Italie: Airbnb va payer 576 millions d'euros dans un contentieux avec le fisc (Airbnb)

Cette photo d'illustration prise le 24 juillet 2019 à Paris montre le logo de l'application américaine de location en ligne Airbnb sur l'écran d'une tablette. (Photo de Martin BUREAU, AFP)
Cette photo d'illustration prise le 24 juillet 2019 à Paris montre le logo de l'application américaine de location en ligne Airbnb sur l'écran d'une tablette. (Photo de Martin BUREAU, AFP)
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Publié le Mercredi 13 décembre 2023

Italie: Airbnb va payer 576 millions d'euros dans un contentieux avec le fisc (Airbnb)

  • Les autorités italiennes avaient ordonné en novembre la saisie de 779 millions d'euros à Airbnb dans le cadre d'une enquête pour évasion fiscale
  • Selon Airbnb, «des milliers de propriétaires» sont présents sur la plateforme en Italie avec un revenu moyen annuel d'environ 3 500 euros en 2022

ROME: Airbnb va payer 576 millions d'euros pour régler un contentieux avec le fisc italien portant sur les années 2017-2021, a annoncé mercredi la plateforme de location en ligne dans un communiqué.

Les autorités italiennes avaient ordonné en novembre la saisie de 779 millions d'euros à Airbnb dans le cadre d'une enquête pour évasion fiscale, la plateforme se voyant accusée de ne pas avoir collecté une taxe de 21% sur les revenus locatifs perçus par les propriétaires entre 2017 à 2021.

"Nous ne chercherons pas à récupérer une partie de cette somme auprès de nos propriétaires. Nous poursuivons notre engagement constructif avec les autorités italiennes pour 2022 et 2023. L'Italie est un marché important pour Airbnb", assure la plateforme dans son communiqué.

Selon Airbnb, "des milliers de propriétaires" sont présents sur la plateforme en Italie avec un revenu moyen annuel d'environ 3 500 euros en 2022.

"La grande majorité des propriétaires sur Airbnb en Italie sont des familles ordinaires qui utilisent la plateforme pour obtenir un revenu supplémentaire" qui aide "près des deux tiers" de ces personnes "à joindre les deux bouts", précise le communiqué.

Fin octobre, le gouvernement italien avait affirmé son intention de renforcer la lutte contre les locations de courte durée qui échappent au fisc et d'augmenter la taxation des propriétaires qui proposent plus d'un appartement sur des plateformes comme Airbnb.

Un amendement au projet de budget 2024 prévoit la création d'un "code d'identification national" associé aux logements touristiques qui permettra de traquer ceux qui n'ont pas été déclarés au fisc, avait alors expliqué le vice-président du Conseil Antonio Tajani.

"Ainsi, il y aura de la transparence et tout le système sera régularisé", avait-il fait valoir, ajoutant que cette mesure budgétaire "permettra également d'augmenter les recettes de l'Etat" et contribuera à la "réduction de la charge fiscale" des familles.

Quant à l'augmentation prévue du taux d'imposition, "elle ne sera appliquée qu'à partir du deuxième appartement loué par chaque propriétaire, donc ce ne sera pas pour tout le monde", a-t-il assuré.

Les propriétaires d'appartements en location de courte durée peuvent actuellement opter pour un taux forfaitaire de 21%. Ce taux montera à 26% pour d'autres appartements loués pour une durée de moins de 30 jours.

Le projet de budget "dans sa forme actuelle, clarifie la manière dont les plateformes telles qu'Airbnb devraient désormais retenir l'impôt sur le revenu pour les propriétaires non professionnels en Italie", souligne Airbnb dans son communiqué

"Nous saluons la clarté offerte par cette mise à jour prévue de la loi italienne et nous nous préparons à nous y conformer en introduisant de nouveaux outils permettant aux propriétaires concernés de voir leurs impôts retenus automatiquement par Airbnb et payés directement au fisc italien en leur nom", conclut la plateforme.

Les plateformes de locations de courte durée sont régulièrement accusées de "concurrence déloyale" par les professionnels de l'hôtellerie et de contribuer au renchérissement des loyers et à la pénurie de logements abordables pour les résidents des villes touristiques.


Eurostar renforce sa flotte chez Alstom avant la bataille du Paris-Londres

Les trains Eurostar sont garés sur des quais vides à la gare de St Pancras à Londres le 30 décembre 2023, alors que les services sont perturbés par les inondations. (AFP)
Les trains Eurostar sont garés sur des quais vides à la gare de St Pancras à Londres le 30 décembre 2023, alors que les services sont perturbés par les inondations. (AFP)
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  • Eurostar investit 2 milliards d’euros pour commander 50 nouveaux trains Alstom "Celestia", afin de moderniser sa flotte et faire face à l’arrivée de nouveaux concurrents sur la ligne Paris-Londres
  • Les premiers trains entreront en service dès 2031, avec pour objectif de transporter jusqu’à 30 millions de passagers par an et de tripler la capacité d’accueil à la gare de St Pancras d’ici 2028

LONDRES: La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mercredi avoir choisi le groupe industriel français Alstom pour construire 50 nouveaux trains, dont 20 en option, soit un investissement de 2 milliards d'euros avant l'arrivée de la concurrence sur les liaisons transmanche.

