Arabie saoudite: Le ministère de l’Éducation annonce la création d'un fonds social

Le ministre saoudien de l'Éducation, Yousef al-Benyan (Photo fournie).
Le ministre saoudien de l'Éducation, Yousef al-Benyan (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 05 octobre 2023

Arabie saoudite: Le ministère de l’Éducation annonce la création d'un fonds social

  • Le ministre a déclaré que le ministère de l'Éducation s'efforçait d'améliorer le développement professionnel des enseignants par le biais de cours spécialisés
  • «J'invite tout le monde à participer à la Journée des enseignants et à en faire une tradition annuelle qui nous rappelle la vertu et le statut des enseignants et des enseignantes»

RIYAD: Le ministre saoudien de l'Éducation, Yousef al-Benyan, a annoncé la création d'un fonds social pour le département de l'éducation lors d'une conférence de presse à Riyad mercredi.

Il a déclaré que le ministère s'engageait à améliorer les compétences des enseignants, hommes et femmes, en soutenant l'Institut national pour le développement professionnel de l'éducation.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Journée mondiale des enseignants, qui est célébrée chaque année le 5 octobre.

Al-Benyan a déclaré: «Nous, au ministère de l'Éducation, espérons créer un fonds social pour ses employés, dirigé par des enseignants et des enseignantes, afin de poursuivre la relation de complémentarité entre le ministère et ses membres.»

«Le ministère est également attentif aux processus de développement du personnel administratif afin d'améliorer le travail institutionnel», a-t-il ajouté.

Il a signalé que le ministère s'efforçait d'améliorer le développement professionnel des enseignants par le biais de cours spécialisés et en leur offrant un environnement éducatif stimulant.

«J'invite tout le monde à participer à la Journée des enseignants et à en faire une tradition annuelle qui nous rappelle la vertu et le statut des enseignants et des enseignantes», a indiqué Al-Benyan.

Le ministère évalue actuellement la durée de l'enseignement à trois semestres, a-t-il précisé.

«Ce qui est le plus important dans tout cela, c'est que les résultats de l'éducation soient compatibles avec les normes internationales auxquelles nous aspirons. Cela signifie, pour le ministère de l'Éducation, que nos fils et nos filles doivent être dans un établissement compétitif», a-t-il souligné.

«Vous êtes son avenir»

Dans une interview accordée à Arab News, Al-Benyan a déclaré que les universités de l’Arabie saoudite cherchaient à améliorer les taux d'acceptation et d'obtention de diplômes, reflétant ainsi les objectifs de la Vision 2030.

«C'est une excellente occasion de parler du rôle des universités qui cherchent à développer leurs infrastructures et leur protocole de connaissances pour augmenter le nombre d'étudiants acceptés, en plus d'un effort pour accroitre l'efficacité des diplômés universitaires, ce qui est compatible avec les développements futurs et la vision 2030 du Royaume», a-t-il expliqué.

Al-Benyan a évoqué les mesures que les écoles doivent prendre afin d’assurer la sécurité des élèves.

«La sécurité des élèves est l'un des piliers de l'éducation, et nous avons œuvré afin d'améliorer les politiques, les règles et les règlements. La sécurité des élèves est notre devoir, non seulement à l'intérieur de la salle de classe, mais aussi pendant leur transport vers et depuis l'école.»

Al-Benyan a conclu sa conférence de presse par des conseils adressés aux élèves, aux enseignants et aux parents.

«Pour les étudiants: La vision du prince héritier vient de vous et est pour vous, et vous êtes son avenir. Aux enseignants et enseignantes: vous êtes le fondement du processus éducatif. Aux parents: Vos enfants sont les enfants du ministère de l'Éducation et le travail est complémentaire entre nous», a-t-il assuré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".