Toute une vie à reconstruire pour les Afghans chassés du Pakistan

Depuis un camp de fortune près de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, la réfugiée afghane Shazia (2e à droite), mère de trois enfants, tient dans ses bras un bébé alors qu'elle voyage dans une camionnette ouverte vers Jalalabad , quelques jours après leur expulsion du Pakistan, le 12 novembre 2023. (AFP)
Depuis un camp de fortune près de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, la réfugiée afghane Shazia (2e à droite), mère de trois enfants, tient dans ses bras un bébé alors qu'elle voyage dans une camionnette ouverte vers Jalalabad , quelques jours après leur expulsion du Pakistan, le 12 novembre 2023. (AFP)
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

Toute une vie à reconstruire pour les Afghans chassés du Pakistan

  • Au moins 210.000 Afghans, dont beaucoup ont vécu 40 ans hors de leur pays, sont passés par Torkham ces deux derniers mois, depuis que le Pakistan a déclaré les sans-papiers indésirables
  • Ils sont ensuite partis vers diverses provinces afghanes, avec 15 000 afghanis (190 euros) en poche -- juste de quoi faire vivre une famille pendant un mois. Et souvent rien, ni personne, ne les attend

TORKHAM: Une tétine dans la bouche, une mouche sur le nez. Le nourrisson est bercé par sa mère dans une tente du camp rocailleux de Torkham, d'où la famille d'Afghans chassés du Pakistan doit bientôt partir pour reconstruire toute une vie.

Dans le vaste camp de transit frontalier écrasé de chaleur, beaucoup des tentes alignées au pied de montagnes grises qui tranchent sur le ciel azur se sont déjà vidées.

Des camions surchargés de familles nombreuses emportant des couvertures colorées et des ustensiles de cuisine s'apprêtent à prendre la route.

Au moins 210.000 Afghans, dont beaucoup ont vécu 40 ans, voire toute leur vie, hors de leur pays, sont passés par Torkham ces deux derniers mois, depuis que le Pakistan a déclaré les sans-papiers indésirables.

Ils sont ensuite partis vers diverses provinces afghanes, avec 15.000 afghanis (190 euros) en poche -- juste de quoi faire vivre une famille pendant un mois.

Et souvent rien, ni personne, ne les attend.

"On n'a nulle part où aller, on n'a pas de maison, pas de terre, je n'ai pas de travail", explique Sher Agha, 43 ans, père de neuf enfants et ex-garde de sécurité au Pakistan.

Il est en train de charger le camion qui va les emmener vers le Nord, dans sa province natale de Kunduz.

Mais Sher Agha a quitté l'Afghanistan à l'âge de cinq ans. Il n'en a gardé aucun souvenir.

"Je n'ai plus de famille (à Kunduz)". Mes enfants me demandent: +Mais dans quel pays on va?+"

Ces sans-papiers menaient déjà une existence précaire au Pakistan et ceux qui le pouvaient ont vendu leurs maigres biens pour le voyage du retour.

Si au début novembre plus de 2 500 familles affluaient chaque jour à Torkham -- Islamabad les ayant poussés à partir avant le 1er novembre -- ces derniers jours le flot s'est réduit à environ 400 familles, a indiqué l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM).

«Peur de mourir de faim»

Sous sa tente estampillée "China Aid", Amina, 40 ans, cache son visage de son voile rouge. Elle a dix enfants. Destination: Jalalabad, capitale de la province de Nangarhar où se situe Torkham. Elle y a "beaucoup de frères et de neveux".

"J'ai demandé à ma famille de nous trouver une maison" à louer, "mais ils disent qu'il n'y en a pas", déplore-t-elle, "personne n'est venu nous voir".

"Si les garçons ne travaillent pas. On ne va pas y arriver", lâche Amina, alors que l'économie afghane est exsangue, le chômage élevé.

"Au Pakistan, ils travaillaient sur les marchés, ils rapportaient assez d'argent. Comment on va faire ici?"