Les premiers trains issus de cette commande, baptisés Eurostar Celestia, qui ont vocation à remplacer des modèles anciens, devraient entrer en service en 2031, a indiqué Eurostar dans un communiqué.

"Les 30 premières (rames) ont été commandées, 20 autres suivront", a précisé cette filiale de la SNCF, qui disposera de 67 rames une fois les 50 nouveaux trains livrés, soit "une augmentation globale de 30%" de sa flotte.

Alstom s'est de son côté félicité dans un communiqué de l'approbation de la première tranche de la commande, qui s'élèvera pour les 30 premiers trains à 1,4 milliard d'euros.

Eurostar, qui opère dans cinq pays (Royaume-Uni, Belgique, France, Pays-Bas et Allemagne) et s'apprête à ouvrir une liaison jusqu'à Genève, espère avec cet investissement transporter 30 millions de passagers par an.

- Livraisons plus rapides -

Les nouvelles rames Eurostar Celestia, qui permettront chacune de transporter plus de 540 voyageurs, seront "conçues sur mesure" dans une optique "haut de gamme", selon la compagnie ferroviaire. Ce modèle est une déclinaison de l'Avelia Horizon, le fleuron à deux étages d'Alstom, dont la SNCF a commandé 115 exemplaires.

Grâce à un contrat de son actionnaire majoritaire avec Alstom, Eurostar avait "la capacité d'avoir des livraisons beaucoup plus rapidement" qu'avec les constructeurs concurrents, a expliqué à l'AFP la directrice générale d'Eurostar, Gwendoline Cazenave.

Elle espère être livrée de la totalité des rames "au milieu des années 2030", à raison de 15 rames par an.

La compagnie ferroviaire entend aussi avec cette commande se préparer à l'arrivée prochaine de concurrents sur son segment le plus important, la ligne Paris-Londres, sur laquelle 8 millions de personnes sont transportées chaque année. Deux millions de passagers supplémentaires y sont attendus d'ici 2030.

Le transporteur ferroviaire italien Trenitalia et le britannique Virgin ont dit vouloir ouvrir une ligne entre les deux capitales d'ici 2029. D'autres compagnies, dont l'espagnole Evolyn et la néerlandaise Heuro, sont intéressées.

Eurotunnel, la société qui gère le tunnel sous la Manche, ne cesse de chercher à attirer de nouveaux opérateurs, l'infrastructure étant en mesure d'accueillir jusqu'à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (entre Eurostar, Shuttle et fret), avait indiqué son directeur général Yann Leriche.

- Guerre des prix -

Le groupe britannique London St. Pancras Highspeed, qui exploite la ligne à grande vitesse reliant Londres au tunnel sous la Manche, estime lui aussi qu'elle ne fonctionne qu'à 50% de sa capacité.

Eurostar réclame, avant même l'arrivée des concurrents, des espaces supplémentaires, pour les voyageurs comme pour les trains, alors que les infrastructures sont déjà saturées autant dans la gare londonienne de St Pancras qu'à la gare du Nord à Paris.

En 2024, la capacité opérationnelle de St Pancras était de 1.800 voyageurs par heure, selon la compagnie, qui vise près de 5.000 par heure en 2028.

Les usagers espèrent que l'ouverture à la concurrence engendrera une guerre des prix, les billets de train étant souvent bien plus chers que ceux de l'avion sur le Paris-Londres, malgré des premiers tarifs à 39 livres (ou 44 euros).

Environ 19,5 millions de passagers sont montés dans un Eurostar l'année dernière, soit une hausse de 5% par rapport à 2023.


Kering vend sa beauté à L'Oréal pour se relancer

Le groupe français de luxe Kering, malmené depuis plusieurs années, vend sa division beauté à son compatriote L'Oréal pour 4 milliards d'euros, ce qui devrait lui permettre de réduire son endettement et continuer son redressement. (AFP)
Le groupe français de luxe Kering, malmené depuis plusieurs années, vend sa division beauté à son compatriote L'Oréal pour 4 milliards d'euros, ce qui devrait lui permettre de réduire son endettement et continuer son redressement. (AFP)
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  • L'information avait été dévoilée samedi par le Wall Street Journal: Kering cède au numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal sa division beauté, créée en 2023 avec notamment l'achat de la marque de parfums de luxe Creed pour 3,5 milliards de dollars
  • La cession, annoncée dans la nuit de dimanche à lundi, est saluée par les marchés à l'ouverture de la Bourse de Paris lundi, où l'action Kering gagnait plus de 5% dans les premiers échanges

PARIS: Le groupe français de luxe Kering, malmené depuis plusieurs années, vend sa division beauté à son compatriote L'Oréal pour 4 milliards d'euros, ce qui devrait lui permettre de réduire son endettement et continuer son redressement.

