Festival du film libanais de France: l'audace au rendez-vous/node/455371/culture
Festival du film libanais de France: l'audace au rendez-vous
Photo d'ambiance au cinéma Le Lincoln, Paris VIIIe Une partie de l'équipe du festival. (Photo fournie).
Photo d'ambiance au cinéma Le Lincoln, Paris VIIIe Une partie de l'équipe du festival. (Photo fournie).
Photo d'ambiance au cinéma Le Lincoln, Paris VIIIe Une partie de l'équipe du festival. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 21 décembre 2023
Rami Abou Diab
Publié le
Festival du film libanais de France: l'audace au rendez-vous
«Si le but premier est de promouvoir les films libanais auprès de notre public, la finalité est d'encourager leur circulation au-delà de leur projection au festival»
Cette année, le jury a récompensé treize cinéastes, parmi lesquels huit étudiants
Publié le Jeudi 21 décembre 2023
Rami Abou Diab
PARIS: Quel vent de fraîcheur! La 3e édition du Festival du film libanais de France, à la fin de novembre dernier, a répondu à toutes ses promesses. Arab News en français s'est entretenu avec Sarah Hajjar, présidente et fondatrice de l’événement.
Les initiatives en faveur du cinéma libanais se sont multipliées à Paris au cours des deux dernières décennies. Le Festival du film libanais de France est devenu un rendez-vous annuel incontournable dans un environnement culturel franco-libanais en effervescence.
Toute la force du festival, avec sa quinzaine de bénévoles engagés qui le font vivre, est d'instituer un cercle vertueux qui permet de mettre en lumière des films libanais et de les présenter à un nouveau public. «Si le but premier est de promouvoir les films libanais auprès de notre public, la finalité est d'encourager leur circulation au-delà de leur projection au festival en favorisant les rencontres avec les distributeurs, les producteurs et tous les professionnels du métier.»
Promotion du cinéma libanais
L'ambition de l'équipe du festival, menée par Sarah Hajjar, qui joue un rôle clé dans la promotion du cinéma libanais, et Serge Akl, son secrétaire général, historiquement engagé dans le milieu culturel franco-libanais, ne s'arrête pas aux portes de Paris. En effet, l’événement souhaite se décliner progressivement dans d'autres régions françaises. Il est d’ailleurs partenaire d'une dizaine de festivals nationaux et internationaux.
Cette année, le jury, présidé par l'artiste et comédienne libanaise Darina al-Joundi aux côtés de Wissam Charaf, Mounia Akl, Sam Lahoud, Stéphanie Atala et Jihane Chouaib, a récompensé treize cinéastes, parmi lesquels huit étudiants, et a décerné quatre grands prix ainsi que onze mentions. «Les films en compétition sont essentiellement jugés sur cinq critères: scénario, réalisation, image, interprétation et qualité du son.»
Ce vent de fraîcheur souffle d’autant plus fort que la moitié des films de l’année 2023 ont été signés par des étudiants issus de plus de douze universités différentes.
«Défier les interdits au Liban»: tel est le fil directeur de certains films récompensés. «Il nous tient à cœur de soutenir et d'encourager le cinéma libanais en France pour donner à voir non seulement sa diversité et sa qualité, mais aussi son courage et son audace. Il faut dire qu’une partie des films que nous projetons seraient très probablement censurés au Liban.»
Ce vent de fraîcheur souffle d’autant plus fort que la moitié des films de l’année 2023 ont été signés par des étudiants issus de plus de douze universités différentes. «Nous avons été très agréablement surpris par certains films réalisés par des étudiants qui n’hésitent pas à aborder des sujets sensibles, voire tabous, avec beaucoup d’inventivité et de profondeur.»
Sujets sensibles
Le sujet principal, cette année, était le trauma et la santé mentale, mais d'autres sujets sensibles ont été au cœur des débats et des discussions.
Avec quatre récompenses, parmi lesquelles le prix du meilleur film, le court métrage Les Sœurs de la rotation de Gaby et Michel Zarazirn, nous plonge dans un univers atypique. Un pour huit de Lynn Tawilé a été élu meilleur documentaire. Il s’agit d’un court métrage intimiste qui raconte l’histoire d’une jeune fille atteinte d'un cancer et qui a pour objectif de relancer le débat au Liban autour du don d'organes. Un film d'animation où règne un climat d’angoisse a remporté quant à lui le coup de cœur du jury: Rind de Romy Matar.
À Paris soufflait donc un vent de fraîcheur libanais, mais avant tout un profond désir de changement !
Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec le son de Noël.
Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville !
Publié le Mardi 10 décembre 2024
Arab News en français
10 décembre 2024
DUBAI: La saison festive est lancée! Anthony Touma chantera des chansons et des mélodies de Noël intemporelles, créant une atmosphère réconfortante pour les amis et les familles.
Egalement au programme: des performances d'invités surprises qui élèveront l'expérience musicale et vous divertiront tout au long de la nuit.
Connu pour avoir atteint la demi-finale de The Voice France et gagné Dancing with the Stars, la voix unique d'Anthony est remplie d'émotions et se marie parfaitement avec l'atmosphère de Noël.
