Des organisations s’associent pour promouvoir le bien-être financier des femmes en Arabie saoudite

Shreya Rammohan, cofondatrice et directrice marketing de Playbook (à gauche), Wafa al-Obaidat, fondatrice et PDG de Playbook (au centre) et Ismahan al-Saad, cofondatrice et directrice des opérations de Playbook. (Photo fournie)
Shreya Rammohan, cofondatrice et directrice marketing de Playbook (à gauche), Wafa al-Obaidat, fondatrice et PDG de Playbook (au centre) et Ismahan al-Saad, cofondatrice et directrice des opérations de Playbook. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 13 octobre 2023

Des organisations s’associent pour promouvoir le bien-être financier des femmes en Arabie saoudite

  • Ce partenariat cherche à plaider en faveur de la mixité et de l’inclusion financière des femmes dans le pays
  • La collaboration est basée sur un engagement commun à doter les femmes saoudiennes des connaissances et des ressources dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées

DJEDDAH: L’entreprise de gestion de patrimoine Family Office et Playbook, une plate-forme destinée aux femmes, ont formé un partenariat stratégique qui vise à donner aux femmes saoudiennes les moyens d’améliorer leur bien-être financier en leur fournissant les connaissances et les outils dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées en matière d’argent. Ce partenariat cherche également à plaider en faveur de la mixité et de l’inclusion financière des femmes dans le pays, indiquent les organisations.

«En combinant notre expertise et nos ressources, nous voulons favoriser une expérience transformatrice susceptible de donner aux femmes les connaissances et les outils nécessaires pour prendre des décisions financières en toute confiance», explique le Saoudien Abdelmohsine al-Omran, fondateur et PDG de Family Office.

L’un des objectifs du partenariat est d’encourager les femmes du Royaume à participer au processus d’investissement en vue d’améliorer leur situation financière globale, précise-t-il.

Reconnaissant le besoin mondial d’une plus grande mixité et l’intérêt croissant du secteur de la gestion de patrimoine sur les investissements porteurs d’impact et les disparités socio-économiques, les organisations soutiennent que leur partenariat vise à autonomiser les femmes et à garantir qu’elles jouent un rôle actif dans la prise de décision financière.

Dans le cadre de cette collaboration, Family Office soutiendra la série phare d’événements de Playbook conçus pour permettre aux femmes d’atteindre l’indépendance financière, en plus d’améliorer leurs connaissances financières et leur bien-être général.

Les événements donneront par ailleurs à des femmes en provenance d’horizons différents la chance d’apprendre ainsi que de développer des compétences et des connaissances précieuses liées à la gestion financière, la planification à long terme et l’accumulation de richesse, indiquent les organisations. Ils favoriseront également le réseautage et l’accès à des experts de l’industrie et à des conférenciers invités.

Wafa al-Obaidat, PDG de Playbook, fait savoir que cette collaboration est basée sur un engagement commun à doter les femmes saoudiennes des connaissances et des ressources dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées.

«Le partenariat vise à transformer le paysage financier, en permettant aux femmes d’accéder à l’indépendance financière et de se créer un avenir sûr», précise-t-elle.

Le premier événement de l’initiative conjointe, qui abordera les besoins spécifiques et les défis auxquels les femmes sont confrontées dans leur parcours financier, devrait se tenir à Riyad le 16 novembre.

Il comprendra des ateliers, des tables rondes ainsi que des sessions interactives dirigées par des experts du secteur qui fourniront des informations complètes sur les stratégies d’investissement, la gestion de portefeuille, la budgétisation et la planification de la retraite, soulignent les organisateurs. Le réseautage donnera aux participants la possibilité de se connecter avec des personnes qui partagent les mêmes idées, des professionnels de l’industrie et des mentors potentiels.

La participation de Women Spark, un réseau d’investissement providentiel fondé par Dima al-Yahya, partenaire communautaire de l’événement, renforcera davantage encore sa valeur en aidant à développer un réseau et en fournissant un soutien aux start-up, concluent les organisateurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Émirats arabes unis annoncent la mise en place d'un impôt sur les bénéfices des multinationales

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  • Les Émirats arabes unis, qui accueillent le siège régional de nombreuses entreprises, ont annoncé lundi l'introduction d'un impôt de 15 % sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025.
  • « Cette étape stratégique reflète l'engagement des Émirats à mettre en œuvre la solution des deux piliers de l'OCDE, qui vise à établir un système fiscal équitable et transparent », a indiqué le ministère émirati des Finances dans un communiqué.

