De nouveaux diplômés saoudiens ravivent le patrimoine architectural de la ville historique de Djeddah

L'exposition sur les arts traditionnels de la construction présente des techniques de peinture traditionnelle utilisant des pigments naturels provenant de plantes, d'insectes et de pierres. (Photos AN par Nada Hameed)
L'exposition sur les arts traditionnels de la construction présente des techniques de peinture traditionnelle utilisant des pigments naturels provenant de plantes, d'insectes et de pierres. (Photos AN par Nada Hameed)
Khaled Azzam, directeur de l’École des arts traditionnels de la fondation Prince. (Photo AN/Nada Hameed)
Khaled Azzam, directeur de l’École des arts traditionnels de la fondation Prince. (Photo AN/Nada Hameed)
L’Institut royal des arts traditionnels et l’École des arts traditionnels de la fondation Prince ont communiqué les noms des premiers diplômés de leur programme, visant à former des experts capables d’aider à protéger et à raviver le patrimoine culturel de Djeddah. (Photo AN/Nada Hameed)
L’Institut royal des arts traditionnels et l’École des arts traditionnels de la fondation Prince ont communiqué les noms des premiers diplômés de leur programme, visant à former des experts capables d’aider à protéger et à raviver le patrimoine culturel de Djeddah. (Photo AN/Nada Hameed)
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Publié le Mardi 07 novembre 2023

De nouveaux diplômés saoudiens ravivent le patrimoine architectural de la ville historique de Djeddah

  • Onze étudiants – dix femmes et un homme – issus d’horizons divers ont suivi la formation en arts et métiers de la construction traditionnelle
  • Ce diplôme dote les concepteurs et les artisans des connaissances et des compétences professionnelles nécessaires pour réaliser un travail traditionnel de haute qualité adapté à la vie contemporaine

DJEDDAH: L’Institut royal des arts traditionnels et l’École des arts traditionnels de la fondation Prince ont communiqué les noms des premiers diplômés de leur programme, visant à former des experts capables d’aider à protéger et à raviver le patrimoine culturel de Djeddah.

Onze étudiants – dix femmes et un homme – issus d’horizons divers ont suivi la formation en arts et métiers de la construction traditionnelle. Leurs noms ont été annoncés récemment lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Al-Balad, à Djeddah.

L’exposition des arts de la construction traditionnelle à Bayt Nassif, musée et centre culturel, accueille leurs œuvres et met en évidence l’inspiration qu’ils ont puisée dans l’architecture de la ville historique de Djeddah, qui figure sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

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Onze étudiants ont suivi la formation en arts et métiers de la construction traditionnelle (Photos AN/Nada Hameed).

Suzan al-Yahya, PDG de l’institut, déclare lors de la cérémonie: «Notre objectif à l’Institut royal des arts traditionnels est de mettre en place un cadre créatif et inspirant capable de nourrir et de mettre en valeur les talents nationaux dans le domaine des arts traditionnels saoudiens. Ces arts occupent une place importante dans notre identité culturelle et notre patrimoine. Nous nous efforçons d’impliquer les individus dans leur préservation et la reconnaissance de leur importance économique, historique, scientifique et sociale.»

Khaled Azzam, directeur de l’École des arts traditionnels de la fondation Prince, affirme: «La formation en arts et métiers de la construction traditionnelle à Al-Balad, dispensée par la fondation en partenariat avec l’Institut royal, permet aux générations futures de renouer avec leur patrimoine historique en tant que tradition vivante.»

EN BREF

• L’exposition des arts et métiers de la construction traditionnelle à Bayt Nassif se tient jusqu'au 18 novembre.

• L'architecture historique de Djeddah repose sur trois matières premières principales: le bois, le plâtre et les pigments naturels.

• Le programme de l’Institut royal vise à former des experts capables d’aider à protéger et à raviver le patrimoine culturel de Djeddah.

