Pourquoi Bassem Youssef portait une kachabia lors de son entretien avec Piers Morgan

Bassem Youssef a donné une leçon d’Histoire, à sa manière satirique et subversive inimitable, lors de son deuxième entretien avec Piers Morgan le 2 novembre – soulignant que les droits des Palestiniens étaient continuellement bafoués par le puissant État «d’apartheid» d’Israël et ses alliés. (Photo Arab News)
Bassem Youssef a donné une leçon d’Histoire, à sa manière satirique et subversive inimitable, lors de son deuxième entretien avec Piers Morgan le 2 novembre – soulignant que les droits des Palestiniens étaient continuellement bafoués par le puissant État «d’apartheid» d’Israël et ses alliés. (Photo Arab News)
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Publié le Lundi 06 novembre 2023

Pourquoi Bassem Youssef portait une kachabia lors de son entretien avec Piers Morgan

  • Les deux hommes ont discuté de la campagne militaire actuelle d’Israël à Gaza et de la situation difficile que vivent les Palestiniens sous l’occupation israélienne
  • M. Morgan s’est rendu à l’autre bout du monde pour rencontrer M. Youssef dans un comedy club de Los Angeles

DUBAÏ: L’humoriste et animateur de télévision égyptien Bassem Youssef a expliqué sur les réseaux sociaux son choix vestimentaire, lors de son entretien récent avec Piers Morgan, affirmant vouloir rendre hommage au «lien naturel des gens avec la terre».
Au cours de l’entretien de deux heures, M. Youssef portait une veste connue sous le nom de «kachabia» – nettement différente de la tenue habituellement choisie par les célébrités et les experts politiques lors de leurs entretiens.
Les deux hommes ont discuté de la campagne militaire actuelle d’Israël à Gaza et de la situation difficile que vivent les Palestiniens sous l’occupation israélienne.
À propos de son choix vestimentaire, Bassem Youssef déclare: «Est-ce un vêtement amérindien? Ou mexicain? Non, c’est saoudien, palestinien, jordanien, algérien, marocain… ça vient de la péninsule Arabique… non, c’est africain. La vérité est que ce n’est rien de tout ça et tout à la fois. Alors que je me préparais pour le deuxième entretien, j’avais déjà choisi ma tenue: veste, chemise blanche, pantalon noir. Le “look d’entretien” habituel. Le soir, j’ai vu cette veste dans mon placard. Une de mes amies qui créait son entreprise en Jordanie me l’a offerte en cadeau. Tatreez, sidau ou kachabia? C’est tout et rien à la fois», soutient-il.
«Ce qui est fascinant, c’est que des gens qui ont vécu si loin les uns des autres, que ce soit en Palestine, dans le désert d’Arabie, dans les plaines africaines ou dans les montagnes d’Amérique du Nord et du Sud, aient tant de choses en commun sans le savoir. Les couleurs, les dessins, les motifs vibrants. Tous ces gens avaient cela en commun il y a des milliers d’années. C'est peut-être le lien naturel avec la terre. C’est peut-être la langue des peuples autochtones du monde entier: des couleurs, de la chaleur et des tissus fabriqués avec amour», ajoute le comédien, évoquant les pratiques culturelles partagées.
«C'est probablement ainsi qu'ils se sont connectés à la terre, avec des couleurs, de l'amour, de l'Histoire, des souvenirs et des racines. Comme les racines de ces oliviers qui ont survécu pendant six cents ans. Ce ne sont pas que des couleurs et les oliviers ne sont pas que des plantes. Ils sont une famille. Et si quelqu’un déracine un membre de la famille qui est là depuis six cents ans, il est évident qu’il n’a jamais appartenu à cette famille. J’ai donc rangé l’autre veste et j’ai préféré porter celle-ci. Puissiez-vous tous ressentir l’amour, l’appartenance et les couleurs qui nous entourent et nous relient à la terre et aux racines. Le moins que je puisse faire est de faire connaître mon amie en Jordanie. Voici son compte: @qashabeyyeh. Je suis sûr qu’elle sera agréablement surprise», conclut M. Youssef.
Bassem Youssef a donné une leçon d’Histoire, à sa manière satirique et subversive inimitable, lors de son deuxième entretien avec Piers Morgan le 2 novembre – soulignant que les droits des Palestiniens étaient continuellement bafoués par le puissant État «d’apartheid» d’Israël et ses alliés.
L’entretien de deux heures du talk-show Piers Morgan Uncensored contrastait fortement avec la dureté de celui, houleux, du 17 octobre, qui a fait le tour des réseaux sociaux et a été marqué par des retards de transmission. M. Morgan avait du mal à suivre l’humour satirique du comédien égypto-américain sur les conditions de vie des Palestiniens sous l’occupation israélienne.
Cette fois, l’interaction entre les deux était nettement plus chaleureuse. M. Morgan s’est rendu à l’autre bout du monde pour rencontrer M. Youssef dans un comedy club de Los Angeles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com