Lutte contre l'antisémitisme: Faure appelle tous les partis à un rassemblement

Les manifestants, dont le premier secrétaire du parti socialiste français Olivier Faure (au centre), tiennent une banderole indiquant « POUR la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et la reprise du processus de paix » lors d'une manifestation « en solidarité avec le peuple palestinien » sur la place de la République, à Paris, le 4 novembre 2023 (Photo, AFP).
Les manifestants, dont le premier secrétaire du parti socialiste français Olivier Faure (au centre), tiennent une banderole indiquant « POUR la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et la reprise du processus de paix » lors d'une manifestation « en solidarité avec le peuple palestinien » sur la place de la République, à Paris, le 4 novembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 06 novembre 2023

Lutte contre l'antisémitisme: Faure appelle tous les partis à un rassemblement

  • Même au sein du PS, cette idée n'a pas été uniquement reçue avec enthousiasme
  • Pour éteindre le début d'incendie, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet y est aussi allé de son tweet visant le RN

PARIS: Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a appelé dimanche "toutes les forces politiques" à un rassemblement contre l'antisémitisme, mais a vite créé la polémique à gauche en ne fermant pas, au moins dans un premier temps, la porte à une participation du RN.

"J'appelle toutes les forces politiques à dire qu'il n'est pas possible qu'il y ait le moindre acte ou la moindre parole antisémite en France, que les Français juifs ne peuvent pas être tenus pour responsables d'actes qui ont été commis par d'autres juifs ailleurs dans le monde", a déclaré M. Faure au micro de Radio J.

"Cherchons à faire en sorte que toute la gauche, toute la droite, soient à l'unisson sur cette question. Battons-nous ensemble contre l'antisémitisme", a également lancé le député de Seine-et-Marne, dans un contexte de montée des actes antisémites en France depuis l'attaque du 7 octobre du Hamas en Israël.

Plus de 1.000 actes antisémites en France depuis le 7 octobre

Le gouvernement français a annoncé dimanche que les actes antisémites avaient "explosé" dans le pays depuis le 7 octobre, début de la guerre entre le Hamas et Israël, avec 1.040 actes commis et 486 personnes interpellées.

"Le nombre d'actes antisémites a explosé", a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, interrogé sur France 2. Parmi les 486 interpellés, "102" sont des étrangers, a-t-il ajouté.

Interrogé sur le discours de certains élus sur le conflit, Gérald Darmanin a répondu que "la France insoumise, l'extrême gauche de M. Mélenchon, ne nous a pas aidés à une concorde nationale".

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a de son côté indiqué dimanche qu'il y avait eu 257 actes antisémites dans l'agglomération parisienne et 90 interpellations.

Il n'y a "pas de profil type", a ajouté le préfet de police. "On retrouve tous les profils, des jeunes gamins, qui disent des choses très graves", mais aussi des "personnes plus ancrées dans la défense de la cause propalestinienne et qui dérapent", a-t-il dit.

Au sujet des étoiles de David taguées sur plusieurs immeubles de Paris et de son agglomération la semaine dernière, le préfet de police a évoqué une "action coordonnée" qui "semble impliquer une équipe d'auteurs".

Interrogé sur la présence du Rassemblement national si cette manifestation venait effectivement à se tenir, le Premier secrétaire a déclaré que l'invitation leur était également destinée, sous certaines conditions: "Si le RN veut bien répondre à cet appel et faire en sorte de couper avec sa propre histoire et une partie de ses élus".

"Deux conditions qui ne sont pas prêtes d'être remplies", a précisé à l'AFP l'entourage d'Olivier Faure, qui rappelle que "le RN tire ses racines de l'antisémitisme rendant sa présence incompatible avec la marche initiée par le PS".

"Le Parti socialiste prendra contact avec les partis politiques dont l'histoire témoigne d'un engagement clair contre l'antisémitisme, dont les fondateurs et les élus n'ont jamais eu la moindre faiblesse face à l'antisémitisme", a ensuite indiqué le patron des socialistes dans un communiqué.

Une référence claire, mais pas explicite, à Jean-Marie Le Pen et au RN.

"Que M. Faure commence déjà par remettre en cause l'appartenance de son parti politique à la Nupes, co-dirigée par M. Mélenchon", lui a répondu sur BFM TV le président du RN Jordan Bardella, en dénonçant des "écrans de fumée" et en appelant le responsable socialiste à être "plus humble".

«Jamais»

Malgré les précisions d'Olivier Faure et de son entourage, l'annonce a été mal reçue par les Insoumis.

