Les jeux de société ont damé le pion à la Covid en 2020

Des enfants participent au 36e championnat de France d'échecs, le 21 avril 2004 à Reims (Photo, AFP).
Des enfants participent au 36e championnat de France d'échecs, le 21 avril 2004 à Reims (Photo, AFP).
Un exemplaire du jeu de société des éditions Bioviva «Peuples de la terre» (Photo, AFP).
Un exemplaire du jeu de société des éditions Bioviva «Peuples de la terre» (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

Les jeux de société ont damé le pion à la Covid en 2020

  • Les ventes du jeu Pandemic d'Asmodee, qui existe depuis une dizaine d'années, ont même «été multipliées par quatre ou cinq»
  • Le succès du «Jeu de la dame» sur Netflix a ainsi révélé «une dynamique sur les échecs»

PARIS: Cartes «gel hydroalcoolique», «geste barrière» ou «professeur Grovid»: à l'image de «Une sacrée année de m****», sorti opportunément avant Noël, le secteur des jeux de société a su capitaliser sur la crise sanitaire de 2020 et profiter des divers confinements.

«En cumul annuel, les ventes de jeux de société progressaient de +10 % en valeur au 6 décembre dans un marché du jouet en France en recul de 2 % », relève Franck Mathais, porte-parole JouéClub. «C'est assez considérable.»

D'autant qu'on ne peut pas encore mesurer tout l'impact du mois de décembre, au cours duquel près de 50 % des ventes annuelles de jeux de société sont habituellement réalisées.

En 2020, les ventes nationales de jeux de société pourraient ainsi avoisiner les 360 millions d'euros, contre 328 millions un an plus tôt, anticipe Frédérique Tutt, experte Jouets monde pour le cabinet NPD.

«Il n'y a plus de restos, de bars. À part bosser et regarder la télé, on ne fait plus rien en France. Cela a profité mécaniquement aux jeux de société», poursuit Mathais.

Au printemps, les classiques des grandes marques comme Cluedo (Hasbro) ou Dobble (Asmodee) ont été le moteur de la croissance de ces produits rassembleurs et intergénérationnels. Le premier confinement a également confirmé le regain d'intérêt des adultes.

Intéressant toutes les tranches de la population, facilement accessibles en retrait de commande ou par livraison, ces loisirs se sont avérés particulièrement adaptés au confinement.

Les ventes du jeu Pandemic d'Asmodee, qui existe depuis une dizaine d'années, ont même « été multipliées par quatre ou cinq » pour atteindre environ 40 000 unités et flirter ainsi avec les gros succès de cet éditeur comme Dixit ou les Aventuriers du rail.

«On pensait que les gens n'achèteraient pas un jeu sur les maladies, mais pas du tout. Ils ont voulu reproduire ce qu'il se passait, l'humanité qui lutte», témoigne Nicolas Benoist, directeur marketing d'Asmodee.

En revanche, le segment des jeux très pointus pour spécialistes passionnés, d'ordinaire la vitrine des éditeurs, a souffert. Tout comme les party games, ces petits jeux d'ambiance entre amis qui sont habituellement une locomotive des ventes, mais n'ont pas su franchir l'obstacle de «l'apéro Skype».

Avec une gamme familiale, Hasbro a pour sa part constaté un fort développement des jeux auxquels petits-enfants et grands-parents peuvent s'adonner à distance. «Chacun a son jeu et fait avancer ses pions mais la partie se fait par écran interposé», précise Florence Gaillard, chef de groupe marketing de la marque.

D'ordinaire, les processus de création s'étalent sur plus d'un an, mais certains éditeurs réactifs ont également su s'engouffrer dans la brèche du contexte Covid, qui a réveillé la fibre écologique du grand public et son envie de «made in France».

«Le numéro 1 des ventes en novembre, c'est un produit français, Défi nature, de la petite société Bioviva. Ils ont le bon profil, c'est la belle histoire de David et Goliath», se félicite Tutt.

L'indémodable Mille Bornes (Dujardin) a également été remis en septembre au goût du jour, avec une version green qui propose des véhicules électriques.

Tutt se demande pourtant si cette mode environnementale «tiendra»: «Pendant le confinement, tout le monde achetait ses légumes chez le producteur bio, et, dès que les magasins ont rouvert, les gens sont repartis à Carrefour...», relève-t-elle.

Côté tendance, Hasbro relève également l'envie croissante des joueurs de s'affranchir des règles.

«Les gens veulent se lâcher, jouer en transgressant. Ils en ont marre de la situation. Ce Noël, les produits qu'on lance dans cette veine marchent très bien», assure ainsi Gaillard, en citant par exemple la sortie réussie d'un Monopoly «mauvais joueurs», deux ans après une version «tricheurs».

Dans ce panorama d'incertitudes, les produits phares de 2020 pourraient subir des pénuries à Noël. Mais des produits habituellement en retrait se tiennent prêt tirer leur épingle du jeu.

Selon Mathais, le succès du Jeu de la dame sur Netflix a ainsi révélé «une dynamique sur les échecs».

«Tout ça, ce sont des petits trucs, mais quand on les ajoute, ça fait une croissance à deux chiffres», se réjouit-il.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.