Trump tente d'éclipser le troisième débat républicain de la présidentielle américaine

Un panneau d'affichage pour le troisième débat de la primaire présidentielle républicaine est visible au Adrienne Arsht Center for the Performing Arts à Miami, en Floride, le 7 novembre 2023. (AFP)
Un panneau d'affichage pour le troisième débat de la primaire présidentielle républicaine est visible au Adrienne Arsht Center for the Performing Arts à Miami, en Floride, le 7 novembre 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 08 novembre 2023

Trump tente d'éclipser le troisième débat républicain de la présidentielle américaine

  • Malgré ses quatre inculpations, Donald Trump écrase actuellement la course chez les républicains, caracolant autour de 58% dans les intentions de vote
  • Le Parti républicain a choisi d'organiser cette émission en partenariat avec la très influente association conservatrice juive, la Republican Jewish Coalition

MIAMI: Troisième débat, troisième occasion pour Donald Trump de jouer les trouble-fête: des candidats républicains à l'élection présidentielle américaine de 2024 s'affrontent mercredi lors d'une nouvelle émission, sans l'ancien président, favori des sondages et bien décidé à voler la vedette.

Comme il l'avait fait lors des deux précédents débats, le milliardaire a choisi de snober ce rendez-vous organisé à Miami, en raison selon lui de sa très large avance dans les enquêtes d'opinion républicaines.

Cette émission est pourtant une étape importante de la longue route vers la Maison Blanche: les candidats républicains à l'élection de 2024 s'affronteront lors d'une série de primaires à partir du 15 janvier prochain. Le vainqueur de ces scrutins sera opposé au candidat démocrate, très probablement le président Joe Biden, à la présidentielle de novembre prochain.

Malgré ses quatre inculpations, Donald Trump écrase actuellement la course chez les républicains, caracolant autour de 58% dans les intentions de vote. Il s'appuie sur une base qui lui reste très largement fidèle et qui le soutient jusqu'ici dans ses démêlés avec la justice.

18 kilomètres

Volontiers provocateur, le septuagénaire a décidé d'organiser lui-même la contre-programmation au débat républicain qu'il boycotte en Floride. Il tiendra au même moment un grand meeting de campagne dans une ville voisine de Miami -- à 18 kilomètres seulement du plateau de NBC où est organisée l'émission.

Le pied de nez aux cinq républicains, quatre hommes et une femme, participant au débat est complètement délibéré.

Sur scène, les prétendants républicains seront une nouvelle fois confrontés à cette question qui les hante: comment exister face à l'ancien président, qui aspire toute l'attention politico-médiatique avec ses déclarations, ses invectives et ses démêlés judiciaires?

A commencer par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, un temps vu comme la relève du Parti républicain mais dont la cote a complètement dégringolé dans les enquêtes d'opinion.

Le quadragénaire, qui s'est fait remarquer avec ses prises de positions choc, accuse désormais un retard de près de 45 points face à Donald Trump, selon l'agrégateur de sondages RealClearPolitics.

«Soutien indéfectible à Israël»

L'ex-ambassadrice à l'ONU Nikki Haley, actuellement troisième, gravite elle autour de 9%. Le discours de la quinquagénaire sur la diplomatie a été remarqué lors des précédents débats.

Les échanges lors de ces émissions, avec parfois jusqu'à huit personnes sur scène, viraient toutefois souvent à la cacophonie.

Avec ce format plus restreint, "j'espère que le débat sera plus constructif", a déclaré mardi l'entrepreneur Vivek Ramaswamy, nouvelle coqueluche de la droite américaine, lors d'un entretien à l'AFP.

Le sénateur Tim Scott et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, un des seuls à critiquer Donald Trump ouvertement, viendront compléter l'affiche mercredi soir.

Le Parti républicain a choisi d'organiser cette émission en partenariat avec la très influente association conservatrice juive, la Republican Jewish Coalition.

Une façon de réaffirmer son "soutien indéfectible à Israël et à la communauté juive", a affirmé la cheffe du parti, Ronna McDaniel, alors que le pays a été secoué ce week-end par des manifestations en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.