L’artiste libanais Chawki Chamoun, ambassadeur de la culture libanaise et arabe, expose ses œuvres à la galerie l’Art pur

Nouveaux Horizons, une exposition rétrospective de l’artiste libanais Chawki Chamoun a été inaugurée par M. Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le 4 octobre à la galerie l’Art pur de Riyad. (Fournie)
Nouveaux Horizons, une exposition rétrospective de l’artiste libanais Chawki Chamoun a été inaugurée par M. Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le 4 octobre à la galerie l’Art pur de Riyad. (Fournie)
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Publié le Dimanche 08 octobre 2023

L’artiste libanais Chawki Chamoun, ambassadeur de la culture libanaise et arabe, expose ses œuvres à la galerie l’Art pur

  • L’artiste a fait le tour des tableaux exposés, une rétrospective de soixante-neuf œuvres mettant en avant les différentes étapes de son parcours artistique
  • Il a fourni des explications sur chaque œuvre exposée, conférant ainsi à chaque tableau une histoire, des émotions, des déceptions, de l’espoir, de l’optimisme

RIYAD: Nouveaux Horizons, une exposition rétrospective de l’artiste libanais Chawki Chamoun a été inaugurée par M. Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, le 4 octobre à la galerie l’Art pur de Riyad.

Cet événement est organisé sous le patronage de Son Excellence, le Dr Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban en Arabie saoudite avec la collaboration de Christiane Achkar, conseillère artistique et leurs partenaires, le Conseil exécutif libanais et la galerie l’Art pur, pour célébrer le 50e anniversaire de la carrière de l’artiste Chawki Chamoun.

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L'artiste Chawki Chamoun et l'ambassadeur français en Arabie saoudite Ludovic Pouille (à droite). (Fournie)

Lors de son discours, l’ambassadeur du Liban a dit: «L’artiste Chawki Chamoun est non seulement un artiste libanais exceptionnel mais aussi un symbole de la culture libanaise et arabe. Il a été l’un des premiers artistes arabes à adopter le style du renouveau dans le domaine de la peinture et a également contribué au développement et à la promotion de l’art arabe contemporain.»

Christiane Achkar déclare à Arab News en français : «Nous avons organisé cette exposition rétrospective de Chawki Chamoun ici à Riyad, puisque nous pensons que c’est le bon moment. En effet, l’Arabie saoudite est devenue une destination culturelle incontournable et M. Chamoun est le meilleur ambassadeur pour représenter le Liban.»

L’artiste a ensuite fait le tour des tableaux exposés, une rétrospective de soixante-neuf œuvres mettant en avant les différentes étapes de son parcours artistique. Il a fourni des explications sur chaque œuvre exposée, conférant ainsi à chaque tableau une histoire, des émotions, des déceptions, de l’espoir, de l’optimisme.

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Chawki Chamoun déclare à Arab News en français: «Je ne veux pas transmettre ma douleur aux autres, mon désir est de communiquer l’espoir et l’optimisme à travers un choix de couleurs et de techniques que j’exploite en fonction de ce que j’ai l’intention d’exprimer.» (Fournie)

La peinture de M. Chamoun révèle une passion et une recherche intense d’esthétique. Elle est l’exploration continue d’un langage artistique et d’un champ de couleurs qui lui est propre, en plus de sa vision artistique. Ses peintures révèlent des histoires lumineuses, mais contrastées par des événements tragiques, que l’artiste parvient à exprimer avec sérénité, amour et optimisme en utilisant différentes techniques artistiques.

Chawki Chamoun déclare à Arab News en français: «Je ne veux pas transmettre ma douleur aux autres, mon désir est de communiquer l’espoir et l’optimisme à travers un choix de couleurs et de techniques que j’exploite en fonction de ce que j’ai l’intention d’exprimer.»

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Cet événement est organisé sous le patronage de Son Excellence, le Dr Fawzi Kabbara (à droite), ambassadeur du Liban en Arabie saoudite avec la collaboration de Christiane Achkar, conseillère artistique et leurs partenaires, le Conseil exécutif libanais et la galerie l’Art pur, pour célébrer le 50e anniversaire de la carrière de l’artiste Chawki Chamoun à gauche. (Fournie)

Chaque tableau exprime une idée et des sentiments bien ancrés dans l’esprit et le cœur de l’artiste. Plusieurs personnages garnissent ses toiles, mais avec des matériaux toujours différents, une expression artistique et une approche nouvelle, considérée par l’artiste comme «sa milice» dont il ne veut pas se séparer. Ce sont ses compagnons pour toujours. Il les emmène avec lui, les conduit vers un monde meilleur et moins cruel, mais aussi vers des horizons plus larges, plus ouverts, plus libres.

Il convient également de noter que, dans le parcours artistique de M. Chamoun, le mont Sannine au Liban joue un rôle central. Il a favorisé l’émergence de son langage artistique et son développement au fil du temps. Ce n’est pas surprenant puisque le silence de la montagne est comme le silence du désert et le désert représente une vaste étendue, l’immensité dans laquelle nous pouvons réaliser nos objectifs, voire nos rêves les plus insolites.


Les œuvres d'art saoudiennes attirent les foules au Caire

Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
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  • Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait environ 20 œuvres saoudiennes
  • Turkistani a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices

LE CAIRE : Les œuvres d'art saoudiennes présentées lors de la deuxième édition de l'exposition Beyond the Frame, qui se tient actuellement à l'Opéra du Caire, ont attiré des visiteurs de nationalités et d'âges divers, qui ont salué la diversité et le caractère unique de ces œuvres.

Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait une vingtaine d'œuvres saoudiennes dans les domaines de la photographie, de la sculpture, de la calligraphie arabe et de la peinture.

Elle a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices reflétant l'intellectualisme, la diversité et la créativité.

Turkistani a déclaré que l'événement accentuait l'esprit de coopération et d'échange culturel et artistique entre les pays arabes participants, en mettant l'accent sur les traditions des sociétés concernées.

Elle a également souligné le soutien apporté par l'ambassade saoudienne en Égypte pendant l'événement.


L'exposition « Art Here » du Louvre Abu Dhabi débute en collaboration avec l'horloger suisse

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
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  • La quatrième édition de cet événement annuel est dotée d'un prix d'une valeur de 60 000 dollars
  • 5 artistes sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings" (réveils)

ABU DHABI : En collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, le Louvre Abu Dhabi organise la quatrième édition de l'exposition et du concours annuels "Art Here" du 20 septembre au 15 décembre.

Avec plus de 200 candidats venus de tout le monde arabe, le prix Art Here offre une récompense de 60 000 dollars à son lauréat.

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings", l'artiste gagnant devant être sélectionné par un jury et annoncé en décembre.

Les artistes sont Sarah Almehairi, Lamya Gargash, Ferielle Doulain-Zouari, Moataz Nasr et Nicene Kossentini.

L'artiste émiratie Gargash a interprété le thème avec une sculpture géante en forme de ballon de plage, entièrement réalisée avec du sable des Émirats arabes unis.

Gargash a expliqué que son œuvre "Debutante Ball" lui a été inspirée par un commentaire désobligeant que quelqu'un avait fait à son égard lorsqu'elle était plus jeune, disant que les Émirats arabes unis n'étaient qu'un "bac à sable géant".

"Je considère qu'il s'agit d'une réponse à quelque chose que j'ai vécu il y a des années. Un commentaire négatif, un commentaire provocateur qui m'a été adressé. Et je l'ai pris à cœur", a-t-elle déclaré.

"Le thème ‘Awakenings’ en dit long sur l'éphémère et la recherche d'une voie. Pour moi, il s'agit donc d'une renaissance. C'est une renaissance", a-t-elle ajouté.

L'artiste égyptien Nasr a décidé d'abandonner l'économie pour se consacrer à sa passion.

"Ma mère était une artiste. J'avais l'habitude de m'asseoir avec elle, de la regarder peindre. C'était la meilleure chose de ma vie. Le fait d'être assis derrière elle. Voir comment les couleurs se mélangent jusqu'à ce que quelque chose apparaisse soudainement devant moi", a-t-il déclaré.

Nasr se décrit comme un passionné d'histoire et explique que son travail s'inspire de l'histoire arabe. Son œuvre "Brides of the Sky" raconte l'histoire des femmes lors de l'invasion mongole de l'Égypte.

"Ce que j'essaie de faire en tant qu'artiste, c'est d'apporter une grande boucle, une boucle agrandie, et de la placer sur des choses que les gens peuvent passer sans voir, et de leur dire : 'Regardez, c'est votre héritage : Regardez, c'est votre héritage'."

"Peut-être que cela va réveiller quelque chose en eux et leur faire comprendre quelque chose sur eux-mêmes, sur l'histoire, sur l'héritage", a-t-il déclaré.


Des statues du MET de New York retrouvent leur château médiéval français ... via des copies

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
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  • Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne
  • Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET

BORDEAUX: Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne (sud-ouest de la France), grâce à des technologies utilisées pour reproduire la grotte préhistorique de Lascaux.

À l'occasion des Journées européennes du Patrimoine en cette fin de semaine, ces fac-similés représentant une "Mise au tombeau du Christ" surmontée d'angelots ont repris la place des sculptures originales dans la chapelle de cette forteresse du Périgord, bâtie sur un hectare et considérée comme le plus vaste château de la région française d'Aquitaine.

"Ces magnifiques statues devraient redonner leur charme à cette chapelle", se félicite auprès de l'AFP André Barbé, directeur général de la société touristique Semitour Périgord qui gère notamment le château de Biron et le site de Lascaux.

Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET.

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes.

Mais en 2018, aucune objection: de nouvelles technologies, utilisées notamment pour créer en 2016 le centre international d'art pariétal (Lascaux IV) et ses répliques de peintures rupestres, permettent de reproduire les œuvres sans les toucher, selon l'Atelier des fac-similés du Périgord (AFSP), filiale de Semitour.

Grâce à des relevés photogrammétriques et des machines 3D, ces répliques imitant l'aspect de la pierre et les moindres caractéristiques et défauts des œuvres ont pu être réalisées en huit mois, pour un budget de 350.000 euros.

"C'est un travail de précision", résume André Barbé. "C'est vraiment très bluffant. Vous avez l'impression d'avoir les œuvres (originales) devant les yeux."

"Ces statues, de toute façon, sont mieux préservées au MET que chez nous", selon le dirigeant. "Le fac-similé est là pour ça. C'est exactement l'histoire de Lascaux: préservons les originaux mais montrons au public."

Après l'installation en octobre 2023 d'une réplique d'une "Pietà" (Vierge tenant sur ses genoux le corps du Christ), elle aussi exposée au MET, le château de Biron a réceptionné cette semaine le nouvel ensemble sculptural, dévoilé vendredi.

Le château de Biron a accueilli plus de 60.000 visiteurs en 2023.