Le Hamas confirme la mort d'un important chef militaire dans une frappe israélienne

La trêve tendue entre Israël et le Hamas semble être revenue sur les rails après la libération d'un deuxième groupe d'otages israéliens et palestiniens (Photo, AFP).
La trêve tendue entre Israël et le Hamas semble être revenue sur les rails après la libération d'un deuxième groupe d'otages israéliens et palestiniens (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 26 novembre 2023

Le Hamas confirme la mort d'un important chef militaire dans une frappe israélienne

  • Visé depuis longtemps par l'armée israélienne, il avait perdu deux de ses enfants dans des frappes avant l'offensive actuelle
  • Les combats se sont arrêtés en vertu de l'entrée en vigueur de cette trêve de quatre jours minimum entre Israël et le Hamas

PARIS: La branche armée du mouvement palestinien Hamas a annoncé dimanche la mort du commandant militaire de la Brigade du nord de Gaza et de trois autres cadres, au cours de l'offensive israélienne sur le territoire palestinien.

Ahmed al-Ghandour était membre du Conseil militaire du Hamas et considéré comme un "terroriste" par les autorités américaines depuis 2017. Il était accusé d'être impliqué dans une attaque contre l'armée israélienne en 2006 au point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza, à l'extrême sud du territoire palestinien.

Visé depuis longtemps par l'armée israélienne, il avait perdu deux de ses enfants dans des frappes avant l'offensive actuelle.

Parmi les autres cadres nommés dans le communiqué des Brigades al-Qassam, tous tués avant le début de la trêve en cours depuis vendredi, figure Ayman Siam, présenté comme le chef des unités de tirs de roquettes. "Nous jurons devant Dieu que nous poursuivrons leur chemin et que leur sang constituera une lumière pour les moujahidines et un feu contre les occupants", ajoute le texte.

Le Hamas communique rarement sur ses morts. Mi-octobre, il avait toutefois annoncé la mort d'Ayman Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, dans une frappe de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij (centre).

L'armée israélienne l'avait confirmé, ajoutant que Nofal "avait mené de nombreuses attaques contre Israël", "supervisé la confection d'armes" et "pris part à l'organisation de l'enlèvement de Gilad Shalit", soldat israélien capturé en 2006 et libéré en 2011.

La semaine dernière, un haut responsable militaire israélien a évoqué la mort de "plus de 50" commandants du Hamas depuis le début de l'opération sur la bande de Gaza. Le chiffre n'a pu être vérifié de sources indépendantes par l'AFP.

L'armée a "éliminé des centaines de terroristes et la plupart des commandants de bataillon", a-t-il ajouté, estimant que les dégâts provoqués chez l'ennemi réduisait sa capacité à combattre aujourd'hui et à se reconstruire demain.

«Pas 10 000, pas 1000»

Le responsable israélien a par ailleurs refusé de donner une estimation précise du nombre de combattants abattus. "Pas 10.000, pas 1.000, quelque part entre les deux".

Selon les autorités israéliennes, 1.200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque du 7 octobre sur Israël, d'une violence sans précédent dans l'histoire du pays.

En représailles, Israël a promis d'"éliminer" le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, bombardant sans relâche le territoire palestinien et lançant le 27 octobre une offensive terrestre, jusqu'à la trêve débutée vendredi.

Dans la bande de Gaza, près de 15.000 personnes ont été tuées par les frappes israéliennes, selon le gouvernement du Hamas.

Les combats se sont arrêtés en vertu de l'entrée en vigueur de cette trêve de quatre jours minimum entre Israël et le Hamas, obtenue grâce à la médiation notamment du Qatar et des Etats-Unis.

L'arrêt des combats doit permettre la libération de 50 otages israéliens capturés le 7 octobre, contre trois fois plus de prisonniers palestiniens des prisons israéliennes.

L'accord comprend aussi l'entrée de l'aide humanitaire dans l'ensemble de la bande de Gaza. Jusqu'à présent, 26 Israéliens ont été libérés auxquels s'ajoutent 15 étrangers, contre 78 prisonniers palestiniens.


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien et le Premier ministre grec discutent des tensions entre l'Iran et Israël

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'entretient par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. (SPA/Wikipedia)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'entretient par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. (SPA/Wikipedia)
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  • Les deux dirigeants ont passé en revue les derniers développements dans la région, mettant particulièrement l'accent sur les répercussions des opérations militaires israéliennes visant l'Iran.

RIYAD : D'après l'agence de presse saoudienne, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'est entretenu dimanche par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis pour discuter de l'escalade de la situation entre Israël et l'Iran.

Les deux dirigeants ont passé en revue les derniers développements dans la région, mettant particulièrement l'accent sur les répercussions des opérations militaires israéliennes visant l'Iran.

Ils ont souligné la nécessité de faire preuve de retenue et de désescalade, et ont insisté sur l'importance de régler les différends par des moyens diplomatiques, a ajouté l'APS.

Cet appel intervient dans un contexte de tensions accrues, suite à une série d'attaques réciproques entre les deux pays.

La dernière flambée de violence a fait craindre un conflit régional plus large, et les dirigeants internationaux ont exhorté toutes les parties à éviter une nouvelle escalade. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com