Soulagement à Hollywood, où les acteurs vont reprendre le travail

L'accord intervient juste à temps pour permettre aux studios de terminer de nombreux blockbusters attendus en salles l'été prochain (Photo, AFP).
L'accord intervient juste à temps pour permettre aux studios de terminer de nombreux blockbusters attendus en salles l'été prochain (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 10 novembre 2023

Soulagement à Hollywood, où les acteurs vont reprendre le travail

  • Un mois et demi après celui des scénaristes, le syndicat des acteurs SAG-AFTRA a trouvé un accord mercredi avec les studios pour une nouvelle convention collective de trois ans
  • De quoi relancer une industrie paralysée pendant six mois au total par le double mouvement social des scénaristes et des acteurs

LOS ANGELES: Un sentiment de délivrance: c'est l'esprit qui domine jeudi à Hollywood, avec la fin de la grève des acteurs paralysant le secteur, et la course désormais lancée pour reprendre les tournages afin de sauver les films et séries de 2024 qui peuvent encore l'être.

Un mois et demi après celui des scénaristes, le syndicat des acteurs SAG-AFTRA a trouvé un accord mercredi avec les studios pour une nouvelle convention collective de trois ans.

Ce nouveau contrat, qui comprend notamment une revalorisation importante des salaires minimums et des garde-fous en matière d'intelligence artificielle, doit encore être formellement adopté par la profession. Mais les acteurs peuvent immédiatement reprendre les tournages et la promotion de leurs films.

De quoi relancer une industrie paralysée pendant six mois au total par le double mouvement social des scénaristes et des acteurs. Une crise historique, sans équivalent depuis 1960 à Hollywood.

L'accord intervient juste à temps pour permettre aux studios de terminer de nombreux blockbusters attendus en salles l'été prochain. Certaines séries pourront même être bouclées pour le printemps.

Interrompu pendant quatre mois, le tournage de "Deadpool 3", la suite très attendue des aventures du plus dégénéré des super-héros, doit ainsi reprendre avant Thanksgiving (fin novembre), selon le magazine Variety.

Les acteurs de séries retardées comme "Stranger Things", partagent également leur soulagement. "NOUS AVONS REUSSI!!!", s'est réjoui Noah Schnapp, tête d'affiche du feuilleton, sur Instagram.

Si certains films, dont le prochain "Mission Impossible" de Tom Cruise, ont renoncé à sortir en salle l'été prochain, "il y aura une saison cinématographique estivale l'année prochaine", observe Jonathan Handel, avocat spécialisé dans le droit du divertissement.

Sans un accord avant les fêtes de fin d'année, celle-ci aurait été "en grand péril", rappelle-t-il.

Le compromis tombe également à pic pour la saison des récompenses d'Hollywood: les Oscars se tiennent traditionnellement en mars, mais avant cela de nombreuses cérémonies comme les Golden Globes ou les Critics Choice Awards, prévues en janvier, voyaient cette grève s'éterniser avec inquiétude.

«Contrat historique»

Dès jeudi matin, les invitations à des premières en présence de vedettes ont été envoyées aux votants pour de nombreux prix, avec entre autres un gala réunissant Natalie Portman et Julianne Moore à Los Angeles pour le film Netflix "May December".

Boycottant les tapis rouges pendant des mois, les stars vont pouvoir promouvoir leurs films comme "Wonka", avec Timothée Chalamet, et "Aquaman et le Royaume perdu", avec Jason Momoa.

"Nous pouvons vraiment nous réjouir de ce contrat", a déclaré la présidente du SAG-AFTRA, Fran Drescher, sur CNN jeudi.

"C'est un grand soulagement et un grand bonheur que nous ayons tenu bon (...) et que nous ayons obtenu un contrat historique et fondateur", a insisté l'ex-vedette de la série "Une Nounou d'enfer".

Outre des avancées salariales pour 160.000 acteurs, danseurs, cascadeurs et autres professionnels du petit et grand écran, l'accord garantit pour la première fois un système de primes lorsqu'un film ou une série a du succès sur une plateforme de streaming.

Il prévoit aussi que les studios devront "demander la permission pour tout", lorsqu'ils utiliseront l'intelligence artificielle pour insérer numériquement des acteurs célèbres dans des films, a-t-elle résumé.

Alors que la double grève a coûté au moins 6 milliards de dollars à l'économie américaine, l'accord a été largement salué par les démocrates américains, jusqu'au président lui-même. "La négociation collective, ça marche", s'est réjoui Joe Biden dans un communiqué.

A Los Angeles, l'entrée de la plupart des studios a enfin retrouvé son calme jeudi matin, après six mois de manifestations quotidiennes. Devant le site de Warner Bros, une poignée d'acteurs étaient tout de même venus pour célébrer leur victoire.

"Je me sens soulagé. (...) Maintenant nous pouvons relâcher la tension", a confié à l'AFP le comédien Dan D.W. McCann. "J'espère que le contrat sera à la hauteur de nos espérances. Et qu'on puisse mettre tout ça derrière nous et se remettre au travail".


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com