L'angoissant «Freddy» devance un biopic sur Priscilla Presley au box-office nord-américain

Cailee Spaeny, 25 ans, qui joue le rôle titre du biopic, a été consacrée meilleure actrice par la Mostra de Venise (Photo, Cailee Spaeny).
Cailee Spaeny, 25 ans, qui joue le rôle titre du biopic, a été consacrée meilleure actrice par la Mostra de Venise (Photo, Cailee Spaeny).
Short Url
Publié le Lundi 06 novembre 2023

L'angoissant «Freddy» devance un biopic sur Priscilla Presley au box-office nord-américain

  • L'oeuvre, basé sur le livre de Priscilla Presley «Elvis and me», suit les relations tumultueuses entre la star du rock'n'roll et cette dernière
  • Pour l'analyste David Gross, le film connaît «des débuts plutôt honnêtes pour un drame romantique»

LOS ÁNGELES: Le film d'horreur "Five Nights at Freddy's" est resté en tête du box-office pour son deuxième week-end dans les salles nord-américaines, devant "Priscilla", biopic sur la femme d'Elvis Presley, selon les chiffres publiés dimanche par le cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

Mais en dépit de son avance en termes de ventes de billets, "Five Nights at Freddy's" a connu une chute vertigineuse de popularité par rapport au week-end de sa sortie, passant de 78 millions de dollars la semaine dernière à seulement 19,4 millions cette semaine.

Le long-métrage inspiré d'un jeu vidéo diffusé à la fois dans les salles et sur la plateforme Peacock d'Universal "s'écroule durant ce deuxième weekend", constate l'analyste David Gross.

Le film met en scène des mascottes animatroniques hantées qui cherchent à tuer un agent de sécurité de nuit, interprété par Josh Hutcherson - son plus grand rôle depuis les "Hunger Games" - et sa petite soeur dans une ancienne pizzeria avec des jeux d'arcade abandonnés.

Ce week-end encore, le long-métrage est suivi par le film-concert de la chanteuse Taylor Swift "The Eras Tour", sorti voici quatre semaines et qui comprend des scènes tournées lors de trois concerts différents. Il engrange 13,5 millions de dollars.

"Killers of the Flower Moon", film signé par Martin Scorsese, reste à la troisième place avec sept millions de dollars amassés dans les salles nord-américaines et franchissant la barre symbolique des 100 millions de dollars dans le monde.

Le film, qui dure plus de trois heures, doit être diffusé sur la plateforme de streaming d'Apple mais aucune date n'a été encore annoncée.

Pour sa première sortie ce weekend, "Priscilla", film de Sofia Coppola sur l'épouse du "King", se retrouve en quatrième place avec cinq millions de dollars de gains.

L'oeuvre, basé sur le livre de Priscilla Presley "Elvis and me", suit les relations tumultueuses entre la star du rock'n'roll et cette dernière, depuis leur première rencontre sur une base militaire en Allemagne alors qu'elle avait 14 ans et Elvis 24 ans, jusqu'à leur rupture acrimonieuse.

Cailee Spaeny, 25 ans, qui joue le rôle titre du biopic, a été consacrée meilleure actrice par la Mostra de Venise. Jacob Elordi a été couvert de louanges par les critiques pour sa performance dans le rôle d'Elvis.

Pour l'analyste David Gross, le film connaît "des débuts plutôt honnêtes pour un drame romantique". Il va peut-être gagner en popularité vu "les critiques excellentes et les bons chiffres d'audience".

En cinquième place, on trouve le film en langue espagnole "Radical", qui recueille 2,7 millions de dollars lors de son premier week-end. Basé sur une histoire vraie, il raconte l'histoire d'un enseignant dans une ville mexicaine qui "teste une méthode radicale pour libérer la curiosité et le potentiel de ses élèves", selon le producteur Pantelion Films.

Voici le reste du top 10:

6: "Exorcist: Dévotion" (2,2 millions de dollars)

7: "After Death" (2 millions de dollars)

8: La Pat' Patrouille: la super patrouille le film" (2 millions de dollars)

9: "What Happens Later" (1,6 million de dollars)

"Freelance" (1,2 million de dollars)


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Short Url
  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.

