Aïcha N'Doye, la chirurgienne qui apaise ses patientes en chantant

Ce lien particulier tissé avec ses patientes est longtemps resté cantonné aux murs de l'hôpital. Jusqu'à une vidéo postée en janvier sur les réseaux sociaux par le directeur général de GBNA Santé, dont fait partie la polyclinique Bordeaux Nord où elle exerce. (AFP).
Ce lien particulier tissé avec ses patientes est longtemps resté cantonné aux murs de l'hôpital. Jusqu'à une vidéo postée en janvier sur les réseaux sociaux par le directeur général de GBNA Santé, dont fait partie la polyclinique Bordeaux Nord où elle exerce. (AFP).
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Publié le Vendredi 15 décembre 2023

Aïcha N'Doye, la chirurgienne qui apaise ses patientes en chantant

  • Cette chirurgienne, qui apaise ainsi les patientes qu'elle opère à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, mène une double vie de médecin et chanteuse
  • A Bordeaux où elle est née et a grandi, Aïcha N'Doye chantonnait à l'école, à la maison, "mais personne ne me prenait vraiment au sérieux"

BORDEAUX: La salle d'opération aux lumières blafardes contraste avec la voix chaude et envoûtante d'Aïcha N'Doye reprenant Whitney Houston. Cette chirurgienne, qui apaise ainsi les patientes qu'elle opère à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, mène une double vie de médecin et chanteuse.

"Tout est arrivé si vite, je n'en reviens pas", confie, un peu fatiguée mais toujours avec le sourire, la médecin en blouse blanche, coiffée de longues tresses noires.

A 34 ans, cette chirurgienne gynécologue spécialisée en cancérologie sort vendredi son premier album avec deux autres collègues. Le trio Les Soignantes s'est hissé en demi-finale de "La France a un incroyable talent" et rêve d'emporter ce télé-crochet le 22 décembre.

A Bordeaux où elle est née et a grandi, Aïcha N'Doye chantonnait à l'école, à la maison, "mais personne ne me prenait vraiment au sérieux". Avec un père, un oncle et un grand-père médecins et une grand-mère sage-femme, elle décide alors de suivre la même voie. Sans jamais abandonner la musique.

"La première fois que j'ai chanté au bloc, j'étais interne. La patiente, très agitée et stressée, s'est immédiatement calmée et l'anesthésiste a réussi à l'endormir. Depuis, j'en ai fait un outil à part entière dans mon activité", raconte le Dr N'Doye à l'AFP.

Ce lien particulier tissé avec ses patientes est longtemps resté cantonné aux murs de l'hôpital. Jusqu'à une vidéo postée en janvier sur les réseaux sociaux par le directeur général de GBNA Santé, dont fait partie la polyclinique Bordeaux Nord où elle exerce.

Elle sera partagée des milliers de fois.

« Pas du folklore »

"En quelques jours, ça a fait le tour du monde. (...) Dans un contexte aujourd'hui où les métiers de la santé sont difficiles, je crois que ça a véhiculé beaucoup d'espoir et de bonne humeur", affirme Philippe Cruette, dont le soutien soulage la chirurgienne.

"Au début, certains collègues disaient 'Elle est bien gentille mais si elle veut chanter qu'elle aille le faire dehors'. Puis, ils se sont rendus compte que je faisais bien mon travail, que ce n'est pas du folklore, qu'il y a un but thérapeutique derrière", insiste Aïcha N'Doye.

La main posée sur le ventre de sa patiente, les premières notes de I Have Nothing de Whitney Houston emplissent la salle d'opération. Une parenthèse hors du temps, au terme de laquelle l'anesthésiste injecte son produit.

"On sait que quand on s'endort apaisé, le réveil se fait plus en douceur et le corps a besoin de beaucoup moins de produit anesthésiant", explique la chirurgienne.

Cette expérience, Aline Grand Moursel l'a vécue comme un "moment de grâce". La sexagénaire qui a subi une mastectomie totale se rappelle des minutes avant l'opération.

"Je pleurais car j'allais perdre mon sein. Le Dr N'Doye m'a pris la main, elle me regardait dans les yeux et chantait... J'étais déjà ailleurs, totalement apaisée", se souvient la retraitée bordelaise, louant une "excellente chirurgienne, une magnifique chanteuse mais surtout une femme dotée d'une très grande compassion".

« Révolution pacifique »

"Qu'elle soit fatiguée ou en retard sur son planning, Aïcha va toujours prendre le temps de chanter car chaque patiente est unique à ses yeux", affirme Loïc Manwel, infirmier de profession et directeur artistique des Soignantes.

Au moment de former le groupe, il a découvert des "centaines" de soignants qui disaient ne pas oser chanter à leurs patients, de peur des réactions de leur hiérarchie.

