F1: à Abou Dhabi, Verstappen s'offre la dernière pole de la saison

Le pilote néerlandais de Red Bull Racing, Max Verstappen, regarde après la séance de qualification du Grand Prix de Formule 1 d'Abou Dhabi sur le circuit de Yas Marina, dans la ville émiratie, le 25 novembre 2023. (Photo Ali Haider AFP)
Le pilote néerlandais de Red Bull Racing, Max Verstappen, regarde après la séance de qualification du Grand Prix de Formule 1 d'Abou Dhabi sur le circuit de Yas Marina, dans la ville émiratie, le 25 novembre 2023. (Photo Ali Haider AFP)
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Publié le Dimanche 26 novembre 2023

F1: à Abou Dhabi, Verstappen s'offre la dernière pole de la saison

  • A Abou Dhabi, Verstappen pourrait décrocher sa 19e victoire en 22 GP cette saison, affolant encore davantage son compteur de records
  • «Compte tenu du week-end que nous avons connu jusqu'à présent, je ne m'attendais pas du tout à cela (...) une première ligne, c'est incroyable», a déclaré le Monégasque

ABOU DHABI, Emirats Arabes Unis : Jamais rassasié: Max Verstappen (Red Bull), assuré de remporter le titre 2023, a décroché samedi à Abou Dhabi sa 12e pole position de l'année et partira donc en tête du dernier Grand Prix d'une saison de Formule 1 qu'il aura survolée.

Jusque-là en retrait lors des essais, «Mad Max» a été le premier surpris par sa performance sur le tracé de Yas Marina: «C'est très étrange car tout le week-end a été un peu difficile», a réagi le Néerlandais. La veille, Verstappen s'était notamment plaint d'un problème de rebonds au volant de sa RB19, l'empêchant de jouer aux avant-postes.

«Je n'ai aucune idée de la façon dont la voiture se comportera en course, on verra bien, mais je suis très fier de ce que nous avons accompli cette année», a-t-il salué.

A Abou Dhabi, Verstappen pourrait décrocher sa 19e victoire en 22 GP cette saison, affolant encore davantage son compteur de records.

Dimanche à la nuit tombée, le triple champion du monde s'élancera devant Charles Leclerc (Ferrari), tout aussi étonné par son rythme.

«Compte tenu du week-end que nous avons connu jusqu'à présent, je ne m'attendais pas du tout à cela (...) une première ligne, c'est incroyable», a déclaré le Monégasque.

La deuxième ligne revient à l'Australien Oscar Piastri (McLaren) et au Britannique George Russell (Mercedes), les deux se tenant en tout juste 7/1000e.

Idéalement lancé pour tenter d'arracher la deuxième pole de sa carrière après le GP de Russie en 2021, le Britannique Lando Norris a dû abdiquer après avoir perdu l'arrière de sa monoplace dans son dernier tour rapide.

Parvenu à rester en piste, le pilote McLaren partira 5e devant un surprenant Yuki Tsunoda, 6e au volant de son AlphaTauri.

- Lutte finale entre Mercedes et Ferrari -

Les titres mondiaux verrouillés par Max Verstappen et Red Bull, l'ultime manche de la saison compte encore quelques minces enjeux parmi lesquels la lutte entre Mercedes et Ferrari pour la place de vice-champion du monde chez les constructeurs.

Si Leclerc devancera Russell dimanche sur la grille, la deuxième Mercedes engagée dans le championnat, celle du septuple champion du monde Lewis Hamilton, partira 11e.

«Il y a quelque chose qui ne va pas avec cette voiture», a déploré le Britannique, qui s'élancera toutefois devant l'autre Ferrari de Carlos Sainz, seulement 16e.

«J'ai eu des difficultés avec les réglages (...) bien que nos voitures (la sienne et celle de Russell, ndlr) soient réglées de la même manière, nous devons donc comprendre ce qui, de mon côté, est à l'origine de ce manque de performance», a par la suite déclaré Hamilton.

Avant l'arrivée du paddock dans la capitale des Emirats arabes unis, Mercedes (392 points) comptait quatre points d'avance sur la Scuderia (388), tandis qu’un maximum de 44 points sera à récupérer à l'issue du GP.

Seul pilote hors Red Bull à avoir remporté un GP cette saison (à Singapour en septembre), Carlos Sainz semble être hors du coup pour la dernière de l'année. «Nous nous sommes retrouvés dans une situation délicate en quittant les stands tardivement à cause d'un souci avec l'aileron avant», a expliqué-t-il. Le pilote de la Scuderia a ensuite été géné par le trafic dans son tour lancé, anéantissant ses chances de passer en Q2, la deuxième partie des qualifications.

La veille, il avait terminé sa course dans le mur lors de la deuxième séance d'essais, à cause d'une bosse sur la piste.

Vendredi, le pilote la Scuderia avait terminé sa course dans le mur lors de la deuxième séance d'essais, à cause d'une bosse sur la piste.

Chez Alpine, Pierre Gasly partira 10e, son coéquipier Esteban Ocon -malade- 12e. Gasly s'élancera derrière l'autre Red Bull de la grille, celle du Mexicain Sergio Pérez, 8e.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.