 


L'Arabie saoudite annonce la Semaine de la mode de la mer Rouge

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
Short Url
  • Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux
  • L’Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad

DUBAÏ: Le Royaume s’apprête à accueillir la toute première Semaine de la mode de la mer Rouge. Prévu en bord de mer sur l'île d'Ummahat, cet événement glamour se déroulera du 16 au 18 mai au St. Regis Red Sea Resort. Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux. Son objectif est de célébrer la fusion entre l'esthétique traditionnelle saoudienne et le design contemporain de pointe.

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents.

Rappelons que l'Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad. L'événement, qui s’était déroulé dans le quartier financier du roi Abdallah du 20 au 23 octobre, a jeté les bases de la nouvelle capitale de la mode au Moyen-Orient.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La rappeuse afghane Sonita Alizada, voix des jeunes filles pour la liberté

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
Short Url
  • Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban
  • Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef

ARROMANCHES-LES-BAINS: Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban.

"Comme toutes les filles, je suis en cage, je ne suis qu'un mouton qu'on élève pour le dévorer", chante-t-elle, en 2014 en Iran, dans "Brides for sale" (Mariées à vendre), en robe de mariée, code-barre et ecchymoses sur le visage. "Relis le Coran! Il ne dit pas que les femmes sont à vendre."

Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef.

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars.

Repérée par la documentariste iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami qui verse 2.000 dollars, elle a droit à six mois de sursis et saisit sa chance lorsqu'une ONG américaine lui propose d'étudier aux Etats-Unis.

Dans l'Utah, les débuts sont difficiles pour celle qui ne sait dire en anglais que "salut, je suis une rappeuse". Elle découvre aussi qu'aux Etats-Unis les mariages de mineures existent.

Elle décide de raconter son histoire dans les écoles, jusqu'au très prisé festival américain du film de Sundance où le documentaire qui lui est consacré, "Sonita", remporte en 2016 le prix du jury.

Ses jeunes années sont marquées par la peur des Talibans et la faim. Née à Herat en 1996, elle a environ cinq ans lorsqu'elle fuit avec ses parents et ses sept frères et sœurs, sans papiers, vers l'Iran.

"On pensait que la vie y serait plus facile, sans guerre mais c'était très difficile de se faire accepter à cause de l'image des Afghans", se rappelle Sonita Alizada, 27 ans, dans un entretien avec l'AFP.

Là aussi, interdiction d'aller à l'école: "Je cirais des chaussures avec mes frères puis je vendais des fleurs." Sa première bonne étoile est une femme qui apprend clandestinement aux filles à lire et à écrire dans une mosquée.

« Toujours en colère »

De retour en Afghanistan, son père, malade, meurt. Son mariage est planifié puis annulé lorsqu'elle retourne en Iran. Sonita y rencontre une association qui lui permet de prendre des cours de guitare en secret... et l'encourage à écrire après avoir remporté un prix de poésie.

Un jour l'artiste en devenir entend le rappeur star Eminem et, sans comprendre les paroles, pense que c'est "probablement la meilleure façon de partager une histoire".

La jeune fille écrit "Brides for sale" même si sa mère, mariée à 12 ans et illettrée, lui interdit de faire du rap. C'est le succès et le départ vers les Etats-Unis.

Devenue sa plus grande admiratrice, sa mère apparaît dans son clip "Run Boy", qui parle des Talibans essayant d'empêcher la scolarisation des filles.

Le 4 juin, elle sera à Caen, dans le nord-ouest de la France, pour le prix Liberté, qu'elle a remporté en 2021. La jeune artiste chantera "Stand up" avec des locaux et le clip de la chanson, filmé sur les plages du Débarquement, sera diffusé devant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

"Toujours en colère", elle continue de défendre avec le rap et sur les réseaux sociaux la liberté sous toutes ses formes: à l'éducation, à s'exprimer, à choisir son partenaire. Elle a aussi mis en place deux projets en Afghanistan pour aider les enfants et les femmes.

Diplômée l'année dernière en droits humains et en musique à New York, Sonita Alizada veut maintenant étudier la politique à Oxford.

"L'art et la politique vont ensemble. Toute ma musique parle de politique, de faire la différence, de donner de l'espoir, de prendre conscience. Alors j'essaye d'éveiller les consciences à travers la musique", souligne celle qui espère, un jour, pouvoir prendre une part active dans l'avenir de son pays.