Sous une autre tente bleue, s'entassent les 16 membres de la famille de Gul Pari. Ils dorment sur des cartons, sans couverture. La nuit, la température descend à 15 degrés.

La voix de l'Afghane de 46 ans est couverte par les klaxons des camions-citernes qui viennent livrer une eau très attendue dans ce camp désertique, et à l'arrière desquels s'accrochent en riant des grappes d'enfants sales aux pieds nus.

La mère de cette famille de chiffonniers, son petit-fils, visiblement dénutri, sur ses jambes croisées en tailleur, explique qu'ils partiront dans cinq jours à Kunduz pour refaire leur vie dans cet Afghanistan qu'elle n'a pas revu depuis 40 ans.

"On n'a rien. On a peur de mourir de faim. Mais si on trouve du travail, ça ira. On sera heureux dans notre patrie. Au Pakistan on était harcelés", ajoute-t-elle.

Beaucoup de ces réfugiés, qui avaient fui un Afghanistan ravagé depuis 40 ans par la guerre, expliquent que l'amélioration de la sécurité depuis le retour au pouvoir des talibans, en août 2021, les a aussi poussés à rentrer.

«Recommencer à zéro»

C'est dans la province voisine de Laghman qu'Amanullah et sa famille, sans aucun point de chute, ont échoué, après le Pakistan et "sa brutalité".

Au milieu de la douzaine de tentes écrues du Croissant rouge plantées dans un paysage lunaire, l'homme de 43 ans -- dont 35 au Pakistan où il travaillait sur des chantiers -- décrit les rigueurs du campement pour lui, sa femme et leurs six enfants.

"Il n'y a pas de toilettes", commence-t-il, "les femmes sont en grande difficulté" car elles doivent attendre la tombée de la nuit pour sortir, à plusieurs.

Il n'y a que deux heures d'électricité par jour, pour recharger les téléphones portables. "Toutes les tentes sont dans le noir" la nuit tombée, dit-il à l'AFP en montrant une minuscule lampe torche.

"On a des jeunes enfants, donc on a beaucoup de problèmes". "Si on reste ici pour cinq jours, un mois, un an, ça peut aller. Mais il nous faut du travail, une maison. Tout recommencer à zéro".

Plus loin, la camionnette ouverte où Shazia et 20 autres femmes et enfants se sont entassés penche dangereusement dans les virages sur la route menant à Jalalabad, faisant onduler les burqas en un ballet bleu sur une montagne de matelas.

Rentrée du Pakistan, elle a plus de chance que les autres: son mari était parti deux jours plus tôt et a trouvé à Jalalabad une maison de quatre pièces pour quatre familles.

"Le loyer est cher. Mais ce soir on va pouvoir dormir", dit la jeune femme de 22 ans déjà mère de trois enfants, dont le dernier a deux mois.

"On va pouvoir se laver. Cela fait 10 jours qu'on n'a pas pris de douche".


En Floride, Trump et Netanyahu mettent en garde le Hamas

 Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza. (AFP)
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  • Le président américain a minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien
  • Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël"

PALM BEACH: Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont fait front commun lundi en Floride contre l'Iran et toute tentative de réarmement, ainsi que face au Hamas, menacé par le président américain en cas de non-respect de la deuxième phase de la trêve à Gaza.

Depuis les pupitres d'une conférence de presse commune organisée dans la résidence Mar-à-Lago du milliardaire, ce dernier a fermement mis en garde Téhéran, ennemi juré d'Israël, six mois après les frappes américaines contre son programme nucléaire.

"J'espère qu'ils ne sont pas encore en train d'essayer de se réarmer, parce que s'ils le font, nous n'aurons pas d'autre choix que d'éliminer très rapidement ce réarmement", qu'il s'agisse d'installations nucléaires ou de missiles balistiques, a-t-il averti.

Un proche conseiller du guide suprême iranien a réagi dans la foulée, déclarant que "toute agression" envers son pays serait "immédiatement suivie d'une réponse très sévère".

"La capacité balistique et de défense de l'Iran ne peut être contenue" et ne nécessite "aucune autorisation", a écrit sur X Ali Shamkhani.