Anthony partagera la scène avec certains des meilleurs musiciens de la ville ! Une formation qui promet d'apporter l'esprit de Noël au Théâtre Zabeel, qu'il s'agisse d'un « Silent Night » ou d'une chanson gospel qui fera lever la foule !
Pensé par Alain Ducasse et réalisé par le chef exécutif Téophile Bourgeois et le directeur de salle Michel Lang, le menu met à l’honneur les produits locaux sublimés par les techniques de la grande cuisine française. (Photo AFALULA)
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Arab News
Publié le 10 décembre 2024
Après une inauguration remarquée en 2023, le restaurant éphémère à AlUla du chef français multi-étoilé Alain Ducasse, revient à AlUla
Pensé par Alain Ducasse et réalisé par le chef exécutif Téophile Bourgeois et le directeur de salle Michel Lang, le menu met à l’honneur les produits locaux sublimés par les techniques de la grande cuisine française
Publié le Mardi 10 décembre 2024
Arab News
10 décembre 2024
ALULA: Après une inauguration remarquée en 2023, le restaurant éphémère à AlUla du chef français multi-étoilé Alain Ducasse, revient à AlUla pour une nouvelle saison, consolidant ainsi l’offre gastronomique d’un territoire en plein essor touristique.
Cette réouverture s’inscrit dans la stratégie de développement ambitieuse portée par la Commission Royale pour AlUla (RCU) et l’Agence française pour le développement d’AlUla (AFALULA). En enrichissant l’offre culinaire locale, Ducasse in AlUla devient un symbole fort de l’alliance entre tradition régionale et excellence gastronomique française.
Pensé par Alain Ducasse et réalisé par le chef exécutif Téophile Bourgeois et le directeur de salle Michel Lang, le menu met à l’honneur les produits locaux sublimés par les techniques de la grande cuisine française.
Le DJ bahreïni Na Der, l'artiste calligraphe saoudien Faisal Altayeb, l'artiste français JA Dupont Castro et le joueur de oud syrien Wasem. (Photo Fournie)
La Société saoudienne pour la culture et les arts de Dammam a organisé une collaboration inédite avec l'Alliance française d'Arabie Saoudite et l'ambassade de France. ( Photo Fournie)
L'artiste français JA Dupont Castro. (Photo Fournie)
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Jasmine Bager
Publié le 08 décembre 2024
L'Alliance française d'Arabie Saoudite s'associe à la SASCA pour des spectacles vivants dynamiques
Ce spectacle éclectique de deux heures a réuni le célèbre artiste français JA Dupont Castro, le calligraphe saoudien Faisal Al-Tayeb, le DJ et musicien bahreïnien Na Der et le joueur de oud syrien Wasem.
Publié le Lundi 09 décembre 2024
Jasmine Bager
08 décembre 2024
Dammam : par un vendredi soir frais, la Société saoudienne pour la culture et les arts de Dammam a organisé une collaboration innovante avec l'Alliance française d'Arabie saoudite et l'ambassade de France.
Ce spectacle éclectique de deux heures a réuni le célèbre artiste français JA Dupont Castro, le calligraphe saoudien Faisal Al-Tayeb, le DJ et musicien bahreïnien Na Der et le joueur de oud syrien Wasem.
Réunis pour « construire des ponts culturels et explorer la dynamique de la collaboration », ces artistes aux profils éclectiques ont offert une expérience enrichissante à tous ceux qui les ont vus et entendus.
Le résultat a combiné des arts tangibles, comme la peinture étalée sur une grande feuille noire, avec des projections numériques et lumineuses, éclairées et tissées dans la même œuvre.
Les sons de la musique live diffusés de part et d'autre ont ajouté à l'attrait et à l'ambiance de l'espace et ont aidé les mains des artistes visuels à se mouvoir au rythme de la musique. Le résultat est un chef-d'œuvre improvisé, mais cohérent.
La communauté locale a été invitée à assister à l'interaction sur scène dans les nouveaux locaux de la SASCA. L'événement a mélangé les images et les sons de l'Orient et de l'Occident avec une innovation de pointe, offrant une performance en direct unique en son genre qui a fusionné la calligraphie, la musique et ce que l'on a appelé le « paint-mapping » (cartographie par la peinture).
Castro, réputé pour son « paint-mapping » en direct, une méthode combinant la technologie de projection et l'improvisation artistique en direct, a fait part de son enthousiasme à Arab News à propos de cette performance. Il se réjouit également de sa première visite au Royaume et de la création d'œuvres entièrement conçues en direct.
« J'ai développé une forme d'art qui se nourrit de la collaboration, où je travaille avec des peintres et des musiciens en direct. C'est toujours passionnant parce que je découvre leur processus et leur univers. Mon univers rencontre le leur et nous essayons de créer quelque chose d'unique ensemble ».
« L'improvisation est au cœur de cette démarche. L'énergie du public façonne notre performance. Le public assiste à quelque chose d'unique, qui ne se reproduira jamais. Vous savez, c'est une création unique qui commence et se termine, et nous ne la refaisons pas », nous a-t-il dit.