"Comme il s'adresse aux organisations, les responsables de la nôtre sauront quoi lui répondre. Personnellement je n'irai jamais à une manifestation avec le Rassemblement national", a rapidement réagi Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence depuis Strasbourg.

Le moratoire souhaité par le PS et M. Faure sur l'avenir de la Nupes est une "bonne chose", a également ironisé le leader de LFI, estimant que le chef des socialistes faisait partie des "moins doués".

"Folie. Jamais nous ne combattrons l'antisémitisme avec un parti fondé par des collabos. Avec un parti dont un des députés vendait avant son élection des ouvrages négationnistes", a réagi pour sa part le député Paul Vannier, chargé des relations avec les autres partis, en reférence à l'élu RN du Var Frédéric Boccaletti.

Même au sein du PS, cette idée n'a pas été uniquement reçue avec enthousiasme.

"Accepter de se rassembler avec le RN serait une grave faute", a répondu Nicolas Mayer-Rossignol, un des principaux opposants d'Olivier Faure en interne.

«Salutaire»

"J'imagine très mal le coup de fil à Bardella (patron du RN, ndlr) pour l'inviter lui et ses amis à manifester contre l'antisémitisme, je suis sûr qu'il n'aura pas lieu", a réagi pour sa part le député Jerôme Guedj, en qualifiant cependant l'initiative de "salutaire".

Pour éteindre le début d'incendie, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet y est aussi allé de son tweet visant le RN. "Ils ne remplissent donc pas les conditions fixées par Olivier Faure pour prendre part à une marche républicaine. Point", a-t-il écrit.

Première voix gouvernementale à réagir, le ministre du Travail Olivier Dussopt a salué cet appel mais a appelé le patron des socialistes à "balayer devant sa porte" en faisant référence à LFI et leurs propos "confus" sur la guerre entre Israël et le Hamas.

Le rassemblement pourrait se tenir place de la République à Paris "dans les prochains jours", selon les souhaits de M. Faure.


JO-2024: 6 millions de téléspectateurs sur TF1 et France 2 pour l'arrivée de la flamme

La barque à trois mâts française Belem du XIXe siècle est vue depuis le Palais du Pharo dans la ville portuaire méridionale de Marseille, le 8 mai 2024. (Photo, AFP)
La barque à trois mâts française Belem du XIXe siècle est vue depuis le Palais du Pharo dans la ville portuaire méridionale de Marseille, le 8 mai 2024. (Photo, AFP)
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  • La soirée a rassemblé 3,34 millions de téléspectateurs sur la deuxième chaîne (23,3% de part d'audience) et 2,59 millions sur la première (16,5%)
  • Sur l'ensemble de la journée, ponctuée d'éditions spéciales consacrées aux cérémonies du 8 Mai et à l'arrivée de la flamme olympique, France 2 a dominé TF1 avec une part d'audience de 16,4% contre 14,9%

PARIS: L'arrivée de la flamme olympique à Marseille en début de soirée mercredi a été suivie par 5,9 millions de téléspectateurs sur TF1 et France 2 réunies, selon des chiffres publiés par Médiamétrie jeudi.

Sa descente sur le sol français depuis le trois-mâts Belem dans les mains de Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012 à Londres, et l'allumage du chaudron par le rappeur marseillais Jul ont rassemblé 3,34 millions de téléspectateurs sur la deuxième chaîne (23,3% de part d'audience) et 2,59 millions sur la première (16,5%).

Sur l'ensemble de la journée, ponctuée d'éditions spéciales consacrées aux cérémonies du 8 Mai et à l'arrivée de la flamme olympique, France 2 a dominé TF1 avec une part d'audience de 16,4% contre 14,9%.

 

 


France : pas de partage de la dissuasion nucléaire avec l'UE, répète Marine Le Pen

La présidente du groupe parlementaire d'extrême droite du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, prononce un discours lors d'une réunion publique avant les élections législatives européennes, à Saint-Avold, dans le nord-est de la France, le 7 mai 2024. (Photo Jean-Christophe Verhaegen AFP)
La présidente du groupe parlementaire d'extrême droite du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, prononce un discours lors d'une réunion publique avant les élections législatives européennes, à Saint-Avold, dans le nord-est de la France, le 7 mai 2024. (Photo Jean-Christophe Verhaegen AFP)
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  • Dans une tribune au quotidien Le Figaro, Marine Le Pen développe l'argument selon lequel «le pouvoir nucléaire du président français vient directement de son élection au suffrage universel direct»
  • Le 26 avril dans un discours-fleuve sur l'Europe, le président français Emmanuel Macron a proposé d'inclure les armes nucléaires dans le débat sur une Europe de la défense en construction

PARIS : La dirigeante française d'extrême droite Marine Le Pen a mis en cause la légitimité démocratique des commissaires européens, qui ne sont pas élus au suffrage universel direct, pour justifier son refus d'envisager que la France partage la dissuasion nucléaire avec ses partenaires.