DUBAÏ : Les Émirats arabes unis, qui accueillent le siège régional de nombreuses entreprises, ont annoncé lundi l'introduction d'un impôt de 15 % sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025.

« Cette étape stratégique reflète l'engagement des Émirats à mettre en œuvre la solution des deux piliers de l'OCDE, qui vise à établir un système fiscal équitable et transparent », a indiqué le ministère émirati des Finances dans un communiqué.

Fin 2021, près de 140 États se sont accordés sur une taxation minimale des multinationales sous l'égide de l'OCDE, consistant en deux piliers : le premier visant une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second une imposition minimale à 15 % sur les sociétés.

La mesure s'appliquera aux multinationales opérant dans le riche pays pétrolier du Golfe dont le chiffre d'affaires global consolidé s'est élevé à au moins 750 millions d'euros au cours d'au moins deux des quatre exercices financiers précédents, a précisé le ministère.

Les Émirats arabes unis, qui figurent parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, ont diversifié leur économie en s'imposant comme un centre régional pour les affaires et le tourisme.

Longtemps considéré comme un paradis fiscal, le pays a été retiré de la liste grise de l'OCDE en février 2023 et a commencé l'année dernière à taxer les bénéfices des entreprises de plus de 375 000 dirhams (environ 91 500 euros) à 9 %.

Il fait toutefois face à une concurrence croissante dans la région, notamment de la part de l'Arabie saoudite qui cherche elle aussi à réduire sa dépendance aux hydrocarbures et à attirer les entreprises étrangères.

Les Émirats continueront « à développer un environnement favorable aux entreprises » et à renforcer leur compétitivité, a souligné le ministère des Finances, annonçant par la même occasion de nouvelles mesures d'incitations fiscales étaient à l'étude pour soutenir l'innovation.


L'Arabie saoudite met en place un comité national pour le développement durable

L'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone (Photo Fournie)
L'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone (Photo Fournie)
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  • Le 8 décembre, la Fédération des chambres saoudiennes a annoncé la formation de son premier comité sur sa plateforme X.
  • Le Royaume partage les défis environnementaux auxquels sont confrontés de nombreux autres pays, principalement en raison de l'industrialisation rapide et de la croissance démographique.

DJEDDAH: L'Arabie saoudite a mis en place le premier comité national pour le développement durable, afin de promouvoir une économie verte et d'intégrer des pratiques commerciales respectueuses de l'environnement.

Le 8 décembre, la Fédération des chambres saoudiennes a annoncé la formation de son premier comité sur sa plateforme X. Khaled bin Abdulrahman Al-Othman en a été nommé président et Nouf bint Abdulaziz Al-Ghamdi vice-présidente.

Le Royaume partage les défis environnementaux auxquels sont confrontés de nombreux autres pays, principalement en raison de l'industrialisation rapide et de la croissance démographique.

En réponse, l'Arabie saoudite prend des mesures décisives pour lutter contre le changement climatique, protéger son environnement et réduire les émissions de carbone, d'après l'agence de presse saoudienne.

Alignée sur les accords climatiques internationaux tels que l'Accord de Paris, la nation s'est engagée à atténuer les effets du changement climatique. Le Royaume, qui connaît un climat aride et qui possède de vastes étendues désertiques, est particulièrement vulnérable à ces impacts environnementaux.

Pour relever ces défis, l'Initiative verte saoudienne a été lancée en 2021, avec pour objectifs de réduire les émissions de carbone, de planter 10 milliards d'arbres et de protéger 30 % des zones terrestres et marines du pays.

Le SIG permet de passer de la vision à la mise en œuvre, avec plus de 80 initiatives lancées et soutenues par un investissement de 188 milliards de dollars. Ces initiatives couvrent des domaines clés tels que le reboisement, la conservation de la biodiversité et la réduction des émissions.