Les diplômés devaient démontrer leur maîtrise d’une variété de techniques traditionnelles, notamment le travail du bois, le plâtre sculpté, le dessin architectural, les motifs Nabati, l’harmonie des couleurs et la peinture décorative avec des pigments naturels. Ils devaient également participer à des projets patrimoniaux locaux à Al-Balad et proposer des perspectives sur la préservation de la tradition à l’ère moderne.

Le diplômé Moustafa Hassan déclare à Arab News: «Nous avons baigné dans la magie de la ville historique et c’est désormais à nous de découvrir le secret de son étonnant charme architectural.»

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Suzan al-Yahya, PDG de l’Institut royal des arts traditionnels. (Photo Arab News).

«Je suis passionné par la ville historique de Djeddah et son architecture. Le programme est remarquable: il nous a permis de plonger dans le monde et les subtilités de la conception architecturale propre à la ville historique de Djeddah, en commençant par les plus petits éléments architecturaux.»

L’architecture historique de Djeddah repose sur trois matières premières principales: le bois pour un large éventail d’éléments artisanaux et artistiques, le plâtre pour les sculptures et les structures complexes, ainsi que les pigments naturels pour les couleurs vives.

«Notre objectif à l’Institut royal des arts traditionnels est de favoriser un cadre créatif et inspirant capable de nourrir et de mettre en valeur les talents nationaux dans le domaine des arts traditionnels saoudiens.» - Suzan al-Yahya, PDG de l'Institut royal des arts traditionnels

«Notre formation nous a plongés dans les subtilités du patrimoine architectural de la ville historique de Djeddah. Nous en avons méticuleusement étudié, conçu et exécuté toutes les facettes, guidés par nos talentueux professeurs, qui ont pris grand soin de garantir la précision des connaissances transmises», ajoute M. Hassan.

L’une des pièces les plus remarquables est une porte en bois méticuleusement fabriquée à la main par plusieurs étudiants. Elle met en valeur l’art du «Tachiq» qui comprend le travail du bois, des incrustations d’os et du laiton. «Ce projet, d’une durée d’un mois et demi, témoigne de notre dévouement et de notre savoir-faire», souligne Moustafa Hassan.

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L'exposition sur les arts traditionnels de la construction présente des techniques de peinture traditionnelle utilisant des pigments naturels provenant de plantes, d'insectes et de pierres. (Photos AN/Nada Hameed)

Hanan Bucklain, une autre diplômée, architecte de formation, indique: «Au cours de ces deux années à l’Institut royal, nos horizons se sont élargis à mesure que nous avons découvert de nouveaux métiers que nous ignorions auparavant. Nous avons par ailleurs acquis des compétences remarquables.»

«Avant de nous lancer dans les grands projets que nous avons présentés, nous avons appris à étudier tous les métiers existants en visitant le site historique lui-même lors d’excursions sur le terrain. Ces excursions nous ont permis de constater l’extrême précision de l’exécution et, à partir de là, nous avons procédé au dessin et à la mise en exécution.»

Ce diplôme dote les concepteurs et les artisans des connaissances et des compétences professionnelles nécessaires pour réaliser un travail traditionnel de haute qualité adapté à la vie contemporaine.

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L'exposition sur les arts traditionnels de la construction présente des techniques de peinture traditionnelle utilisant des pigments naturels provenant de plantes, d'insectes et de pierres. (Photos AN/Nada Hameed)

Un autre point fort de l’exposition est la création par les étudiants d’un élément architectural en bois, le «Roshan». Il sert à filtrer la lumière et l’air et peut être utilisé pour préserver l’intimité.

Les étudiants ont également présenté une forme complexe d’écrans en bois sculpté, connus sous le nom de «Mangour». Ils peuvent être utilisés pour remplacer les murs.

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 18 novembre.

Pour plus d’informations sur les cours de l’Institut royal, visitez le site trita.edu.sa.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com