Les retraités d'Aramco évoquent Noël dans la province orientale de l'Arabie saoudite

Célébrer Noël dans les villes de Dhahran et Ras Tanura est une tradition qui remonte à la fin des années 1940, lorsque les premières familles américaines sont arrivées en Arabie Saoudite après la Seconde Guerre mondiale. (Fourni)
Célébrer Noël dans les villes de Dhahran et Ras Tanura est une tradition qui remonte à la fin des années 1940, lorsque les premières familles américaines sont arrivées en Arabie Saoudite après la Seconde Guerre mondiale. (Fourni)
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Publié le Samedi 26 décembre 2020

Les retraités d'Aramco évoquent Noël dans la province orientale de l'Arabie saoudite

  • Tim Barger, auteur de « Noël à Khobar », se souvient de son enfance en Arabie Saoudite. Il avait 8 ans quand il vivait avec sa famille dans un centre résidentiel d'Aramco
  • Ali M. Baluchi, un directeur retraité d'Aramco, raconte à Arab News qu'il avait l'habitude d'aider ses collègues expatriés pour les préparatifs de Noël

DJEDDA : Depuis des décennies, les expatriés fêtent Noël en Arabie saoudite, en particulier dans la province orientale du pays. Là, les expatriés qui travaillent à Aramco, ainsi que bien d’autres, ont toujours eu la liberté de fêter cette occasion.

Ali M. Baluchi, un directeur retraité d'Aramco, raconte à Arab News qu'il avait l'habitude d'aider ses collègues expatriés pour les préparatifs de Noël.

« Je me rappelle que, lorsque j'étais jeune, je les aidais à décorer leurs immeubles pour marquer l'occasion. A Aramco, ils pouvaient célébrer Noël en toute liberté », explique-t-il.

Il ajoute qu'il a récemment envoyé à Noël des lettres à ses anciens amis, dont la plupart sont aujourd'hui à la retraite. Il les a félicités et leur a rappelé le bon vieux temps. Dans sa lettre, M. Baluchi a souhaité à ses amis de joyeuses fêtes et a ajouté que: « Je me souviens encore des années 50, lorsque j'ai décoré avec certains d'entre vous la salle de banquet d’Aramco dans la ville de Dhahran, la veille du Nouvel An ».

Il se souvient également des compétitions entre les résidents pour la maison la mieux décorée de la communauté. « C'était de beaux jours. Ils me rappellent les bons moments que nous avons passés ensemble et que nous apprécions énormément ».

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Selon un numéro imprimé du magazine Saudi Aramco World, publié en 1975, célébrer Noël dans les villes de Dhahran et Ras Tanura est une tradition qui remonte à la fin des années 1940, lorsque les premières familles américaines sont arrivées au pays après la Seconde Guerre mondiale.

En outre, l'article souligne que la décoration des fenêtres et des toits avec des guirlandes, des lampes, des rennes, des traîneaux et des bonshommes de neige constituait une autre coutume courante - évidemment certaines de ces décorations étaient artificielles, étant donné que les pelouses de Dhahran sont vertes aux alentours de Noël. 

Tim Barger, auteur de « Noël à Khobar », se souvient de son enfance en Arabie Saoudite. Il avait 8 ans quand il vivait avec sa famille dans un centre résidentiel d'Aramco.

Selon lui, Alkhobar était la ville la plus cosmopolite d'Arabie orientale au début des années 1950. Dans un article publié dans Aramco ExPats, il raconte que les Saoudiens semblaient accepter volontiers les festivités de Noël, qu'ils considéraient comme le Aïd des Américains.

EN BREF

- Dans la province orientale, les expatriés travaillant à Aramco célèbrent Noël en toute liberté depuis des décennies.

- Les résidents avaient l'habitude d'entrer en compétition pour la maison la mieux décorée de la communauté.

« Ils savaient que Noel célébrait la naissance de Jésus ; il était respecté dans le Coran, d'où il semblait raisonnable que les chrétiens le commémorent », déclare-t-il.

La seule chose qu'ils ne comprenaient pas était « comment le gros type barbu en tenue rouge faisait partie de tout ce programme!  Ça les fascinait », explique Barger, décédé en 2018 à l'âge de 72 ans.

Dans un article publié en janvier dans le magazine Aramco ExPats, Anushka Bose, qui a grandi à Dhahran après que sa famille a déménagé en Arabie saoudite en 2006, écrit : « En parcourant les rues de la ville de Dhahran dans ma voiture,  je voyais des maisons décorées de lampes, de couronnes et de personnages gonflables. J'étais fascinée par la diversité des religions et des cultures qui vivent à Dhahran. Pendant les fêtes comme Noël, le Ramadan et l'Aïd, nous nous réunissons tous pour mettre en valeur le dynamisme de la ville».