Le président américain a également minimisé les bruits faisant état de tensions avec le Premier ministre israélien.

Israël a "respecté le plan" pour Gaza, a-t-il estimé, ajoutant n'être "préoccupé par rien de ce que fait Israël".

Donald Trump a en revanche pointé du doigt le mouvement islamiste palestinien Hamas et répété que son désarmement - un des points de la deuxième phase du plan pour Gaza - était nécessaire.

"Prix fort" 

"S'ils ne se désarment pas comme ils s'y sont engagés" et "dans un délai relativement court", "ils paieront le prix fort", a-t-il menacé.

La branche armée du Hamas a toutefois réaffirmé lundi qu'elle "ne renoncerait pas" aux armes "tant que l'occupation perdurera".

Benjamin Netanyahu, qui a qualifié son entrevue avec le républicain de "très productive", a profité de sa visite pour remettre à Donald Trump la plus haute distinction civile du pays.

"Nous n'avons jamais eu d'ami comme le président Trump à la Maison Blanche", a-t-il apprécié.

"Il peut être très difficile" mais Israël "n'existerait peut-être pas" sans le leadership dont Benjamin Netanyahu a fait preuve après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, a salué le président américain.

La rencontre entre les deux hommes était la cinquième aux Etats-Unis depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Washington souhaite accélérer la cadence du plan de cessez-le-feu, fragile, en vigueur depuis octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas - qui s'accusent mutuellement de fréquentes violations.

Avertissement envers l'Iran 

Le passage vers sa deuxième phase, qui prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien, piétine.

Le média américain Axios rapporte que Washington veut faire des annonces concernant un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza dès janvier.

Donald Trump s'est borné lundi à espérer que la "reconstruction" puisse commencer bientôt dans le territoire palestinien, dévasté par deux années d'une guerre déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023.

Un des objectifs du déplacement de Benjamin Netanyahu visait à insister sur le "danger que posent l'Iran" et son programme balistique, "non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour les Etats-Unis", selon une porte-parole de son gouvernement.

Il s'agit d'une "tentative de fabriquer un nouveau casus belli" contre l'Iran après "l'argument du nucléaire", analyse Sina Toossi, chercheur au Centre pour la politique internationale (CIP) à Washington.

L'Iran "se comporte peut-être mal" en cherchant à se réarmer mais reste intéressé par un accord avec Washington sur ses programmes nucléaires et balistiques, a estimé Donald Trump.

Donald Trump a également espéré que Benjamin Netanyahu pourrait "s'entendre" avec le nouveau président syrien et ancien jihadiste, Ahmad al-Chareh, après des frappes d'Israël à la frontière syrienne et contre le Hezbollah libanais.

 


Trump reçoit Netanyahu en Floride et veut avancer sur la trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza. (AFP)
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  • Benjamin Netanyahu devrait chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse
  • Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an

PALM BEACH: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre une nouvelle fois son allié Donald Trump, lundi en Floride, le président américain étant déterminé à avancer vers la deuxième phase de son plan de cessez-le-feu à Gaza.

Benjamin Netanyahu devrait lui chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse.

Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.

Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Cette deuxième étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.

Donald Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach, où il passe les fêtes et a déjà accueilli la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, ont indiqué des responsables des deux pays.

Dernier otage 

Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza, prévue par un plan supervisé par Donald Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Israël et le Hamas s'accusent néanmoins mutuellement de violations.

Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.

Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" chargé de superviser ce gouvernement transitoire en janvier lors du forum de Davos en Suisse.

Mais avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël veut insister sur l'importance de la restitution du corps du dernier otage retenu à Gaza, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre, Shosh Bedrosian. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.

Benjamin Netanyahu veut s'assurer que "le Hamas est désarmé, que Gaza est démilitarisé" dans cette phase suivante, a-t-elle ajouté.

Or la branche armée du mouvement islamiste palestinien a réaffirmé lundi qu'il "ne renoncera pas à ses armes tant que l'occupation perdurera".

 


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.