à ça. On a vécu - je vais caricaturer un peu -  en jogging et cette période est terminée définitivement", analyse pour sa part Pierre Groppo, rédacteur en chef mode et lifestyle de Vanity Fair, interrogé par l'AFP.

«Quiet luxury»
"On n'est pas dans le fluo ni dans le flashy. Les clientes qui dépensent une somme conséquente sur ces pièces veulent pouvoir la reporter d'une saison à l'autre" et les "noir, beige, greige ou blanc cassé passent mieux que les couleurs plus appuyées", ajoute-t-il.

Pourquoi la mode masculine est-elle beaucoup plus colorée ? Les experts parlent d'un "rééquilibrage": moins avancée que la mode féminine, elle est "en pleine créativité".

"Pour une femme, il n'y a plus besoin d'être une pin-up ou une romantique niaiseuse", ajoute Pascaline Wilhelm.

Paloma Lana, fondatrice et designer de Paloma Wool, marque espagnole qui débute à la Fashion Week, dit bien s'y retrouver.

"Dans le passé, j'utilisais beaucoup de couleurs et d'imprimés mais, depuis quelques années, je recherche la sobriété. Il est important de ne pas se sentir habillé quand on est habillé", explique-t-elle à l'AFP.

Les célébrités comme Gwyneth Paltrow succombent au "quiet luxury" (luxe discret), cette tendance consistant à porter des vêtements sobres, ultra-chers et dont la marque n'est pas identifiable, qui semble être dans l'esprit de cette Fashion week.

Pierre Hardy, designer des chaussures pour Hermès, présente ainsi un modèle de sandales plates d'après les patronages des années 20: "la créativité, ce n'est pas seulement une question de forme mais aussi une question de timing. C'était le bon moment", dit-il à l'AFP.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com