Al-Tayeb, qui vit dans la province de l'Est, a apporté son style unique de calligraphie arabe. Il a utilisé de la vraie peinture pour écrire des mots sous une forme abstraite, que Castro a recouverte de lumière et de couleurs numériques. Pour Al-Tayeb, le projet ne consistait pas seulement à mettre en valeur ses compétences, mais aussi à élargir sa vision artistique.
« Pour l'instant, je suis calligraphe, mais j'explore d'autres formes d'art. Collaborer avec Jack (Castro) est une occasion incroyable d'apprendre et de progresser », a-t-il déclaré à Arab News.
« Nous avons travaillé ensemble pour comprendre nos processus respectifs, en mélangeant les teintes du désert saoudien avec les techniques numériques et lumineuses de Jack. L'art n'a pas besoin de langage ; il s'agit de communiquer par les couleurs, les formes et les sons. C'est la première fois que je travaille avec de la musique et des images, et c'est vraiment fascinant. »
Al-Tayeb s'est également penché sur l'évolution de la scène artistique en Arabie saoudite : « Le Royaume a fait d'énormes progrès dans le domaine des arts, grâce au soutien du gouvernement et aux initiatives du ministère de la Culture. »
« L'Arabie saoudite est en train de devenir une plaque tournante de la collaboration mondiale, offrant à des artistes comme moi l'occasion de partager notre culture avec le monde entier. »
Wasem, joueur de oud syrien et résident saoudien, a ajouté de la profondeur et de la chaleur à l'espace avec ses compositions pleines d'âme, inspirées par les thèmes extraits des œuvres d'art. Il a expliqué son approche particulière à Arab News.
« Je traduis des peintures et des sculptures en musique. Il ne s'agit pas seulement d'improviser, mais de comprendre l'idée de l'artiste et de l'exprimer à travers des mélodies », a-t-il déclaré. « En Arabie saoudite, une grande partie de notre travail est influencée par le patrimoine local. Nous incorporons des rythmes orientaux et des quarts de ton pour donner d'authenticité à nos compositions, tout en les fusionnant avec des échelles musicales mondiales. Cette collaboration est un pont entre l'Orient et l'Occident, créant un mélange qui honore les deux traditions. »
Wasem a souligné l'essence humaniste de ces collaborations.
« Ce type de fusion sert le patrimoine mondial et promeut les traditions universelles. Il s'agit de se connecter profondément aux histoires et aux mouvements que nous vivons et de les exprimer à travers la musique », a-t-il déclaré.
Le DJ bahreïnien Na Der, qui a assuré la bande-son dynamique de la soirée, a décrit l'événement à Arab News comme un pont métaphorique.
« Il ne m'a fallu qu'une heure pour passer de Bahreïn à l'Arabie saoudite aujourd'hui, mais le pont le plus beau est le pont culturel que nous construisons ici ce soir. Cette collaboration, qui mêle musique, peinture et cartographie lumineuse, ne ressemble à rien de ce qui a été vu jusqu'à présent dans le Golfe - du moins, c'est ce que j'ai constaté.
« Nous avons bien synchronisé les artistes et je pense que le spectacle de ce soir sera inoubliable », a-t-il déclaré à Arab News avant la représentation.
L'événement marque une nouvelle étape dans les efforts déployés par la SASCA pour favoriser les échanges culturels. Yousef Al-Harbi, directeur de la branche de Dammam de la SASCA, a expliqué à Arab News l'importance de telles initiatives.
« Cette collaboration avec le Centre culturel français n'est pas la première. Au fil des ans, nous nous sommes associés à des organisations culturelles françaises, britanniques et américaines pour accueillir des artistes de renom et présenter de nouveaux concepts artistiques », a-t-il déclaré. « Ces événements élargissent les horizons artistiques et encouragent les échanges entre artistes locaux et internationaux, enrichissant ainsi la communauté. Ils contribuent également à renforcer le tissu culturel de l'Arabie saoudite en mariant les arts visuels et auditifs pour créer une expérience holistique dont chacun peut profiter. »
Organisée dans les locaux ultramodernes de la SASCA, la représentation en direct a captivé un public varié. L'interaction entre la calligraphie traditionnelle saoudienne, l'art de la projection française et la musique personnalisée provenant des deux pays a créé une fusion de cultures et d'innovations qui s'est prolongée longtemps après la fin de l'art improvisé.
Tandis que les œuvres de Castro et Al-Tayeb illuminaient la toile, tant réelle que métaphorique, l'oud sulfureux de Wasem et les rythmes électroniques de Na Der ont créé un rythme qui a trouvé un écho dans la foule. L'événement a principalement été suivi par des résidents français et saoudiens, et témoigne de l'intérêt de la communauté locale qui s'est réunie pour assister à un spectacle expérimental.
L'artiste français poursuivra son voyage à travers l'Arabie saoudite, en donnant quelques autres spectacles exclusifs d'un soir dans d'autres villes, avec des artistes locaux de la région, enrichissant ainsi davantage la tapisserie culturelle vibrante du Royaume, tant pour les artistes que pour le public.