Claude Brasseur rejoint ses copains acteurs déjà «tous au paradis»

L’acteur Claude Brasseur, à Angoulême en 2015 (Photo, AFP).
L’acteur Claude Brasseur, à Angoulême en 2015 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 24 décembre 2020

Claude Brasseur rejoint ses copains acteurs déjà «tous au paradis»

  • L'acteur à la voix rocailleuse, grain de beauté à gauche du nez, est mort «dans la paix et la sérénité entouré des siens», a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l'agence Time Art
  • Il «n’a pas été victime de la Covid » et sera inhumé à Paris, au Père-Lachaise, « aux côtés de son père» Pierre Brasseur, a-t-elle ajouté

PARIS: Pour les plus jeunes, c'était Jacky, le doyen de Camping, pour leurs aînés, Vidocq ou le père de Vic dans La Boum : le comédien Claude Brasseur est décédé mardi à 84 ans, après avoir marqué des générations sur petit et grand écran.

L'acteur à la voix rocailleuse, grain de beauté à gauche du nez, est mort «dans la paix et la sérénité entouré des siens», a annoncé Elisabeth Tanner, à la tête de l'agence Time Art.

Il «n’a pas été victime de la Covid» et sera inhumé à Paris, au Père-Lachaise, «aux côtés de son père» Pierre Brasseur, a-t-elle ajouté.

Issu d'une lignée de comédiens, Claude Brasseur a marqué six décennies de cinéma et de théâtre français, en plus de 110 films, cotoyant Marcel Carné, François Truffaut, Claude Sautet ou Yves Robert.

Ce dernier l'avait filmé en 1976 et 1977 dans Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au Paradis, avec une bande de copains, tous de grands acteurs, disparus ces trois dernières années : Victor Lanoux et Jean Rochefort sont morts en 2017, Guy Bedos est décédé en mai dernier.

Ces deux films, qui avaient laissé à Brasseur ses meilleurs souvenirs de tournage, seront rediffusés en hommage mardi soir sur France 3.

C'était «un de nos grands et solides comédiens», a salué l'ancien président du festival de Cannes, Gilles Jacob, sur Twitter. «L’éléphant d’Yves Robert, c’était lui. Un éléphant qui ne se trompait pas, qui vous regardait bien en face», a-t-il ajouté.

Aussi populaire que touche-à-tout, l'ancien du Conservatoire qui a tourné avec des figures de la Nouvelle Vague comme François Truffaut ou Jean-Luc Godard, était à l'aise dans les comédies aussi bien que dans des polars. Sans oublier le théâtre, pour celui qui a joué plusieurs centaines de fois Le Dîner de cons.

Le doyen de Camping

Et chaque génération retiendra son Brasseur. Il restera pour avoir incarné Vidocq à la télévision dans les années 1970 autant que pour son rôle du père de Sophie Marceau dans La Boum dans les années 1980.

Plusieurs décennies après, Claude Brasseur était encore parfois arrêté dans la rue par des passants, pour avoir «des nouvelles de Sophie», s'amusait-il.

Ces années seront également celles de la reconnaissance des pairs : il accroche en 1977 un César du meilleur acteur dans un second rôle, puis le César du meilleur rôle pour La Guerre des polices en 1980.

«Claude Brasseur a été et restera l’un des plus grands acteurs de sa génération. Un géant», a salué l'Académie des César, dont il avait présidé la cérémonie en 2007.

Ensuite, Claude Brasseur ne cessera jamais vraiment de jouer, sur les planches comme sur les plateaux.

Sa voix rocailleuse, son sourire bienveillant sont tout aussi familiers au public des années 2000, et pour les plus jeunes, il restera comme Jacky Pic, casquette rouge vissée sur la tête, le doyen de la bande de Camping et de ses suites.

Son comparse des Flots bleus, Franck Dubosc, a fait part de son émotion sur Instagram : «Je t'embrasse une dernière fois mon Claude».

De nombreuses personnalités du cinéma ont salué la mémoire de Claude Brasseur, de Mathieu Kassovitz («Nous irons tous au paradis») à Jean Dujardin («Au revoir mon beau et talentueux Claude ) en passant par José Garcia («Au revoir mon ami»), Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche ou encore le réalisateur de Camping, Fabien Onteniente.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.