Erika Kadiz, hôtesse de l'air philippine dont la carrière artistique décolle grâce au milieu créatif saoudien

Erika Cadiz posant à côté de l'une de ses œuvres à Riyad, en 2021. (Photo Fournie)
Erika Cadiz posant à côté de l'une de ses œuvres à Riyad, en 2021. (Photo Fournie)
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Publié le Samedi 25 novembre 2023

Erika Kadiz, hôtesse de l'air philippine dont la carrière artistique décolle grâce au milieu créatif saoudien

  • Erika Cadiz s'est lancée dans l'art après que la pandémie du coronavirus a frappé l'aviation mondiale
  • Elle a depuis exposé ses œuvres en Arabie saoudite et en Europe

MANILLE: Lorsque la pandémie du coronavirus a mis un frein aux voyages internationaux, Erika Cadiz est restée en Arabie saoudite au lieu de retourner aux Philippines. Cette décision a rapidement porté ses fruits, puisque ses rêves de carrière qu’elle nourrissait depuis son enfance sont devenus réalité.

Élevée dans la banlieue de Bataan, une province située à 120 km de la capitale philippine, Erika Cadiz est devenue hôtesse de l'air en 2017 dans une compagnie aérienne basée en Arabie saoudite.

Elle partageait sa vie entre Manille et le Moyen-Orient jusqu’à ce que les restrictions sanitaires liées au coronavirus mettent fin aux voyages aériens dans le monde entier et l’obligent à faire un choix. Elle a choisi l’inconnu, prenant le risque de rejoindre la scène artistique qu’elle avait vu se développer en Arabie saoudite.

«J'ai toujours aimé l'art en grandissant, bien que ce ne fût pas une voie que j'envisageais pour ma carrière. Je pensais que même en nourrissant le rêve de devenir artiste, cette aspiration devait être temporairement reléguée de côté, car il me semblait difficile d'en faire un moyen de subsistance viable», a confié Erika Cadiz à Arab News.

En février 2021, elle a transformé sa chambre à Riyad en studio d'art et a commencé à vendre de petites peintures sur les réseaux sociaux.

Au départ, elle ne disposait d'aucun réseau dans ce domaine ni de contacts au sein des galeries locales. Cependant, des artistes locaux l'ont soutenue dans son incursion dans le monde de l'art et lui ont prodigué des conseils.

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Erika Cadiz exposant ses œuvres à l'Atoze Art Exposition de la Mawhub Arts Gallery à Riyad, en mars 2021. (Photo Fournie)

«Dans un lieu où l’art est en plein essor, tout le monde est impatient de voir vos créations. Bien que l’art contemporain soit considéré comme nouveau en Arabie saoudite, la scène artistique est très dynamique, branchée et riche, et la communauté des artistes est ouverte à tous, peu importe d’où l’on vient», affirme-t-elle.

«J’ai rencontré des gens qui sont bien plus  avancés que moi dans ce domaine, et qui m’encouragent vraiment et me soutiennent de toutes les façons possibles. De nombreuses galeries organisent des expositions ouvertes aux expatriés. Elles soutiennent ouvertement la diversité.»

À peine un mois après avoir installé son studio à domicile, elle a eu l'opportunité d'exposer ses œuvres pour la première fois aux côtés d'autres nouveaux artistes à l'Atoze Art Exposition de la Mawhub Arts Gallery à Riyad.

«Un bon ami m’a taguée en ligne et m’a poussée à y participer. Je me souviens que j'avais une semaine pour réaliser cinq tableaux», a-t-elle indiqué.

Sa première exposition, qui fut un succès, a ouvert les portes à d'autres opportunités, notamment l'exposition Kulay Pinay («Filipina Colors») organisée par l'ambassade des Philippines à Riyad, ainsi que la Saudi National Day Art Exhibition au Royal Saudi Air Force Museum.

Les curateurs d’art ont remarqué son travail et lui ont facilité l’accès à une diffusion à l'étranger.

Ses débuts au niveau international ont eu lieu à l'exposition Dynamic Correspondence à Bologne.

«Un de mes rêves était de voir mes peintures accrochées à un mur en Italie», confie-t-elle, qualifiant cette expérience de «surréaliste», d'autant plus qu'elle s'est produite seulement quelques mois après ses débuts sur la scène artistique..

Elle se retrouve bientôt également à Venise et à Rome, où elle participe à la Rome International Art Fair.

Elle a également commencé à recevoir des commandes d’œuvres d’art de la part de clients attirés par son style coloré, qu’elle décrit comme «l’intersection du rétroréalisme et de l’expressionnisme», inspiré par ses voyages et ses diverses expériences en tant que femme dans son nouveau pays.

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Erika Cadiz participant à l'exposition Kulay Pinay («Filipina Colors») organisée par l'ambassade des Philippines à Riyad, le 26 novembre 2021. (Photo Fournie)

«Depuis que j’ai déménagé en Arabie saoudite, j’ai été témoin de tous les changements sociétaux. Aujourd’hui, les femmes ont davantage d’opportunités dans la carrière qu’elles ont choisie, une mobilisation que je soutiens profondément», a-t-elle soutenu.

«Le fait que je sois originaire des Philippines et que je sois une femme capable d'exceller dans le domaine des arts dans un autre pays, notamment au Moyen-Orient, est une chose dont je suis fière.»

Elle embrasse pleinement ses deux identités, à la fois en tant que Philippine et en tant que résidente en Arabie saoudite. 

«Je suis devenue la personne la plus indépendante au Moyen-Orient. J'ai déménagé sans connaître personne. Je n'avais pas de famille», affirme-t-elle.

«Les difficultés que j’ai rencontrées m’ont façonnée pour devenir la version la plus authentique de moi-même, à la fois en tant que personne et en tant que créative.»