L'information avait été dévoilée samedi par le Wall Street Journal: Kering cède au numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal sa division beauté, créée en 2023 avec notamment l'achat de la marque de parfums de luxe Creed pour 3,5 milliards de dollars.

La réalisation de l'opération est prévue au premier semestre 2026.

La cession, annoncée dans la nuit de dimanche à lundi, est saluée par les marchés à l'ouverture de la Bourse de Paris lundi, où l'action Kering gagnait plus de 5% dans les premiers échanges.

L'accord comprend également "l'établissement des licences de 50 ans pour les marques iconiques de Kering" (Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga), L'Oréal possédant déjà depuis 2008 la licence Yves Saint Laurent.

Le partenariat inclut "les droits de conclure un accord de licence exclusif d'une durée de cinquante ans pour la création, le développement et la distribution des produits parfum et beauté de Gucci, démarrant après l'expiration de la licence actuelle avec Coty, dans le respect des obligations du groupe Kering au titre de l'accord de licence existant".

Selon une note des analystes de HSBC, la licence arrive à expiration chez l'américain Coty en 2028.

Il est également inclus un "partenariat exclusif, prévu sous la forme d'une co-entreprise à 50/50, qui permettra de créer des expériences et des services combinant les capacités d'innovation de L'Oréal et la connaissance approfondie des clients du luxe de Kering".

"L'ajout de ces marques extraordinaires complète parfaitement notre portefeuille existant et élargit considérablement notre présence dans de nouveaux segments dynamiques de la beauté de luxe (...) Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga sont toutes des marques de couture exceptionnelles qui présentent un énorme potentiel de croissance", déclare le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus, cité dans le communiqué.

"Etape décisive pour Kering"

"Cette alliance stratégique marque une étape décisive pour Kering", déclare son directeur général, Luca de Meo, cité dans le communiqué, "ce partenariat nous permet de nous concentrer sur ce qui nous définit le mieux : notre puissance créative et l'attractivité de nos Maisons".

Cette annonce survient un mois seulement après l'entrée en fonction de Luca de Meo, chargé de redresser le groupe malmené depuis plusieurs années par les difficultés de sa marque phare Gucci, qui assure à elle seule 44% du chiffre d'affaires et les deux tiers de la rentabilité opérationnelle mais n'en finit pas de traverser une mauvaise passe.

"Nous devrons continuer à nous désendetter et, là où cela s'impose, rationaliser, réorganiser et repositionner certaines de nos marques", avait déclaré Luca de Meo le jour de sa nomination le 9 septembre. .

"Le nouveau directeur général de Kering semble déjà vouloir marquer les esprits. Luca de Meo a déclaré que le redressement du bilan constituait une priorité, et qu'une vente de la division beauté permettrait de réduire significativement l'endettement" du groupe, retient lundi Adam Cochrane, analyste de Deutsche Bank.

Kering a annoncé en juillet une chute de 46% de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d'euros, un plongeon de 16% de son chiffre d'affaires, à 7,6 milliards d'euros, et un endettement de 9,5 milliards d'euros.

Cette vente à L'Oréal devrait permettre au groupe de diminuer sa dette. Les 4 milliards d'euros seront "payables en numéraire à la réalisation de l'opération prévue pour le premier semestre 2026", précise le communiqué.

L'Oréal versera également des redevances à Kering pour l'utilisation des marques sous licence.

L'Oréal a de son côté publié en juillet un chiffre d'affaires semestriel en hausse de 1,6% à 22,47 milliards. Les ventes semestrielles de sa division luxe ont progressé de 1% à plus de 7,65 milliards d'euros.

Le groupe de cosmétiques a également été cité en septembre dans le testament de Giorgio Armani, qui a demandé à ses héritiers de céder à moyen terme son empire à un géant comme LVMH, L'Oréal ou EssilorLuxottica.

L'Oréal possède la licence Armani pour les parfums et cosmétiques depuis 1988.


