Le concert du trio de Laurent Coulondre fait vivre le jazz à Riyad

Un concert de jazz a été animé,  le 4 octobre dernier, par l’artiste français Laurent Coulondre. (Photo fournie)
Un concert de jazz a été animé, le 4 octobre dernier, par l’artiste français Laurent Coulondre. (Photo fournie)
Ludovic Pouille, l’ambassadeur français à Riyad lors d'un concert de jazz animé par l’artiste français Laurent Coulondre. (Photo fournie)
Ludovic Pouille, l’ambassadeur français à Riyad lors d'un concert de jazz animé par l’artiste français Laurent Coulondre. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 09 novembre 2023

Le concert du trio de Laurent Coulondre fait vivre le jazz à Riyad

  • Laurent Coulondre est un pianiste, organiste, compositeur, professeur et arrangeur de jazz français
  • Le musicien se distingue par un rythme généreux, flamboyant et susceptible d’enthousiasmer aussi bien le connaisseur que le néophyte

RIYAD: La saison culturelle française a entamé son programme culturel sous le haut patronat de l’ambassade de France, de l’Alliance française d’Arabie saoudite et du Cercles des amis de la culture française. Il a proposé le 4 octobre dernier un concert de jazz animé par l’artiste français Laurent Coulondre.

Ludovic Pouille, l’ambassadeur français, a déclaré à l’occasion d’une courte intervention que ces programmes culturels, quelle que soit leur nature, sont un excellent moyen pour bâtir des passerelles entre les peuples grâce aux échanges culturels. Ils permettent de promouvoir la créativité des artistes saoudiens et français à travers de nouveaux projets culturels et artistiques.

Né à Nîmes le 2 janvier 1989, Laurent Coulondre est un pianiste, organiste, compositeur, professeur et arrangeur de jazz français. Dès l’âge de 4 ans, il commence à jouer de la musique avec des tambours et il acquiert très tôt un sens du rythme qui ne l’a jamais quitté.

Le jazz est né au carrefour des XIXe et XXe siècles dans les États du sud des États-Unis, en Nouvelle-Orléans, sous l’impulsion de la communauté afro-américaine.

 

Laurent Coulondre sort en 2011 son premier album, Opus l, qui obtient de nombreuses récompenses internationales.

En 2014, il développe un nouveau concept de trio réversible dans lequel il se produit au piano et à l’orgue, et le groupe remporte le concours national de jazz à La Défense.

En 2019, pour rendre hommage au célèbre pianiste de jazz Michel Petrucciani, Laurent Coulondre lui dédie son album Michel On my Mind, pour lequel il reçoit le Prix du disque français de l’année de l'Académie du jazz. Le pianiste a en outre été élu musicien français de l’année par Jazz Magazine.

Il se produit régulièrement en France et en Belgique, à L’Archiduc de Bruxelles, au festival Radio France Occitanie Montpellier, à l’Opéra Garnier, au Théâtre antique de Vienne… Il a eu la joie de jouer avec André Ceccarelli, Paul Jackson, Stéphane Huchard ou Adriano Tenorio.

C’est en 1917 que le jazz fait irruption en France, après l’entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, et l’arrivée sur le sol français du corps expéditionnaire américain, dès le 26 juin, dans le port de Saint-Nazaire.

 

Laurent Coulondre a travaillé pendant deux ans à la réalisation de son album Meva FestaMa Fête», en espagnol), rendant ainsi hommage à ses origines hispaniques et à l’Amérique du Sud, qu’il affectionne particulièrement. 

Cet album est né de sa rencontre avec le percussionniste brésilien Adriano Tenorio, avec qui Laurent Coulondre a joué plusieurs fois en duo pendant le confinement. Les onze morceaux qui composent le disque ont une couleur latino-américaine, notamment grâce à un duo de percussionnistes cubain et brésilien.

Meva Festa est un joli mélange de catalan et de brésilien à travers lequel l’artiste nous communique sa joie de vivre, mais aussi sa vision de la musique, de la vie et du partage. 

Entouré de ses amis et de ses musiciens préférés, Laurent Coulondre offre un jazz latin, festif et chaleureux. Sa musique se distingue par un rythme généreux et flamboyant, susceptible d’enthousiasmer aussi bien le connaisseur que le néophyte.

 


Le Forum des Arts de la Calligraphie Arabe s’ouvre à Djeddah

Le deuxième Forum des Arts de la Calligraphie Arabe a débuté à Djeddah, avec la participation de calligraphes arabes et internationaux, ainsi que d’artistes visuels. (SPA)
Le deuxième Forum des Arts de la Calligraphie Arabe a débuté à Djeddah, avec la participation de calligraphes arabes et internationaux, ainsi que d’artistes visuels. (SPA)
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  • Le forum s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, dans le cadre d’une initiative nationale en faveur des arts visuels, un pilier de l’identité culturelle du Royaume

DJEDDAH : Le deuxième Forum des Arts de la Calligraphie Arabe a débuté à Djeddah, avec la participation de calligraphes arabes et internationaux, ainsi que d’artistes visuels.

L’événement, qui se tient jusqu’au 28 août, vise à mettre en lumière la beauté et la diversité de cet art ancien, tout en soutenant les artistes et en valorisant la culture de la calligraphie arabe.

Saud Khan, coordinateur du forum, a souligné qu’il s’agissait de l’un des événements les plus prestigieux de son genre, avec 138 œuvres exposées, réalisées par 105 calligraphes venus de 13 pays, dont un groupe d’élite de calligraphes saoudiens.

Un comité de maîtres calligraphes a supervisé un processus de sélection rigoureux afin de garantir la qualité des œuvres présentées.

Le programme comprend également des performances artistiques en direct et des ateliers spécialisés destinés à accompagner les jeunes talents.

Le forum s’aligne sur la Vision 2030 du Royaume, en tant qu’initiative nationale visant à promouvoir les arts visuels, essentiels à l’identité culturelle saoudienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
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  • Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans
  • "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme"

LONDRES: La doyenne du monde, la Britannique Ethel Caterham, fête jeudi ses 116 ans, a annoncé la maison de retraite dans laquelle elle vit.

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans.

Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres.

"Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite.

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source.

Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain.

L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".

 


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.