Dans une tribune au quotidien Le Figaro, elle développe l'argument selon lequel «le pouvoir nucléaire du président français vient directement de son élection au suffrage universel direct».

«Une légitimité démocratique que n'aurait évidemment pas un commissaire européen», ajoute-t-elle dans ce texte publié sur le site du journal.

«Partager la dissuasion, c'est l'abolir», tranche-t-elle.

Le 26 avril dans un discours-fleuve sur l'Europe, le président français Emmanuel Macron a proposé d'inclure les armes nucléaires dans le débat sur une Europe de la défense en construction.

Les oppositions lui ont reproché de «brader» la souveraineté nationale.

«Mettons tout sur la table», a insisté le chef de l'Etat deux jours après, dans un entretien avec la presse régionale française.

Mais pour la présidente du groupe Rassemblement national (extrême droite) à l'Assemblée nationale, battue au second tour de la présidentielle de 2022 par Emmanuel Macron, «la dissuasion repose sur un certain nombre de paramètres incompatibles avec toute collégialité supranationale».

«Qui fixera les critères d'emploi ? Qui décidera de la conduite à tenir ? Du caractère conventionnel ou nucléaire de la riposte ? Il y aurait nécessairement débat. Et, à la faveur de ce débat, les intérêts sont divergents», décrit-elle, en jugeant qu'«aucun peuple n'accepte de risquer sa disparition pour en sauver un autre».

«Comme si, à trois ans de la fin de son mandat, il lui fallait s'attaquer aux derniers piliers encore debout de notre indépendance nationale», s'agace-t-elle encore à propos d'Emmanuel Macron.

Choisir de partager la dissuasion nucléaire dont, depuis le Brexit, la France est seule à disposer dans l'UE, «viendrait affaiblir à nouveau notre démocratie, déjà dépossédée de la plupart de ses prérogatives au profit d'organismes supranationaux non élus», ajoute Marine Le Pen.

La doctrine française prévoit l'usage de l'arme suprême uniquement si ses intérêts vitaux sont menacés. Depuis les années 1970, la dissuasion française comprend donc une dimension européenne, les intérêts vitaux français n'étant pas uniquement liés au territoire du pays.

La France est le seul Etat membre doté de l'arme nucléaire depuis la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.

 


JO-2024: Marseille donne le coup d'envoi du relais olympique, rendez-vous à Paris

Cette photographie montre le trois-mâts français Belem, datant du XIXe siècle, escorté par les plaisanciers alors qu'il navigue près de la côte de Marseille, le 8 mai 2024, avant d'accoster avec la torche olympique, en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo Nicolas Tucat / AFP)
Cette photographie montre le trois-mâts français Belem, datant du XIXe siècle, escorté par les plaisanciers alors qu'il navigue près de la côte de Marseille, le 8 mai 2024, avant d'accoster avec la torche olympique, en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo Nicolas Tucat / AFP)
Le chanteur et compositeur français Said M'Roumbaba, alias Soprano, observe la cérémonie d'arrivée de la flamme olympique à Marseille, dans le sud de la France, le 8 mai 2024, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo Sylvain Thomas AFP)
Le chanteur et compositeur français Said M'Roumbaba, alias Soprano, observe la cérémonie d'arrivée de la flamme olympique à Marseille, dans le sud de la France, le 8 mai 2024, avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (Photo Sylvain Thomas AFP)
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  • Jeudi matin, au lendemain de l'allumage du premier chaudron olympique par le rappeur Jul sur le Vieux-Port, plusieurs dizaines de personnes avaient monté la colline pour assister à ce moment particulier et l’archevêque de Marseille était présent
  • Pour ce grand relais de la flamme, tradition née lors des JO 1936 à Berlin, Marseille sera la seule ville, avec Paris, à être traversée sur une journée entière

MARSEILLE, France : Le relais de la flamme olympique a débuté jeudi à Marseille, devant l'emblématique basilique Notre-Dame de la Garde, où Basile Boli, légende du football marseillais, a été porté en premier la torche qui arrivera le 26 juillet à Paris pour la cérémonie d'ouverture des JO-2024.

L'ex-international français, seul buteur lors de la victoire de l'Olympique de Marseille en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1993, a pris le départ à 08H20 juste sous la célèbre statue dorée de la «Bonne-Mère» qui veille sur la deuxième ville de France.