"L'employeur ne sait pas toujours ce dont le patient a besoin. J'ai envie de dire à tous ces médecins, infirmiers, ambulanciers: +Le paysage du monde médical de demain est entre vos mains, faites cette révolution pacifique+", s'enthousiasme-t-il.

Aïcha N'Doye, pour qui le chant est sa "normalité", n'a pas immédiatement compris l'engouement autour d'elle.

"Aujourd'hui de plus en plus de femmes veulent que ce soit moi qui les opère. Je crois qu'au-delà de la performance vocale, ce qui les touche c'est de savoir que dans ce monde médical ultra-aseptisé on peut trouver trois minutes pour les apaiser et leur faire du bien", estime-t-elle.

Ses projets? "Rester médecin, tout en continuant à chanter!", lance dans un éclat de rire celle qui consacre ses soirées, ses week-ends et ses vacances à son nouveau groupe de musique.

Les bénéfices des ventes de l'album serviront à financer des projets pour le bien-être des patients mais aussi des soignants, toujours en lien avec la musique et le chant.


La conférence Travail et Retraites, pour relancer le dialogue social avant la campagne présidentielle

Les organisations syndicales et patronales, à l'exception notable de la CGT qui a mis en avant un problème d'agenda, se sont réunies au ministère du Travail où M. Farandou et le ministre de la Fonction publique leur ont proposé une méthode et un calendrier. (AFP)
Les organisations syndicales et patronales, à l'exception notable de la CGT qui a mis en avant un problème d'agenda, se sont réunies au ministère du Travail où M. Farandou et le ministre de la Fonction publique leur ont proposé une méthode et un calendrier. (AFP)
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  • Cette conférence, voulue par le Premier ministre après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites de 2023, "est un lieu de débat et pas de négociation"
  • Il l'a présentée comme "une démarche de dialogue social qu'on souhaite mettre à côté du débat politique", lequel prendra le relais une fois que la conférence sera close à l'été 2026

PARIS: La conférence Travail et Retraites s'est ouverte mardi par une réunion de méthode, dans l'objectif de faire progresser le dialogue social sur ces sujets épineux et d'alimenter les débats en vue de la campagne présidentielle.

Cette conférence, voulue par le Premier ministre après l'annonce de la suspension de la réforme des retraites de 2023, "est un lieu de débat et pas de négociation", a expliqué lundi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou à des journalistes.

Il l'a présentée comme "une démarche de dialogue social qu'on souhaite mettre à côté du débat politique", lequel prendra le relais une fois que la conférence sera close à l'été 2026, "pas très loin du début de la campagne pour l'élection présidentielle".

"Les écuries présidentielles, si elles le souhaitent, auront un matériau sur un sujet central pour le pays dont elles pourront s'emparer", selon M. Farandou qui veut davantage que par le passé lier les sujets travail et retraites.

"Qu'est-ce qui s'est passé tout au long de leur carrière qui fait qu'on arrive à un état d'esprit des salariés qui, visiblement, ne souhaitent pas travailler davantage ?", s'interroge le ministre alors que le relèvement programmé de l'âge de départ à 64 ans reste très impopulaire.

Les organisations syndicales et patronales, à l'exception notable de la CGT qui a mis en avant un problème d'agenda, se sont réunies au ministère du Travail où M. Farandou et le ministre de la Fonction publique leur ont proposé une méthode et un calendrier.

Les débats se dérouleront au Conseil économique, social et environnemental (Cese) en présence des partenaires sociaux et d'experts, avec une première session plénière en décembre suivie d'ateliers qui se tiendront tous les mois ou mois et demi. Les retraites du privé et celles du public seront abordées séparément.

"Je tenais à ce que la fonction publique, avec ses spécificités évidemment, ne soit pas oubliée et soit pleinement intégrée à ce dialogue social" (ce qui n'avait pas été le cas lors du conclave), a souligné mardi le ministre délégué à la Fonction publique, David Amiel, rappelant que "les injustices des retraites des femmes se posent également dans le secteur public".

Le travail, "clef d'entrée" 

La CFDT, qui avait négocié jusqu'au bout du conclave au mois de juin mais n'était pas parvenue à un accord avec le Medef sur la question de la pénibilité, veut "remettre le travail en clef d'entrée de tous les sujets à traiter", a expliqué lundi à l'AFP son numéro deux Yvan Ricordeau.

Deuxième objectif du premier syndicat: "Avoir une délibération qui donne à voir les choix d'avenir pour les retraites" à travers "une sorte de rapport listant des hypothèses" pour une réforme du système.

Absente mardi, la CGT a de son côté prévenu qu'elle refusera de "tenir les chandelles entre celles et ceux qui veulent un système à points (prôné par la CFDT) et ceux qui veulent la capitalisation", notamment au sein des organisations patronales, a prévenu sa cheffe de file Sophie Binet.

