Le jury du prix Goncourt place en finale quatre favoris attendus

Les heureux élus, a annoncé l'Académie Goncourt depuis Cracovie en Pologne, s'appellent Jean-Baptiste Andrea, Gaspard Koenig, Éric Reinhardt et Neige Sinno. (Photo, JOEL SAGET / AFP)
Les heureux élus, a annoncé l'Académie Goncourt depuis Cracovie en Pologne, s'appellent Jean-Baptiste Andrea, Gaspard Koenig, Éric Reinhardt et Neige Sinno. (Photo, JOEL SAGET / AFP)
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Publié le Mercredi 25 octobre 2023

Le jury du prix Goncourt place en finale quatre favoris attendus

  • Le prix Goncourt est décerné le 7 novembre au restaurant Drouant, dans le quartier de l'Opéra à Paris, comme le veut la tradition depuis plus d'un siècle
  • Difficile à ce stade de prédire qui fait la course en tête, et qui a ses partisans déjà prêts à le défendre âprement lors de la délibération finale

CRACOVIE: Le jury du plus prestigieux des prix littéraires français, le Goncourt, a propulsé en finale mercredi quatre écrivains qui étaient régulièrement cités parmi les favoris, avec des romans ambitieux chacun à leur manière.

Les heureux élus, a annoncé l'Académie Goncourt depuis Cracovie en Pologne, s'appellent Jean-Baptiste Andrea, Gaspard Koenig, Éric Reinhardt et Neige Sinno.

Le prix Goncourt est décerné le 7 novembre au restaurant Drouant, dans le quartier de l'Opéra à Paris, comme le veut la tradition depuis plus d'un siècle.

Difficile à ce stade de prédire qui fait la course en tête, et qui a ses partisans déjà prêts à le défendre âprement lors de la délibération finale.

Tous ces auteurs ont bénéficié de critiques enthousiastes, qui ont salué la modernité de leurs sujets et de leur style.

Avec "Veiller sur elle" (éditions L'Iconolaste), Jean-Baptiste Andrea, 52 ans, raconte une histoire d'amour dans l'Italie fasciste, entre une patricienne et un plébéien tous deux épris d'art.

Avec plus de 500 pages, cet écrivain venu du cinéma est le représentant, dans cette finale, d'une fiction ample et de la force d'évocation du roman.

Inspirée de faits réels

"Humus" (L'Observatoire) de Gaspard Koenig, 40 ans, imagine des étudiants en agronomie tourmentés par le sombre destin de notre planète.

Connu comme philosophe et essayiste libéral, il a brillamment réussi, de l'avis général, son passage à la littérature, avec cette fiction qui brasse de nombreuses questions cruciales pour notre avenir commun, autour d'un sujet qui paraît excentrique au départ: les lombrics.

"Sarah, Susanne et l'écrivain" (Gallimard) d'Éric Reinhardt conte la chute d'une femme qui quitte un mari trop absent.

Ce romancier expérimenté de 58 ans a enchaîné les succès, comme l'a prouvé celui au cinéma de l'adaptation de "L'Amour et les Forêts", l'un des événements du dernier Festival de Cannes. Il lui manque un grand prix littéraire d'automne, auquel se prêterait bien cette fiction inspirée de faits réels, à la forme originale: un dialogue entre un romancier, une lectrice meurtrie, et son double de fiction.

Enfin, "Triste tigre" (POL) de Neige Sinno est une réflexion sur les viols répétés qu'a imposés à l'autrice son beau-père dans son enfance, les conséquences sur sa vie et les questions que posent ces crimes pour lesquels le violeur a été condamné.

Très peu connue jusque-là, vivant au Mexique, cette autrice de 46 ans pourrait être consacrée après avoir déjà raflé deux prix de la rentrée littéraire remis par des médias, le quotidien Le Monde et le magazine Les Inrockuptibles.

Attention aux autres prix

C'est la deuxième année consécutive, après Beyrouth, que l'Académie Goncourt choisit une ville étrangère pour annoncer ses finalistes. Le choix de Cracovie a suscité moins de controverse que celui de 2022, dans un Liban à la vie politique traversée par les tensions du Proche-Orient.

Pour deviner qui remportera le Goncourt, attention aux autres prix. Remis avant, ils peuvent changer la donne.

Le prix Décembre, le 31 octobre, a choisi Neige Sinno parmi ses quatre finalistes. Quant au Femina, le 6 novembre, il en a cinq, dont Jean-Baptiste Andrea et Neige Sinno.

Or, le président du jury du Goncourt, Didier Decoin, avait énoncé clairement dans la dernière ligne droite de l'édition 2021 qu'il préférait que chaque prix ait son lauréat.

Il défendait alors "nos amis et alliés que sont les libraires", car, ajoutait-il, "si on donne deux prix à un seul livre, ça ne fait qu'un livre dans la vitrine".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com