Le Met de New York revisite la mode à travers une exposition 100% féminine

Le Metropolitan Museum de New York consacre sa nouvelle exposition sur la mode aux créatrices féminines, et seulement à elles, en cherchant à dépasser quelques clichés et à mettre en lumière des figures restées dans l'ombre. (AFP)
Le Metropolitan Museum de New York consacre sa nouvelle exposition sur la mode aux créatrices féminines, et seulement à elles, en cherchant à dépasser quelques clichés et à mettre en lumière des figures restées dans l'ombre. (AFP)
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Publié le Jeudi 07 décembre 2023

Le Met de New York revisite la mode à travers une exposition 100% féminine

  • A travers 80 tenues réalisées par 70 créatrices, «The Costume Institute», revisite ainsi l'art du vêtement féminin depuis le début du XXe siècle jusqu'à nos jours et aux messages de défense de l'environnement de créatrices
  • «Le plus important, c'est de montrer l'incroyable diversité des femmes créatrices présentes tout au long de l'Histoire et qui ont apporté toutes ces contributions majeures à la mode»

NEW YORK: Le Metropolitan Museum de New York consacre sa nouvelle exposition sur la mode aux créatrices féminines, et seulement à elles, en cherchant à dépasser quelques clichés et à mettre en lumière des figures restées dans l'ombre.

Symbole de cette exposition (7 décembre 3 mars 2024) intitulée "Women dressing women" ("Les femmes habillent les femmes"), une robe en mousseline de coton ornée de roses en soie et taffetas permet de redécouvrir Ann Lowe (1898-1981), pionnière chez les créatrices afro-américaines, mais largement ignorée en son temps, alors qu'elle avait dessiné la robe de mariée de Jackie Kennedy (1953).

Trois décennies plus tôt, une maison française désormais oubliée, Premet, lançait une robe "La garçonne" dessinée par "Mme Charlotte", "dont le succès précédait de trois ans celui de (Gabrielle) Chanel" à la tête de la maison du même nom, souligne le musée.

A travers 80 tenues réalisées par 70 créatrices, la branche mode du prestigieux musée new-yorkais, "The Costume Institute", revisite ainsi l'art du vêtement féminin depuis le début du XXe siècle jusqu'à nos jours et aux messages de défense de l'environnement de créatrices comme Gabriela Hearst ou Hillary Taymour.

«Omissions»

"Le plus important, c'est de montrer l'incroyable diversité des femmes créatrices présentes tout au long de l'Histoire et qui ont apporté toutes ces contributions majeures à la mode", explique Mellissa Huber, conservatrice associée au "Costume Institute".

"Nous avons l'ambition de dissiper les stéréotypes selon lesquels les femmes sont plus +pratiques+ que les hommes, ou qu'elles créent en pensant à elles", au détriment de la créativité, ajoute-t-elle.

Pour les femmes, l'histoire commence dans l'anonymat des ateliers de couture, où elles sont souvent reléguées. Mais plusieurs créatrices françaises s'imposent dès le début du XXe siècle, comme Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin et Gabrielle Chanel. L'entre-deux-guerres en France va même voir le nombre de femmes créatrices dépasser celui des hommes dans la mode, souligne l'exposition.

Pour présenter les tenues dessinées par Elsa Schiaparelli, Nina Ricci, ou Vivienne Westwood, le "Costume Institute" a plongé dans ses collections, 33 000 pièces qui représentent sept siècles de vêtements.

L'exposition, prévue initialement pour 2020 pour célébrer les 100 ans du suffrage féminin aux Etats-Unis, mais retardée par la pandémie, s'achève sur une note plus politique, en se penchant sur les "absences" ou "omissions" dans "les collections des musées et les canons de la mode". Une question posée par cette robe célébrant les grandes tailles de la Française Ester Manas.

Le fonds impressionnant du "Costume Institute" sera encore mis en valeur lors de la prochaine grande exposition mode du musée au printemps 2024, où il entend réveiller "ses belles endormies", c'est-à-dire ses pièces les plus rares et fragiles.

Un événement attendu, car il coïncide comme chaque année avec le gala du Met, la célèbre soirée philanthropique où se pressent les stars dans des tenues extravagantes.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.


L'Américain Paul Auster, auteur de la «Trilogie new-yorkaise», disparaît à l'âge de 77 ans

L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
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  • Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues
  • Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993

NEW YORK: Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise", est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé une amie de la famille.

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué Jacki Lyden dans un email à l'AFP, après avoir informé le New York Times.

"Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau +Vous quittez le Cancerland+ qui marque la frontière du pays", avait-elle dit.

Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."