"Je ferme la porte sur la retraite à points", a également déclaré lundi sur Boursorama le secrétaire général de FO Frédéric Souillot, dont l'organisation sera représentée par sa numéro deux Patricia Drevon.

Côté patronal, seule l'U2P, qui représente les TPE, a envoyé son président Michel Picon.

Le Medef semble plus intéressé actuellement par le débat budgétaire à l'Assemblée nationale, et aux "plus de 43 milliards d'euros" visant les entreprises, selon le décompte dressé par son président Patrick Martin sur X, que par la conférence sociale.

La première organisation patronale française a envoyé à cette "réunion de méthode" ses négociateurs habituels Hubert Mongon et Diane Deperrois, son président Patrick Martin étant pris par "un déplacement prévu de longue date", indiquait-on lundi soir au Medef.

La CPME a elle aussi dépêché son négociateur, Eric Chevée, a indiqué à l'AFP son président Amir Reza-Tofighi, lui aussi absent pour "un problème d'agenda", tout en affirmant que son organisation était "très volontaire pour participer aux travaux".

"Dans le sujet des retraites on n'a peut être pas assez discuté sur l'accompagnement des seniors dans leur fin de carrière", a-t-il reconnu. Mais pour M. Reza-Tofighi, "tout ce qui est âge, trimestre, etc, est désormais un sujet d'élection présidentielle, pas de cette conférence".

 


Le budget de la Sécurité sociale arrive à l'Assemblée dans un hémicycle sous tension

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'un débat parlementaire sur le budget 2026 à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, à Paris, le 31 octobre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'un débat parlementaire sur le budget 2026 à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, à Paris, le 31 octobre 2025. (AFP)
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  • Le budget de la Sécurité sociale arrive à l’Assemblée dans un climat explosif, marqué par la suspension de la réforme des retraites et les divisions autour des économies prévues pour réduire le déficit
  • Le gouvernement de Sébastien Lecornu joue gros politiquement, entre concessions sociales, incertitudes sur le financement et risque d’un vote défavorable ou d’abstentions décisives lors du scrutin prévu le 12 novembre

PARIS: Une nouvelle étape du marathon budgétaire s'ouvre mardi à l'Assemblée: avec la suspension de la réforme des retraites et d'autres mesures explosives, le budget de la Sécurité sociale arrive dans l'hémicycle, où son adoption la semaine prochaine est on ne peut plus incertaine.

Les députés vont examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), sans avoir réussi à terminer l'examen du budget de l'Etat qui va reprendre mi-novembre.

Franchises médicales, durée des arrêts de travail, cotisation sur les tickets-restaurants... Les discussions sur le PLFSS s'annoncent inflammables, la gauche dénonçant "un musée des horreurs".

Le gouvernement a prévu des économies massives pour réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards en 2026, contre 23 cette année.

Mais le texte sera sans aucun doute remanié. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a lui-même déclaré vendredi être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et minimas sociaux, l'une des mesures les plus contestées.

Une nouvelle concession, après avoir fait inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le texte, l'une des conditions du Parti socialiste pour ne pas censurer.

"En réalité c'est sur le PLFSS que le sort du gouvernement se joue dans les jours qui viennent", a déclaré à l'AFP le socialiste Jérôme Guedj.

Les débats débuteront vers 17H00 mardi et doivent durer jusqu'à dimanche soir.

La suspension de la réforme des retraites ne sera discutée qu'en fin d'examen - sauf si l'exécutif décide d'avancer cet article en priorité.

En commission, elle a été adoptée grâce aux voix du RN et des socialistes, et des abstentions, dont celle des députés Renaissance. Les Républicains et Horizons veulent au contraire supprimer l'article.

Mais des incertitudes planent sur l'épineuse question de son financement. Elle coûterait au moins 100 millions d'euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027.

La commission a largement rejeté les propositions du gouvernement: une surtaxe sur les complémentaires santé dont beaucoup craignent qu'elle se répercute sur les assurés, et une sous-indexation des pensions de retraite par rapport à l'inflation.

- "Fortes incertitudes" -

Le PS propose une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Telle qu'adoptée en commission, elle ferait entrer 2,7 milliards d'euros. Un mécanisme auquel Sébastien Lecornu a semblé ouvert.

"Je ne suis pas sûr qu'il y ait une majorité en séance là-dessus", relève à l'AFP le rapporteur général du texte, Thibault Bazin (LR), pointant que la mesure concerne aussi les plans d'épargne logement (PEL).

Elle représentera "quelques euros" sur ce type de placement, balaye M. Guedj.