Vêtu de blanc comme tous les porteurs, il a ensuite passé le relais, sous un grand ciel bleu, en donnant le «baiser de la torche» à Colette Cataldo, 83 ans, supportrice historique de l’OM, qui a chanté «Allumer le feu» de Johnny Hallyday.

«Voilà, ça fait battre le coeur et c'est fantastique. C'est la flamme olympique, c'est le symbole du sport, du vivre ensemble, de tout ce qu'on peut espérer dans le monde», a commenté Basile Boli. «J'aurais jamais cru ça de ma vie», s'est exclamé Colette Cataldo.

«Attention, ça va passer très vite votre relais, profitez-en!», leur avait lancé auparavant Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO de Paris-2024.

- «C'est parti !» -

«Le départ c'est important dans le sport», a-t-il ajouté. «On a pris un bon départ... maintenant c'est parti! On va chaque jour délivrer ces moments de fête, d'émotions» avec 10.000 relayeurs dans 400 villes de France jusqu'à la cérémonie d'ouverture des JO (26 juillet - 11 août).

Jeudi matin, au lendemain de l'allumage du premier chaudron olympique par le rappeur Jul sur le Vieux-Port, plusieurs dizaines de personnes avaient monté la colline pour assister à ce moment particulier et le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, était présent en tenue d'apparat.

«Ca fait un petit réveil musculaire, mais comme les JO en France, c'est une fois tous les 100 ans, ça valait le coup», dit en souriant à l'AFP Julie Landon, 36 ans, venue à pied d'un autre quartier de Marseille.

La flamme a ensuite poursuivi son chemin en contrebas, accueillie par des centaines de personnes, beaucoup postées aussi aux fenêtres des immeubles.

Comme mercredi, lors de son arrivée à Marseille à bord du trois-mâts Belem sous les yeux de plus de 200.000 personnes, un important dispositif de sécurité est mis en oeuvre pour protéger le flambeau et ses porteurs.

Pour ce grand relais de la flamme, tradition née lors des JO 1936 à Berlin, Marseille sera la seule ville, avec Paris, à être traversée sur une journée entière, portée par près de 200 relayeurs, sportifs, artistes et anonymes, mais aussi un collectif de 28 athlètes européens, ce 9 mai étant également la journée de l'Europe.

La gymnaste ukrainienne Maria Vysochanska, dont le père combat sur le front contre l'invasion russe, sera la capitaine de ce relais collectif auquel participeront également l'ancien perchiste français Jean Galfione, ou la Polonaise Anita Wlodarczyk, triple championne olympique en titre du lancer de marteau.

Au fil de huit segments tracés à travers la ville, la flamme passera ensuite par plusieurs lieux emblématiques, notamment le palais du Pharo, la Corniche qui domine la Méditerranée, la marina olympique où se tiendront cet été les épreuves de voile, le Vieux-Port, le Mucem ou les grandes lettres MARSEILLE installées façon Hollywood à l'entrée nord de la ville.

L'ancien basketteur Tony Parker, le skieur Cyprien Sarrazin, auteur cet hiver d'un incroyable doublé sur la mythique descente de Kitzbühel, et plusieurs membres de l'équipe de France de voile porteront également le feu olympique.

- Drogba avant le départ -

L'actrice et humoriste Nicole Ferroni et le chef triplement étoilé Alexandre Mazzia, associé à la préparation des repas des athlètes cet été et dont le restaurant est à Marseille, seront eux aussi relayeurs.

Pour conclure cette première journée du relais, le dernier segment conduira la flamme jusqu'au Stade Vélodrome, où se tiendront cet été 10 matches des tournois olympiques féminin et masculin de football.

Le ballon rond sera alors à l'honneur avec la présence de Jean-Pierre Papin, Ballon d'Or 1991, de Louisa Necib, Marseillaise et ancienne N.10 de l'équipe de France, et de Valentin Rongier, actuel capitaine de l'OM. Zinedine Zidane, autre illustre Marseillais dont le nom avait circulé pour l'allumage du chaudron mercredi, n'est en revanche pas prévu au programme.

Le rappeur Soprano, enfant des quartiers Nord de la ville, effectuera pour sa part un spectaculaire relais sur le toit du stade. Puis il remettra la flamme à Eric Di Meco, champion d'Europe 1993 avec l'OM, qui la tendra lui-même à Didier Drogba, autre légende du club marseillais, à charge pour ce dernier d'allumer donc le deuxième chaudron de ces Jeux, au pied du mythique Vélodrome.

Vendredi, la flamme quittera enfin Marseille pour continuer son périple par le Var. Puis son chemin se poursuivra jusqu'à Paris, via le Mont-Saint-Michel, les plages du Débarquement, le Château de Versailles ou encore le Viaduc de Millau.