Après des années, Erika Cadiz peut à nouveau partager son temps entre ses deux patries. Elle est désormais en mesure de s'engager pleinement dans sa nouvelle carrière en intégrant la scène artistique de son pays natal, après avoir suivi une formation en gestion de galerie d'art à Manille et tout en conservant son atelier principal à Riyad.

«Cela me donne le sentiment d'être mobile en tant qu'artiste, et c'est là mon rêve: ne pas me limiter en tant qu'artiste. Je veux pouvoir représenter différentes cultures, à mesure que je grandis dans ce domaine», souligne-t-elle.

«En tant qu'artiste, j'ai deux maisons dans mon cœur. J’emmène les Philippines et l’Arabie saoudite partout avec moi.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


La musique européenne séduit le public à Riyad

Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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  • Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens.
  • Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

RIYAD : En coopération avec les ambassades des États membres de l'UE et la Commission saoudienne de la musique, la délégation de l'Union européenne à Riyad lance la deuxième édition de la Semaine européenne de la musique en Arabie saoudite.

Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens, allant du classique au moderne, en passant par le folklore et la musique contemporaine.

Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

Il y en aura pour tous les goûts musicaux. L'affiche comprend notamment le Quartetto Sincronie, un quatuor à cordes italien de renom, le Duo Sonoma, un duo de sœurs autrichiennes de renommée internationale, ainsi que la célèbre chanteuse grecque Marianna G.

Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE
Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE (Photo Huda Bashatah) 

auprès du Royaume d'Arabie saoudite, a commenté l'événement : « Nous sommes très fiers d'organiser la deuxième Semaine européenne de la musique, après le succès de notre première édition, et de réaffirmer notre engagement à contribuer au paysage culturel dynamique du Royaume. »

La musique est un langage universel puissant qui transcende les frontières et unit des personnes d'horizons différents. Je ne vois donc pas de meilleur moyen, pour l'Europe et l'Arabie saoudite, de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les peuples que par le biais de notre appréciation mutuelle de la musique.

Nous sommes ravis de nous associer une fois de plus au Saudi Music Hub, dont le site exceptionnel est l'hôte idéal pour cet événement culturel. »

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 et, au fil des ans, a gagné en confiance et en expérience, se faisant connaître du grand public qui a apprécié à maintes reprises la sensibilité et la profondeur d'un programme de concert particulièrement raffiné. À Riyad, ils ont interprété des morceaux de Claudio Monteverdi, Franz Joseph Haydn et Giacomo Puccini. 

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011
Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 (Photo Huda Bashatah) 

Selon l'ambassade d'Italie en Arabie saoudite, les Saoudiens sont curieux et très intéressés par notre musique. Il est donc important de développer le dialogue musical entre les deux pays.

Duo Sonoma, c'est le croisement de nombreux genres mélangés pour créer des mondes sonores stylistiquement libres, expressifs et imaginatifs.

Leur parcours musical a commencé dès l'enfance et s'est développé au cours des vingt dernières années pour donner lieu à une interaction unique. Les deux sœurs ont essayé de nombreux instruments différents durant leur enfance et aiment toujours expérimenter de nouvelles idées.

En 2018, elles ont commencé à présenter leurs compositions originales à un public plus large. Leur premier album, « I », a été largement et favorablement accueilli sur la scène musicale autrichienne au printemps 2021. Leur nouvel album, II, sorti en juillet 2024, renforce encore leur son unique et inimitable. Il marie des instruments classiques à de nouveaux sons et une diversité rythmique.

Marianna G. a représenté la Grèce au Concours Eurovision de la chanson en 1989 avec la chanson To dikó sou astéri et en 1996 avec Emís foráme to himóna anixiátika.

Chanteuse portugaise de renommée internationale, Lara Martins est l'une des plus grandes artistes de son pays. Cette artiste allie l'excellence de son instrument vocal à une grande sensibilité et à un grand talent dans les domaines musical et dramatique.

Cette polyvalence lui permet de briller avec la même maîtrise dans le chant lyrique, l'opéra ou le théâtre musical. Depuis près de dix ans, elle est l'une des principales vedettes de la production du Fantôme de l'Opéra dans le West End de Londres.

Né en 1986 à Alcobaça, Daniel Bernardes commence le piano à l'âge de cinq ans. En 2002, il joue avec Hybrid Jazz Machine. En 2003, il suit les cours de composition d'Emmanuel Nunes et, en 2004, participe au festival de jazz du théâtre.

Daniel a suivi les cours de musique de Stockhausen en Allemagne, puis s'est installé à Paris pour étudier avec Marian Rybicki à l'École normale de musique. Il a également travaillé avec Jean Fassina. En 2005, il a remporté le deuxième prix du concours national de piano du Maroc et a été invité à se produire à la salle Cortot.

Sa polyvalence de pianiste et de compositeur lui vaut plusieurs concerts sur les plus grandes scènes portugaises ainsi que des commandes d'œuvres pour les plus grands solistes. En 2013, il participe aux ateliers de composition de Marc-André Dalbavie et écrit Música para um poema de Mário Cesariny pour orchestre de chambre.

La Semaine européenne de la musique vise à faire découvrir au public local la richesse de la scène musicale européenne, à mettre en lumière la diversité culturelle de l'UE et à tisser des liens entre les professionnels de la musique européens et saoudiens.

Outre des concerts passionnants, la Semaine européenne de la musique comprendra également des rencontres entre les artistes européens invités et les musiciens locaux, afin de favoriser les échanges et le partage d'expériences.

Tous les concerts et ateliers sont gratuits. Pour plus d'informations sur le programme et pour réserver des billets,la délégation de l'Union européenne à Riyad invite le public à consulter ses comptes sur les réseaux sociaux.