La recette du succès selon le chef Jason Atherton, fondateur du Maraya Social d’AlUla

Le célèbre chef britannique Jason Atherton, fondateur et propriétaire de plusieurs restaurants étoilés Michelin, connaît bien le Moyen-Orient. (Fournie)
Le célèbre chef britannique Jason Atherton, fondateur et propriétaire de plusieurs restaurants étoilés Michelin, connaît bien le Moyen-Orient. (Fournie)
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

La recette du succès selon le chef Jason Atherton, fondateur du Maraya Social d’AlUla

  • «Quelle que soit la discipline que vous choisissez, il faut rester simple et s’en tenir aux bases»
  • «Maîtrisez bien les savoir-faire comme la pâtisserie et la fabrication de sauces»

DUBAÏ: Le célèbre chef britannique Jason Atherton, fondateur et propriétaire de plusieurs restaurants étoilés Michelin, connaît bien le Moyen-Orient. Il a récemment ouvert un restaurant exceptionnel, Row on 45, à la Grosvenor House de Dubaï, après avoir lancé City Social plus tôt cette année dans cette même ville. M. Atherton est l’une des personnes les plus reconnues dans le domaine de l’industrie alimentaire. Il se décrit comme «un véritable gars de Dubaï», où il a rencontré sa femme il y a de nombreuses années.

Compte tenu de son amour pour la région, il n’est pas surprenant que le chef possède également un établissement en Arabie saoudite: le Maraya Social, situé à AlUla.

«C’était en pleine pandémie de Covid-19. La Commission royale pour AlUla voulait savoir si nous aimerions installer un restaurant au milieu du désert, au sommet d’un bâtiment de verre. Parfois, il suffit de se lancer. Cela ne servait à rien de faire une étude de marché, car il n’y avait pas de restaurants dans les environs. Nous avons donc décidé de prendre ce risque et beaucoup de gens sont venus au restaurant. C’est incroyable. Il y a tellement de monde!», confie M. Atherton à Arab News.

Ce dernier évoque les clients en retard, ainsi que son amour pour le rôti du dimanche. Par ailleurs, il prodigue de précieux conseils aux chefs amateurs.

À vos débuts, quelle erreur aviez-vous l’habitude de commettre?

Se précipiter pour avoir l’air occupé. C’est une grosse erreur que commettent la plupart des jeunes chefs. Plutôt que de garder leur calme et d’être efficaces, ils ont tendance à courir partout comme des fous, un peu comme un garçon de 3 ans qui a beaucoup trop d’énergie et ne sait pas quoi en faire.

Quel serait le meilleur conseil que vous pourriez donner aux chefs amateurs?

Je me permets de vous dire – sachant que j’ai 52 ans – que, quelle que soit la discipline que vous choisissez, il faut rester simple et s’en tenir aux bases. Alors, maîtrisez bien les savoir-faire, comme la pâtisserie et la fabrication de sauces. Chacun est convaincu qu’il fera sensation en consultant des recettes et des tutoriels pendant des heures. Malheureusement, personne ne peut faire de vous un chef extraordinaire du jour au lendemain. Cela n’arrive tout simplement jamais.

Quel ingrédient peut rehausser instantanément n’importe quel plat?

Il s’agit plutôt de la qualité des ingrédients. Si vous êtes au supermarché, ne vous contentez pas de dire «OK, j’ai besoin de tomates» en choisissant celles du dessus. Il faut vraiment toucher la tomate. Lorsque vous appuyez sur le bas, est-ce qu’elle est un peu molle? Commencez-vous à sentir réellement le fruit? La peau devrait bouger un tout petit peu. Si ce n’est pas le cas, alors ce n’est pas la tomate qu’il vous faut.

Lorsque vous allez dans un restaurant, critiquez-vous la nourriture, ou êtes-vous capable de vous détendre et de profiter du moment?

J’ai une philosophie très simple lorsque je sors dîner: je choisis un restaurant en fonction du style de nourriture que j’ai envie de manger ce soir-là et, si je n’y prends pas plaisir, je n’y retourne pas. Si je l’apprécie, je le mets sur ma liste. D’ailleurs, si ça me plaît vraiment, je m’en inspire, je prends des notes et quelques photos. Mais je ne le critique pas. Ce n’est pas à moi de critiquer. Je pense que vous vivrez une existence décevante si vous passez votre temps à vous évaluer par rapport aux autres.

Quel est votre plat préféré si vous devez cuisiner rapidement à la maison?

J’ai appris aux enfants à faire des pâtes, donc nous avons toujours des pâtes qui sèchent ou qui traînent quelque part. Mon fils de 4 ans raffole de pâtes en ce moment, j’ai donc tendance à en cuisiner beaucoup à la maison.

Chez les clients, quel comportement vous agace le plus?

Je trouve vraiment excessif qu’un client soit en retard et qu’il exige ensuite que le service soit rapide. L’autre soir, j’avais privatisé une salle pour un dîner d’affaires et la dame était probablement l’une des personnes les plus grossières que j’ai jamais rencontrées. Elle était très impolie envers le personnel. Je pense que c’est totalement inutile. Nous sommes tous des êtres humains. Si vous souhaitez que le service soit rapide, dites-le-nous et nous ferons de notre mieux. Mais c’est différent lorsque vous avez une heure et demie de retard et que vous arrivez à l’heure de pointe. Il y a d’autres personnes dans le monde qui sont tout aussi importantes que vous – vous êtes une femme d’affaires, n’est-ce pas? Cela ne veut pas dire que vous avez trouvé un remède contre le cancer ou que vous êtes neurochirurgienne. Alors, il s’agit de se détendre…

Quel plat préférez-vous cuisiner et pourquoi?

J’aime cuisiner le rôti du dimanche et prendre mon temps, ne pas me précipiter. Je me souviens que ma mère préparait ce plat quand j’étais jeune. Elle avait environ vingt casseroles et poêles. J’ai réduit cela à deux plats à rôtir et de la purée de pommes de terre en accompagnement, parce que j’aime beaucoup cela. Je mets deux poêles à chauffer, je place ma viande dans le four, je la fais dorer un peu, je colle mes pommes de terre rôties autour. Ensuite, je fais chauffer l’autre poêle, j’ajoute l’ail, le thym, le romarin, je coupe tous mes légumes et je m’assure qu’ils font à peu près tous la même taille. Ensuite, je les mets au four, et c’est tout. J’attends juste que la viande soit cuite. Pendant ce temps, je sors le plateau et je le remets sur le feu. J’ajoute un peu de vinaigre, j’enlève tous les dépôts et je verse les cubes Oxo – oui, je fais des cubes Oxo. Je gratte à nouveau tous les dépôts et j’ai terminé. J’aime ce processus. Je ne suis pas sous la pression d’un client qui demande quand arrive son plat, je cuisine simplement avec plaisir et les enfants apprécient vraiment le déjeuner du dimanche.

Comment vous comportez-vous dans la cuisine en tant que chef cuisinier?

La chose la plus difficile en tant que leader est de s’assurer que lorsque vous essayez d’apprendre à quelqu’un la meilleure façon de faire quelque chose juste pour améliorer le produit, il ne le prend pas mal. Certaines personnes sont vraiment douées pour cela, d’autres non. Certains sont sur la défensive. Vous devez donc comprendre comment briser cette barrière. Au fil des années, je me suis nettement amélioré dans ce domaine. J’explique que c’est pour le bien commun. Et, en même temps, je dis toujours que même un jeune chef qui ne cuisine que depuis deux ans peut m’apprendre des choses.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.