Autre point chaud: le doublement des franchises médicales (reste à charge des patients sur des consultations et médicaments), qui rapporterait 2,3 milliards d'euros.

La mesure ne figure pas dans le texte et peut être prise par décret mais elle est vivement combattue à droite comme à gauche, alors qu'elle est l'une des clés prévues pour la réduction du déficit de la Sécu.

Selon M. Bazin, la copie sortie de commission équivaudrait à un déficit "entre 22 et 25 milliards", loin de l'objectif.

La Cour des comptes s'est inquiétée lundi que le redressement proposé par le gouvernement soit "exposé à de fortes incertitudes".

En fonction du débat parlementaire, "on pourrait même assister à un maintien, voire une augmentation du déficit", a alerté son président, Pierre Moscovici.

Il faut que le gouvernement arrive avec "de nouvelles propositions" pour "montrer que la maîtrise du déficit reste la priorité", souligne à l'AFP le président de la commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux (Horizons).

- Vote le 12 novembre -

Les députés devront en tout cas se hâter pour finir dimanche: près de 2.500 amendements ont été déposés (une partie sera irrecevable).

Un vote solennel est ensuite prévu le 12 novembre. Même si l'examen n'est pas terminé ce jour-là, le texte sera quoiqu'il arrive transmis au Sénat en raison des délais constitutionnels.

Si le vote a bien lieu, son adoption dépendra en grande partie des abstentions.

Celle des écologistes et des communistes, qui réclament notamment que les carrières longues soient comprises dans la suspension de la réforme des retraites via un amendement gouvernemental.

Celle du PS, qui a pour l'instant exclu de voter pour.

Et celle du RN, Marine Le Pen n'ayant pas exclu la possibilité d'une abstention - tout comme celle d'un vote contre.


Macron de retour sur le terrain mardi avec un débat sur les jeunes et l'internet

Le président Emmanuel Macron à l'Élysée à Paris, le 30 octobre 2025, en marge du Forum de Paris sur la paix. (AFP)
Le président Emmanuel Macron à l'Élysée à Paris, le 30 octobre 2025, en marge du Forum de Paris sur la paix. (AFP)
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  • Emmanuel Macron participe aux Assises de l’économie de la mer à La Rochelle pour évoquer les défis du secteur maritime face à la Chine et aux États-Unis
  • Le président échangera ensuite avec des élèves à Rochefort sur les effets des écrans et des réseaux sociaux, thème qu’il souhaite placer au cœur de la fin de son quinquennat, dans une réflexion sur la santé mentale et la démocratie numérique

PARIS: Emmanuel Macron est de retour mardi sur le terrain: il se rend aux Assises de l'économie de la mer à La Rochelle (Charente-Maritime), avant de débattre avec des jeunes de l'impact des réseaux sociaux sur leur vie quotidienne.

Les Assises de la mer, qui fêtent leur 20e anniversaire, réunissent chaque année plus de 1.500 professionnels  (marine marchande, chantiers navals, pêcheurs, scientifiques etc..) sur tous les grands enjeux du secteur.

Emmanuel Macron doit y prendre la parole vers midi à l'issue de deux tables rondes sur "l'Europe du maritime dans l'étau Chine et Etats-Unis" et les "menaces et opportunités économiques pour les transports et services maritimes", selon le programme des Assises.

Le chef de l'Etat intervient régulièrement sur ces enjeux, de la décarbonation du transport maritime à la lutte contre la flotte fantôme de pétroliers mise en place par la Russie pour contourner les sanctions induites par la guerre en Ukraine.

Il clôturera aussi une année 2025 placée sous le signe des océans en France après la Conférence des Nations unies sur l'océan (Unoc) accueillie en juin à Nice.

Emmanuel Macron aura ensuite un échange avec des collégiens et lycéens de Rochefort (Charente-Maritime) sur l'impact des réseaux sociaux et des temps d'écran sur la santé mentale des jeunes et leur vie quotidienne, a précisé l'Elysée.

Le président entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.

Lors d'une réunion à l'Elysée avec 200 experts et acteurs de terrain, le 28 octobre, il a lancé un appel collectif à la réflexion afin de renforcer les "modèles démocratiques et républicains".

Parmi les sujets phare, les algorithmes créés par les plateformes pour capter l'attention des usagers et l'orienter à des fins idéologiques ou publicitaires. Et la désinformation et les ingérences étrangères via des trolls et bots.

Il visitera également la maison de l'écrivain voyageur Pierre Loti (1850-1923), qui a rouvert en juin à Rochefort après plus de cinq ans de travaux financés par le loto du Patrimoine.

Son dernier déplacement de terrain remonte au 19 septembre dans le Loir-et-Cher. Il s'était alors rendu à l'abbaye de Pontlevoy et avait effectué une visite surprise dans un bar-tabac de Montrichard.