L’intelligence artificielle, levier d’émancipation pour les femmes selon la directrice de la DCO

Interrogée par Arabnews en français en marge des Rencontres économiques de l’Institut du monde arabe à Paris, El Haddaoui affiche un optimisme mesuré : « On ne peut pas dire que l’intelligence artificielle est une bonne ou une mauvaise chose en soi, explique-t-elle, mais je suis très optimiste quant aux opportunités qui existent pour les femmes. » (Photo fournie)
Interrogée par Arabnews en français en marge des Rencontres économiques de l’Institut du monde arabe à Paris, El Haddaoui affiche un optimisme mesuré : « On ne peut pas dire que l’intelligence artificielle est une bonne ou une mauvaise chose en soi, explique-t-elle, mais je suis très optimiste quant aux opportunités qui existent pour les femmes. » (Photo fournie)
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  • Pour la directrice générale de la Digital Cooperation Organization (DCO), Hajar El Haddaoui, l’intelligence artificielle (IA) représente une opportunité considérable pour les femmes sur le marché du travail, à condition toutefois de réduire les fractures
  • Interrogée par Arabnews en français en marge des Rencontres économiques de l’Institut du monde arabe à Paris, El Haddaoui affiche un optimisme mesuré

PARIS: Pour la directrice générale de la Digital Cooperation Organization (DCO), Hajar El Haddaoui, l’intelligence artificielle (IA) représente une opportunité considérable pour les femmes sur le marché du travail, à condition toutefois de réduire les fractures numériques, de renforcer la coopération internationale et d’intégrer cette technologie au cœur des stratégies nationales de développement.

Interrogée par Arabnews en français en marge des Rencontres économiques de l’Institut du monde arabe à Paris, El Haddaoui affiche un optimisme mesuré : « On ne peut pas dire que l’intelligence artificielle est une bonne ou une mauvaise chose en soi, explique-t-elle, mais je suis très optimiste quant aux opportunités qui existent pour les femmes. »

« On voit de plus en plus de femmes s’intéresser à l’IA et aux algorithmes dans différents domaines ; il faut s’en saisir comme d’une opportunité », souligne El Haddaoui, dont l’organisation, fondée à Riyad en 2020, regroupe 16 États membres et compte plus de 40 partenaires issus des secteurs technologique et financier.

Œuvrant essentiellement autour de deux axes stratégiques — la résilience technologique et la prospérité numérique —, la DCO s’est vu accorder un siège d’observateur à l’Assemblée générale des Nations unies en 2022.

L’accès à l’intelligence artificielle n’est cependant pas uniforme à l’échelle mondiale, plaide El Haddaoui, dont l’organisation œuvre pour l’inclusivité numérique et technologique.
« Non, il n’y a pas d’égalité entre les pays, affirme-t-elle sans détour. Certains ont énormément investi dans l’IA et disposent des ressources nécessaires, tandis que d’autres en sont encore loin. »

Elle insiste sur l’importance de la coopération régionale pour réduire ces écarts : « Il faut échanger les bonnes pratiques et, surtout, soutenir les pays en retard par de grands investissements », souligne-t-elle, rappelant que « certains pays n’ont même pas la 5G, ce qui rend toute avancée en IA très difficile ».

Pour elle, la réduction de cette fracture nécessite des partenariats solides entre États, des échanges d’expériences et un appui financier ciblé, afin « de permettre à davantage de pays d’intégrer l’intelligence artificielle dans leurs priorités nationales ».

Cependant, les disparités ne sont pas seulement internationales, souligne El Haddaoui : elles sont également internes, car « dans certains pays, les zones rurales n’ont même pas accès à Internet, alors que d’autres régions abritent des hubs d’innovation très avancés », observe-t-elle.

Cette fracture numérique interne constitue, selon elle, un défi majeur. La solution passe par une stratégie globale d’éducation et d’inclusion : « Il faut prendre en compte l’éducation dès le plus jeune âge, développer des applications accessibles dans les langues locales et former les talents nationaux pour diffuser les connaissances liées à l’IA au sein même du pays. »

Ce n’est qu’une fois ces bases posées que la réduction de la fracture pourra s’étendre aux niveaux régional et mondial.

Interrogée sur le risque de voir le financement de l’IA se faire au détriment d’autres secteurs essentiels, El Haddaoui se veut rassurante : « Si l’intelligence artificielle est intégrée dans la stratégie numérique nationale et appliquée à tous les secteurs — santé, finance, économie ou éducation —, elle ne concurrence pas les autres investissements, elle les renforce », explique-t-elle.

Elle met toutefois en garde contre une approche sectorielle trop étroite : « Dans les pays où l’investissement est concentré uniquement sur l’IA sans vision transversale, le risque existe. Il ne faut pas répéter les erreurs commises lors de la transformation digitale dans certaines régions. L’IA doit être pensée comme une stratégie cross-industry, présente dans tous les secteurs et non en silo. »

Pour cette raison, ajoute-t-elle, la DCO travaille avec de nombreux États membres, dont le Maroc : « Nous sommes présents sur le terrain dans plusieurs pays membres afin d’accompagner le développement numérique local », précise-t-elle.