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Le Père Noël arrivait à Dhahran en hélicoptère. Il traversait par la suite l'avenue Surf à dos de chameau, et les résidents du centre résidentiel longeaient la rue. Dhahran était un melting-pot de cultures et de religions très diverses. (Fourni)

Elle précise qu'elle attendait pendant des mois le moment où elle pourrait décorer le sapin de Noël avec sa famille.

« Avec la musique de Noël, le chocolat, les blagues et nos efforts acharnés pour placer toutes les décorations sur le sapin, c'est vraiment un moment très spécial pour ma famille ».

« Le bonheur des parents est d'être en compagnie de leurs enfants, surtout en cette belle saison, et je ressentais ce sentiment chaque fois que je les regardais. Ils menaient une vie très active qui était parfois empreinte d'incertitude. Pourtant, ils conservaient l'énergie et l'affection pour profiter au mieux de chaque jour », déclare Mme Bose.

Dans son blog Aramco ExPats, Mme Bose a publié son interview avec Adrienne Costas Belaire, qui a passé son enfance entre Ras Tanura et Udhailiyah. Elle l'a interrogée sur les meilleurs souvenirs de son enfance à Aramco.

« Les plus beaux souvenirs sont ceux de Halloween et de Noël. Le Père Noël venait en hélicoptère de Dhahran, puis il traversait l'avenue Surf à dos de chameau, avec les résidents du centre résidentiel qui bordaient la rue ; c'était très cool », raconte-t-elle. « Halloween était grandiose ; le centre était rempli d'expatriés, en majorité américains. Nous nous servions de taies d'oreiller pour ramasser nos bonbons, sans oublier l'énorme défilé de costumes ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


ilmi, le PNU lance un programme d’études muséales

Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
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  • Nouveaux cours de microcertification ouverts à tous les diplômés du secondaire et de premier cycle
  • Le programme comprend des cours d’arabe, d’anglais, en personne, à distance, à long et à court terme

RIYAD : Un nouveau programme d’études muséales en Arabie saoudite a ouvert ses portes pour l’inscription, offrant des cours de microcertification et de longue durée.

Il est le résultat d’un partenariat entre ilmi, un centre d’apprentissage des sciences, de la technologie, de la lecture, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, et l’Université Princess Nourah bint Abdulrahman.

ilmi — qui signifie « mes connaissances » en arabe — est un centre de science et d’innovation qui vise à autonomiser les jeunes en Arabie saoudite.

Une initiative d’ONG philanthropique créée par la princesse Sara bint Mashour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier Mohammed bin Salman, ilmi est incubée, soutenue et financée par la Fondation Mohammed bin Salman, Misk, et opère en partenariat avec Mohammed bin Salman Nonprofit City.

Le programme d’études muséales comprend des microdiplômes, des diplômes, des cours mineurs et des cours au choix.

Il est ouvert aux jeunes diplômés du secondaire et de l’université désireux d’obtenir des postes de niveau d’entrée dans les musées, ainsi qu’aux professionnels à la recherche de nouveaux ensembles de compétences et de carrières.

Créé par ilmi et des experts du PNU d’Arabie saoudite et du monde entier, le programme offre un mélange d’apprentissage en ligne et en personne, ainsi que des options de scolarité en arabe et en anglais.

Les cours de microcrédit combineront l’apprentissage en ligne et en personne et sont offerts aux candidats de plus de 18 ans.

Les cours comprennent des études d’impact sur les musées, l’éducation et la sensibilisation aux musées, une introduction aux technologies muséales, les bases de la gestion des musées et l’intégration de la technologie numérique.

Les cours proposés aux étudiants du PNU comprennent une introduction aux musées facultatifs et aux mineurs spécialisés dans les musées et la technologie numérique, la conception d’expositions et le développement de contenu.

Un diplôme de deux ans en gestion de musée sera également disponible pour les étudiants du PNU et les jeunes diplômés du secondaire.

Les inscriptions pour le premier cours en ligne sur les microtitres de compétences commencent ce mois-ci : Principes fondamentaux de la gestion des musées.

Tous les autres cours de microdiplômes auront lieu en mai et juin, avec les programmes de diplôme, mineur et électif commençant en septembre au début de l’année académique 2024/25.

Les diplômés du programme peuvent également postuler pour travailler aux côtés d’experts ilmi alors qu’ils conçoivent et lancent des programmes d’apprentissage uniques et informels à travers le Royaume.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudi Cinema Encyclopedia imprime le premier lot de livres de cinéma

L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
L’objectif des livres est d’améliorer les connaissances des cinéastes. (Fournie)
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  • Lancement initial de 22 titres dans le cadre du plan de sortie de 100 livres d’ici la fin de l’année
  • La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Saudi Film Festival, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année

RIYAD : L’Encyclopédie du cinéma saoudien, une initiative lancée par la Saudi Cinema Association, débutera avec une première sortie de ses 22 premiers livres, écrits par un groupe international d’auteurs, comme premier lot de publications.

