La journée mondiale des Alumni à Riyad célèbre les diplômés de l’enseignement supérieur français

Afin d’agrandir la famille mondiale des Alumni de l’enseignement supérieur français et célébrer le lien qui les rassemble, cette journée est fêtée sur les 5 continents dans le cadre d’une programmation riche et variée mettant ainsi à l’honneur des profils d’Alumni et d’alumnae du 13 au 28 mai 2023 pour la 1re édition de la journée mondiale des Alumni. (Photo fournie).
Afin d’agrandir la famille mondiale des Alumni de l’enseignement supérieur français et célébrer le lien qui les rassemble, cette journée est fêtée sur les 5 continents dans le cadre d’une programmation riche et variée mettant ainsi à l’honneur des profils d’Alumni et d’alumnae du 13 au 28 mai 2023 pour la 1re édition de la journée mondiale des Alumni. (Photo fournie).
Afin d’agrandir la famille mondiale des Alumni de l’enseignement supérieur français et célébrer le lien qui les rassemble, cette journée est fêtée sur les 5 continents dans le cadre d’une programmation riche et variée mettant ainsi à l’honneur des profils d’Alumni et d’alumnae du 13 au 28 mai 2023 pour la 1re édition de la journée mondiale des Alumni. (Photo fournie).
Afin d’agrandir la famille mondiale des Alumni de l’enseignement supérieur français et célébrer le lien qui les rassemble, cette journée est fêtée sur les 5 continents dans le cadre d’une programmation riche et variée mettant ainsi à l’honneur des profils d’Alumni et d’alumnae du 13 au 28 mai 2023 pour la 1re édition de la journée mondiale des Alumni. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 01 juin 2023

La journée mondiale des Alumni à Riyad célèbre les diplômés de l’enseignement supérieur français

  • En Arabie saoudite, le réseau France Alumni a été créé en 2017
  • L'enseignement supérieur français concerne 2,5 millions d'étudiants et 12 % d'entre eux sont étrangers

RIYAD: Lancée à l’initiative de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, la journée mondiale des Alumni est organisée par l’agence Campus France qui anime et développe, en étroite collaboration avec les ambassades de France, le réseau France Alumni depuis sa création en 2014.

France Alumni, c’est le réseau des anciens étudiants et diplômés de l’enseignement supérieur français. Il compte plus de 372 000 membres et 3 500 partenaires dans 129 pays, qui partagent ainsi cette expérience commune et se retrouvent grâce aux événements du réseau France Alumni et de ses partenaires.

En Arabie saoudite, le réseau France Alumni a été créé en 2017. Ce réseau rassemble 2 500 membres saoudiens et résidents en Arabie saoudite, francophones ou anglophones, ayant pour point commun d’avoir étudié en France. Ces professionnels interviennent dans différents domaines tels que les sciences, la médecine, l’informatique, les sciences humaines et sociales, le droit et le management.

Afin d’agrandir la famille mondiale des Alumni de l’enseignement supérieur français et célébrer le lien qui les rassemble, cette journée est fêtée sur les 5 continents dans le cadre d’une programmation riche et variée mettant ainsi à l’honneur des profils d’Alumni et d’alumnae du 13 au 28 mai 2023 pour la 1re édition de la journée mondiale des Alumni. À cette occasion, Arab News en français est allée à la rencontre de quelques Alumni pour recueillir leurs témoignages et les faire partager aux futurs étudiants.

Concernant le choix de la France, M. Turki al-Khuraiji confie au micro d’Arab News en français: «C’est vrai que j’avais le choix d’aller étudier n’importe où dans le monde entier pour poursuivre mes études supérieures. Mais la raison pour laquelle j’ai choisi la France, c’est pour répondre au souhait de mon père, car c’est lui qui m’a conseillé d’aller en France pour étudier. Il y a également d’autres raisons secondaires qui m’ont encouragé à choisir la France; la qualité de la vie, la qualité du système éducatif, le pays et ses paysages, la gastronomie française, la Sécurité sociale. Le système de santé français est moderne et les études ne sont pas onéreuses.»