Le Royaume progresse également vers son objectif de devenir le premier producteur et exportateur mondial d'hydrogène, avec des plans visant à séquestrer 27 millions de tonnes de CO₂ par an en produisant 4 millions de tonnes d'hydrogène propre.

L'Arabie saoudite a réalisé des progrès impressionnants dans sa transition vers l'énergie propre. L'année dernière, elle a raccordé 1,3 GW d'énergie renouvelable au réseau national, portant sa capacité totale à 4,1 GW.

Quatre nouvelles centrales électriques au gaz ont également été mises en service, portant ainsi la part de la production d'électricité à partir du gaz naturel à 50 % d'ici 2030.

Le SIG a également permis d'importants progrès dans la réhabilitation des terres, avec la plantation de plus de 95 millions d'arbres et la restauration de 111 000 hectares, soit l'équivalent de plus de 172 000 terrains de football. Grâce à ces efforts, le Royaume-Uni est en bonne voie pour créer une économie durable et respectueuse de l'environnement.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Un prix visant à améliorer les normes touristiques dans les pays arabes a été mis en place

Khaled Al-Akwa, directeur technique et consultant du Prix de la qualité touristique (à gauche), Bandar Al-Fuhaid, président de l'Organisation arabe du tourisme (au centre), et Talal Mandoura, PDG de la Quality Applications Company (à droite), sont photographiés peu après la signature d'un protocole d'accord lançant un nouveau prix touristique. (Photo Fournie)
Khaled Al-Akwa, directeur technique et consultant du Prix de la qualité touristique (à gauche), Bandar Al-Fuhaid, président de l'Organisation arabe du tourisme (au centre), et Talal Mandoura, PDG de la Quality Applications Company (à droite), sont photographiés peu après la signature d'un protocole d'accord lançant un nouveau prix touristique. (Photo Fournie)
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  • Le prix encouragera une concurrence saine, selon un fonctionnaire Ce prix s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour développer un tourisme durable.
  • Il a également expliqué que le prix nécessiterait une gouvernance efficace afin de garantir sa transparence et sa crédibilité, et d'atteindre les objectifs fixés

RIYADH : Un nouveau prix a été lancé dans le but d'améliorer la qualité des offres touristiques dans le monde arabe.

Selon un communiqué publié dimanche, Bandar Al-Fuhaid, président de l'Organisation arabe du tourisme, et Talal Mandoura, PDG de la société Quality Applications, ont signé un mémorandum de coopération lançant le Prix de la qualité touristique.

L'Organisation arabe du tourisme a déclaré que ce prix s'inscrivait dans le cadre de ses efforts visant à améliorer la qualité des services touristiques et à contribuer au développement durable du secteur.

Il comprendra une évaluation complète des différents aspects du secteur, allant des réglementations et des lois à la qualité des services fournis aux touristes.

L'évaluation portera sur huit domaines principaux : la qualité des réglementations et des lois, les services et produits touristiques, la gestion du tourisme, les destinations touristiques, le transport, l'hébergement et la restauration, les visites et les guides, ainsi que la gestion et le transfert des connaissances.

« La société développera des programmes de formation et de qualification pour les individus et les institutions afin de leur permettre d'appliquer les normes de qualité et d'excellence du tourisme », a déclaré M. Mandoura à Arab News.

Il a également expliqué que le prix nécessiterait une gouvernance efficace afin de garantir sa transparence et sa crédibilité, et d'atteindre les objectifs fixés.

Khaled Al-Akwa, directeur technique du prix, a déclaré à Arab News que ce prix encouragera les institutions touristiques à adopter les meilleures pratiques mondiales et à développer leurs produits et services pour répondre à la demande croissante des touristes.

Il a expliqué comment ce prix créerait un environnement concurrentiel sain entre les institutions et stimulerait l'investissement.

« Le prix de la qualité du tourisme est une étape cruciale pour dynamiser le secteur du tourisme arabe. En appliquant les principes de bonne gouvernance, ce prix peut atteindre les objectifs souhaités, à savoir améliorer les services touristiques et renforcer la position du tourisme arabe dans le monde », a déclaré M. Al-Akwa.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com