Harcèlement scolaire: Mika, Brigitte Macron et d’autres insistent sur la nécessaire libération de la parole

L'auteur-compositeur-interprète américain d'origine libanaise Mika s'adresse aux élèves lors d'un événement visant à sensibiliser au harcèlement scolaire dans un lycée de Paris, le 7 novembre 2023, deux jours avant une journée nationale contre le harcèlement scolaire. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
L'auteur-compositeur-interprète américain d'origine libanaise Mika s'adresse aux élèves lors d'un événement visant à sensibiliser au harcèlement scolaire dans un lycée de Paris, le 7 novembre 2023, deux jours avant une journée nationale contre le harcèlement scolaire. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
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Publié le Mercredi 08 novembre 2023

Harcèlement scolaire: Mika, Brigitte Macron et d’autres insistent sur la nécessaire libération de la parole

  • Dans un pays où le harcèlement scolaire est largement sous-évalué, Brigitte Macron se dit «engagée pour une bonne cause»
  • Mika, né au Liban et qui a fait une partie de sa scolarité en France et au Royaume-Uni, a fait part de son combat

PARIS: À la veille de la Journée nationale contre le harcèlement scolaire, nombre de personnalités se sont engagées à briser le silence. La première dame, Brigitte Macron, et le chanteur Mika ont évoqué leur combat commun dans 22h Max sur BFMTV. De même, Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale, s'est livré sur le harcèlement dont il a été victime au collège dans l'émission Sept à Huit sur TF1.

«Il faut qu'on les entende»: Brigitte Macron et Mika se sont rendus le lundi 6 novembre dans un lycée parisien pour rencontrer des victimes de ce fléau. Pour la star, «harcèlement» est synonyme d'«isolement», et l’ancienne professeure de français l’a qualifié d’«extrêmement dangereux». Ils insistent sur l’importance de la libération de la parole.

Dans un pays où le harcèlement scolaire est largement sous-évalué, Brigitte Macron se dit «engagée pour une bonne cause». Elle estime que «désormais, la parole est ouverte. Avant, on ne le disait pas.» Elle a pointé du doigt une «omerta que tout le monde s'impose», la «peur des conséquences» d'une prise de parole. «Quand une chose se sait, elle va exploser. Mais après le bruit, il y a la guérison.»

 

Mika, né au Liban et qui a fait une partie de sa scolarité en France et au Royaume-Uni, a aussi fait part de son combat. «J'ai dû vivre avec. Le harcèlement isole. Désormais, j'ai 40 ans, j’ai trouvé une manière de faire ma vie, je suis heureux. Mais j'ai vécu cela dans mon passé et je ne vais pas le cacher, je vais en parler.»

Dans une récente enquête de l'Ifop aux conclusions préoccupantes, un élève sur cinq dit avoir été victime de violences répétées. Pour 16% des victimes, le harcèlement, principalement groupé, dure plus d'un mois.

Son engagement contre le harcèlement scolaire, Gabriel Attal le tire de son histoire personnelle. «Dans le seul espoir d’aider ceux qui aujourd’hui traversent à leur tour les souffrances du harcèlement», la figure montante de la politique française explique s’être sentie très seule. Et s’il a souhaité briser le silence, c’est pour dire aux jeunes harcelés «qu’on peut surmonter ces souffrances et cicatriser».

Avec pour mot d'ordre «100% prévention, 100% détection et 100% solutions», le gouvernement a dévoilé depuis l'été une série de mesures contre le harcèlement à l'école. Parmi ces mesures figure la possibilité de changer d'établissement les élèves harceleurs. Le harcèlement est défini comme «une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique».


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.