La danseuse Hajiba Fahmy pose sur le tapis rouge du Festival international du film de Marrakech

Hajiba Fahmy, à gauche, a foulé le tapis rouge avec Lyna Khoudri, au Festival international du film de Marrakech. (Getty Images)
Hajiba Fahmy, à gauche, a foulé le tapis rouge avec Lyna Khoudri, au Festival international du film de Marrakech. (Getty Images)
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Publié le Mardi 28 novembre 2023

La danseuse Hajiba Fahmy pose sur le tapis rouge du Festival international du film de Marrakech

  • Hajiba Fahmy a assisté au festival du film de Marrakech en compagnie de l'actrice franco-algérienne Lyna Khoudri
  • La danseuse franco-marocaine est à l’affiche du fim Backstage, qui sera présenté la semaine prochaine au Festival international du film de la mer Rouge de Djeddah

DUBAÏ: La danseuse franco-marocaine Hajiba Fahmy, qui a beaucoup travaillé avec la superstar américaine Beyoncé, a foulé dimanche le tapis rouge du Festival international du film de Marrakech aux côtés de l'actrice franco-algérienne Lyna Khoudri. 

Hajiba Fahmy a dansé lors d’une tournée aux côtés de Beyoncé, et a également participé au spectacle de la chanteuse à Coachella en 2018. Cette semaine, Hajiba Fahmy était présente au Maroc pour assister au festival du film de Marrakech, qui présente le cinéma marocain, moyen-oriental et africain. Tout au long de la semaine, les organisateurs rendront hommage au réalisateur marocain Faouzi Bensaidi et présenteront des films de diverses régions, dans le cadre d'un programme de développement qui devait être présidé par le réalisateur Martin Scorsese, qui s'est retiré pour des raisons personnelles.

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Hajiba Fahmy joue dans  Backstage, coréalisé par Afef ben Mahmoud et Khalil Benkirane. (Photo fournie)

Le jury de cette année comprend l'actrice américaine Jessica Chastain, l'actrice iranienne Zar Amir, l'actrice et comédienne française Camille Cottin, l'acteur et réalisateur australien Joel Edgerton, la réalisatrice britannique Joanna Hogg, la réalisatrice américaine Dee Rees, le cinéaste suédois Tarik Saleh et l'acteur suédois Alexander Skarsgard.

Hajiba Fahmy joue dans Backstage, une coproduction entre le Maroc, la Tunisie, la Belgique, la France, le Qatar, la Norvège et l'Arabie saoudite, projetée au festival.

Réalisé par Afef ben Mahmoud et Khalil Benkirane, le film sera présenté la semaine prochaine au Festival international du film de la mer Rouge de Djeddah.

Dans le film, la coréalisatrice et danseuse Afef ben Mahmoud incarne Aida, une danseuse étoile dont le partenaire Hedi (interprété par le célèbre chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui) la blesse – accidentellement ou volontairement – ​​sur scène dans une petite ville du Moyen Atlas. Toute la troupe doit se frayer un chemin à travers une forêt pour obtenir l'assistance médicale la plus proche.

Hajiba Fahmy a été photographiée sur le tapis rouge avec Lyna Khoudri, qui a acquis sa notoriété dans son rôle de Nedjma, dans le film de Mounia Meddour, Papicha, applaudi par la critique. Pour son rôle dans le film, elle a remporté le prix Orizzonti de la meilleure actrice au 74e Festival du film de Venise, et a été nommée aux César dans la catégorie du Meilleur espoir féminin.

Lyna Khoudri a également joué dans la mini-série Les Sauvages en 2019, et dans Blood on the Docks en 2016. Elle a aussi joué en 2021 dans la comédie de Wes Anderson The French Dispatch aux côtés des vedettes hollywoodiennes Timothee Chalamet, Bill Murray, Tilda Swinton et Owen Wilson.

En 2023, elle est nommée dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle, lors de la 48e  cérémonie des César, l'équivalent français des Oscars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.