Le docteur Abeer Abdelchakoor déclare quant à elle au micro d’Arab News en français: «Pour les Saoudiens, il y a énormément de bourses offertes par le gouvernement d’Arabie saoudite. Nous avons le choix entre plusieurs pays comme le Canada, les États-Unis et peu après, des bourses ont commencé à être proposées pour la France et vers d’autres pays européens. Me concernant, comme je suis médecin, je voulais me spécialiser dans la chirurgie plastique et esthétique. On fait donc beaucoup de reconstruction, d’esthétique. La France est connue pour sa culture et une Histoire riche en arts, mais aussi en médecine. Et je pense que la chirurgie plastique est un bon mélange des deux. Donc, pour moi, la France, c’était l’idéal et en plus ce n’est pas aussi loin que le Canada ou les États-Unis. Pour nous, c’est plus simple, il faut juste apprendre le français.»

Il est vrai que l'enseignement supérieur français concerne 2,5 millions d'étudiants et que 12% d'entre eux sont étrangers. Tous profitent d'une offre de formation très diversifiée et poursuivent des études dans tous les domaines et à tous les niveaux.

EN BREF

Saviez-vous que la célèbre figure historique d’Érasme, l’infatigable promoteur de l’humanisme ayant acquis l’essentiel de sa doctrine philosophique en France, a donné son nom latin au plus célèbre programme d’échanges universitaires et de mobilité des étudiants internationaux?

Ce n’est évidemment pas un hasard : comme l’indique le Parlement européen, le nom du programme Erasmus inauguré en 1987 vient bien du «célèbre moine humaniste néerlandais Érasme qui voyagea pendant de longues années à travers l'Europe pour s'enrichir de différentes cultures».

 

Campus France a pour mission d’informer et de guider les étudiants sur les opportunités d’études en France. Une écoute attentive des projets des candidats, des conseils sur leur orientation et leur choix de cursus sont fournis par les agents de Campus France.

Selon une étude, près de 40% des étudiants étrangers rencontrent des difficultés pour trouver un logement en France. Cette situation est particulièrement difficile pour les étudiants qui ne sont pas en mesure de fournir une caution, car cela limite leur choix de logements.

Compte tenu des démarches administratives à effectuer, des préparatifs du voyage et de la distance géographique, rares sont les étudiants étrangers disposant déjà d’un logement définitif à leur arrivée en France. Ils sont généralement contraints d’opter pour des «logements d’urgence» dès les premières semaines, chez des compatriotes, auberge de jeunesse… Certaines de ces difficultés, si elles perdurent, constitueront à coup sûr un obstacle majeur pour l’intégration de ces étudiants.

Selon M. Al-Khuraiji, au micro d’Arab News en français: «En effet, une de mes plus grandes difficultés a été la recherche d'un logement privé, car quasiment toutes les agences immobilières demandent un garant physique français salarié. Cette condition, au début de mon séjour à Poitiers, a été difficile à remplir. J’ai heureusement rencontré des Françaises et des Français sympathiques qui ont pu m’aider. Par la suite, pour tous les appartements, toutes les maisons que j’ai louées, leurs garants étaient des amis français fidèles, ils étaient garants auprès de l’agence immobilière.»

Pour Abeer Abdelchakoor, il est préférable d’arriver en France avec un niveau moyen dans la langue pour faciliter son intégration. Elle affirme au journal Arab News en français: «Il faut juste apprendre le français, c’est un petit obstacle, une petite difficulté, mais une fois qu’on parle bien, on s’intègre. Pour moi, cela a été une très bonne expérience d’apprentissage et de vie.»

Nos deux interlocuteurs affirment que les étudiants étrangers sont généralement bien accueillis. Ils conviennent tous les deux qu’il est préférable d’apprendre le français avant de s’installer en France, du moins d’avoir atteint un niveau intermédiaire, de prendre l’initiative, de parler même en faisant des erreurs, d’accepter le fait d’être corrigé, de ne pas rester isolé chez soi, de participer à des activités culturelles et sportives.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.