Cent ans après sa création, Disney a aussi conquis les adultes

Le logo Disney célébrant ses 100 ans est affiché sur scène lors de la présentation des studios Disney au CinemaCon 2023 au Caesars Palace à Las Vegas, Nevada, le 26 avril 2023. (Photo, AFP)
Le logo Disney célébrant ses 100 ans est affiché sur scène lors de la présentation des studios Disney au CinemaCon 2023 au Caesars Palace à Las Vegas, Nevada, le 26 avril 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 18 octobre 2023

Cent ans après sa création, Disney a aussi conquis les adultes

  • Films, séries, parcs d'attractions, projets musicaux, objets de collection... «Il y a toujours quelque chose pour capter les adultes» dans l'univers de Disney, analyse Laurent Armand-Zuniga, 52 ans, directeur du site «Chronique Disney»
  • La firme américaine a fait de ce public un de ses moteurs, alimenté par sa stratégie développée à grands coups de rachats

PARIS: De Mickey à Dark Vador, Disney est parvenu en un siècle à capitaliser sur ses créations et ses acquisitions pour capter un large public, dont de nombreux adultes ayant grandi avec les héros de ses dessins animés.

Quand il voit apparaître Aladdin ou Pinocchio à la parade organisée cette semaine à Disneyland Paris pour marquer le centenaire du groupe aux grandes oreilles, Stuart Amery, un Anglais de 35 ans, affiche un large sourire.

Venu tous les mois depuis six ans dans ce parc d'attractions, il ne "pouvai(t) pas manquer" cet événement. "Je ne serai pas là pour le prochain centenaire, alors je devais absolument être là pour celui-ci", souligne-t-il.

Non loin, Barbara Corbisier s'enthousiasme elle au passage des personnages de Mushu et de Mulan, qu'elle s'est fait tatouer.

"Ce n'est pas une honte d'être fan à 21 ans, c'est une passion comme une autre", affirme-t-elle.

Films, séries, parcs d'attractions, projets musicaux, objets de collection... "Il y a toujours quelque chose pour capter les adultes" dans l'univers de Disney, analyse Laurent Armand-Zuniga, 52 ans, directeur du site "Chronique Disney" qui revendique quelque 200 000 visiteurs par mois, principalement parmi les 25-45 ans.

En ligne, les forums, sites spécialisés, chaînes YouTube et comptes sur les réseaux sociaux d'adultes amoureux de Disney pullulent également.

"Les adultes ne sont de toute façon que des enfants ayant grandi", déroule M. Armand-Zuniga, reprenant une citation de Walt Disney, fondateur de l'entreprise.

Rester critique

La firme américaine a fait de ce public un de ses moteurs, alimenté par sa stratégie développée à grands coups de rachats pour mettre successivement la main sur le studio Pixar ("Toy Story", "Cars"...) en 2006, les super-héros de Marvel en 2009, puis l'univers de "Star Wars" en 2012.

Grâce à ces acquisitions, Disney est parvenu à diversifier son catalogue de films pour se propulser au statut de "vraie major, pas simplement la major des petits", fait valoir auprès de l'AFP Alexandre Bohas, professeur d'affaires internationales à l'école de commerce ESSCA.

En témoigne sa plateforme de streaming Disney+, lancée en 2019 pour concurrencer Netflix. S'y trouvent aussi bien les dessins animés classiques de l'entreprise que la saga "Star Wars", des productions originales comme "Une zone à défendre" -- un mélodrame sur fond de lutte écologiste -- ou des documentaires de National Geographic.

La "spécificité" de Disney est sa portée "transgénérationnelle", souligne Hélène Etzi, présidente de Walt Disney Company France.

L'engouement pour la marque aux grandes oreilles n'empêche toutefois pas les critiques.

Margot Naepels, 26 ans, rédactrice bénévole sur le site "Disneyphile", une communauté en ligne qui rassemble près de 200.000 personne et couvre l'actualité de la firme, prévient ainsi qu'"être fan de la magie qu'a créé Walt Disney ne veut pas dire qu'on est forcément fan de tout ce que fait l'entreprise".

Et de citer par exemple la grève historique des acteurs et des scénaristes à Hollywood ou le fort impact écologique de la firme.

Autre sujet de mécontentement: c'est la hausse des tarifs du passe annuel permettant d'accéder à Disneyland Paris qui avait déclenché la colère des fans sur les réseaux sociaux et l'ouverture de pétitions en ligne pour dénoncer une "aberration" ou pointer du doigt une "magie" au "prix amer".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com