Le projet vise à publier 100 livres dans sa première année, publiés par la maison d’édition Josour Al-Thaqafah.

La première série de sorties sera disponible au public lors du 10e Festival du film saoudien, qui se tiendra du 2 au 9 mai de cette année.

L’objectif est d’établir un programme périodique pour la production de livres en arabe afin d’élever l’industrie cinématographique du Royaume d’amateur à une région connue pour son professionnalisme et sa spécialisation.

Abdulwhab Aloryad, directeur de la rédaction de l’Encyclopédie du cinéma saoudien et du bulletin du Festival du film saoudien « Saafa », a déclaré à Arab News que les livres ont été publiés pour améliorer les connaissances des cinéastes.

« Cette encyclopédie vise à ajouter à ce que le Saudi Film Festival a commencé et à être un contributeur actif dans le cinéma saoudien, renforçant les convictions des organisateurs du festival et leurs efforts pour créer une industrie cinématographique compétitive au niveau mondial », a-t-il déclaré.

« La série continuera d’être une icône dans la connaissance du cinéma, avec ses objectifs centraux de dévoiler les talents saoudiens et arabes dans la paternité, en présentant les derniers nouveaux livres en arabe, et le transfert de connaissances spécialisées dans ce domaine de diverses autres langues vers l’arabe pour être accessible à ceux qui s’intéressent à l’industrie cinématographique. »

« Depuis son lancement en 2008, le Saudi Film Festival a cru en son rôle authentique dans le développement culturel et intellectuel destiné aux professionnels de l’industrie cinématographique. Il s’est concentré sur le projet de connaissance et a conduit la roue de la création et de la traduction dans tous les domaines liés à l’industrie cinématographique afin d’élever toutes les étapes de l’industrie cinématographique.

« Partant de cette conviction, le festival a adopté un programme périodique pour la production de livres, présentant plus de 50 livres dans ses éditions précédentes qui mettent en lumière divers aspects de l’industrie cinématographique. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'image d'une Palestinienne avec sa nièce décédée remporte le World Press Photo

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays (Photo, Worldpressphoto).
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  • Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile
  • Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille

AMSTERDAM: L'image poignante d’une Palestinienne endeuillée tenant dans ses bras sa petite nièce, tuée lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza déchirée par la guerre, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo.

Le cliché de Mohammed Salem, photographe de l'agence Reuters, montre Inas Abu Maamar berçant le corps de sa nièce de cinq ans, Saly, tuée avec sa mère et sa sœur par un missile qui a frappé leur maison à Khan Younis en octobre.

Le photographe se trouvait à l'hôpital Nasser de Khan Younis le 17 octobre lorsqu'il a vu à la morgue Inas Abu Maamar, 36 ans, en larmes, tenant fermement dans ses bras le corps de la petite fille enveloppé dans un tissu blanc.

La photo a été prise 10 jours après le début du conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

"C'était un moment puissant et triste et j'ai senti que l'image résumait au sens large ce qui se passait dans la bande de Gaza", a déclaré M. Salem, cité dans un communiqué du World Press Photo, prestigieux concours de photojournalisme.

"C'est une image vraiment profondément touchante", a affirmé Fiona Shields, présidente du jury. "Une fois que vous l'avez vue, elle reste en quelque sorte gravé dans votre esprit".

Message littéral et métaphorique

L'image est "comme une sorte de message littéral et métaphorique sur l'horreur et la futilité du conflit" et représente "un argument incroyablement puissant en faveur de la paix", a-t-elle ajouté.

La Sud-Africaine Lee-Ann Olwage, en tournage pour le magazine GEO, a remporté le prix "Histoire de l'année" avec son portrait intime d'une famille malgache vivant avec un parent âgé souffrant de démence.

"Cette histoire aborde un problème de santé universel à travers le prisme de la famille et des soins", ont déclaré les juges.

"La série d'images est composée avec chaleur et tendresse, rappelant au public l'amour et l'intimité nécessaires en période de guerre et d'agression dans le monde entier", ont-ils ajouté.

Le photographe vénézuélien Alejandro Cegarra a remporté le prix du projet "long terme" avec ses images monochromes de migrants et de demandeurs d'asile tentant de traverser la frontière sud du Mexique, prises pour le New York Times/Bloomberg.

Ayant lui même une expérience de migrant, M. Cegarra "a offert une perspective sensible centrée sur l'humain", mettant en avant la résilience des migrants, selon le jury.

Dans la catégorie "format ouvert", l'Ukrainienne Julia Kochetova a gagné avec son site Internet qui "associe le photojournalisme au style documentaire personnel d'un journal intime pour montrer au monde ce que signifie vivre avec la guerre comme réalité quotidienne".

Les photos primées en 2024 ont été sélectionnées parmi 61.062 candidatures présentées par 3.851 photographes de 130 pays. Les photos sont exposées dans l'église Nieuwe Kerk d'Amsterdam jusqu'au 14 juillet.