Début d'une grève à l'aéroport de Genève dimanche, le trafic perturbé

Des voyageurs passent devant un piquet de grève à l'extérieur de l'aéroport international de Genève, après que des dizaines de membres du personnel au sol se soient mis en grève en raison d'un conflit salarial avec leur employeur, l'Agence nationale de voyage aérien de Dubaï (DNATA), retardant les vols pendant la période de vacances, à Genève, le 24 décembre 2023. (Photo par Fabrice CoffrinI AFP)
Des voyageurs passent devant un piquet de grève à l'extérieur de l'aéroport international de Genève, après que des dizaines de membres du personnel au sol se soient mis en grève en raison d'un conflit salarial avec leur employeur, l'Agence nationale de voyage aérien de Dubaï (DNATA), retardant les vols pendant la période de vacances, à Genève, le 24 décembre 2023. (Photo par Fabrice CoffrinI AFP)
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Publié le Dimanche 24 décembre 2023

Début d'une grève à l'aéroport de Genève dimanche, le trafic perturbé

  • La grève a débuté à 04H00 locales (03H00 GMT), a indiqué le syndicat SSP sur le réseau X, pour réclamer des «conditions de travail plus dignes et de meilleurs salaires»
  • Les salariés de Dnata devaient gérer 85 des 419 vols prévus à Genève ce dimanche, journée particulièrement chargée avec 52.000 passagers attendus

GENÈVE : Des dizaines de salariés de la société émiratie d'assistance en escale Dnata ont entamé une grève dimanche à l'aéroport de Genève, provoquant des perturbations et des retards en cette journée particulièrement chargée avant les fêtes.

La grève a débuté à 04H00 locales (03H00 GMT), a indiqué le syndicat SSP sur le réseau X (ex-Twitter ), pour réclamer des «conditions de travail plus dignes et de meilleurs salaires».

Quelque 80 salariés de la société émiratie, qui gère environ 20% du trafic de l'aéroport de Genève, se sont regroupés devant l'aéroport avec des chasubles fluorescentes jaunes en brandissant des pancartes avec des messages comme «Dnata me tue» ou «des salaires précaires signifient des avions cloués au sol».

Trois vols, dont deux long-courriers, ont déjà été retardés ce dimanche matin et pourraient être déroutés vers un autre aéroport, rapporte l'agence ATS-Keystone citant le porte-parole de l'aéroport genevois Ignace Jeannerat.

Les salariés de Dnata devaient gérer 85 des 419 vols prévus à Genève ce dimanche,  journée particulièrement chargée avec 52.000 passagers attendus, a précisé la direction de l'aéroport.

«Des employés de notre contractant sont en grève aujourd'hui provoquant des perturbations», a-t-elle ajouté la direction en présentant ses excuses aux voyageurs.

Dnata emploie à Genève quelque 600 salariés, qui s'occupent de diverses opérations au sol - billetterie, prise en charge des bagages... - pour le compte de plusieurs compagnies aériennes, dont British Airways, Air France et KLM.

Le syndicat, qui agite la menace d'une grève depuis le début de la semaine, a déclaré que sa durée serait évaluée «heure par heure», selon le site d'information 20minutes.

Le différend porte sur les conditions de travail et salariales du personnel de Dnata qui exige une hausse de 5% des salaires, tandis que la direction propose de les augmenter de 3%.

Les employés réclament également une prime de pénibilité à verser aux personnes dont le travail est particulièrement difficile, s'effectue de nuit ou le dimanche. Une revendication balayée par la direction, a déclaré le représentant syndical, Jamshid Pouranpi, à 20minutes.

La direction de Dnata a pour sa part renoncé à un projet controversé visant à réduire les fonds de retraite de son personnel.

Alexandre Koenig, membre de la direction de la société émiratie, a affirmé que l'entreprise restait «déterminée à trouver un accord», mais qu'elle considérait tout arrêt de travail comme «disproportionné» et «illégal».

Le SSP a quant à lui dénoncé les «pressions» exercées par l'entreprise, affirmant qu'elle avait menacé de licencier les employés qui feraient grève, a rapporté 20minutes.


Le PIF crée Adeera pour redéfinir l'hospitalité saoudienne avec des marques locales

Cette nouvelle initiative vise à proposer une variété de marques hôtelières locales, allant du milieu de gamme aux hébergements ultra-luxueux, pour répondre aux besoins d'un large éventail de visiteurs. (Photo Fournie)
Cette nouvelle initiative vise à proposer une variété de marques hôtelières locales, allant du milieu de gamme aux hébergements ultra-luxueux, pour répondre aux besoins d'un large éventail de visiteurs. (Photo Fournie)
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  • La nouvelle entreprise vise à introduire une variété de marques hôtelières locales conçues pour répondre aux besoins d'une clientèle variée.
  • Adeera est prête à ouvrir de nouvelles perspectives commerciales dans le secteur de l'hôtellerie du Royaume.

RIYADH : L'Arabie saoudite prend des mesures importantes pour développer ses propres marques hôtelières avec le lancement d'Adeera, une nouvelle société de gestion hôtelière détenue à 100 % par le Fonds d'investissement public.

La nouvelle entreprise vise à introduire une variété de marques hôtelières locales, des options de milieu de gamme aux hébergements ultra-luxueux.

Alors que l'Arabie saoudite continue de se positionner comme une destination touristique mondiale majeure, le lancement d'Adeera intervient à un moment crucial.

Selon un communiqué de presse, la société est prête à débloquer de nouvelles opportunités commerciales dans le secteur de l'hôtellerie saoudien en se concentrant sur l'expérience unique du pays.

Adeera travaillera en étroite collaboration avec les promoteurs hôteliers afin de maximiser l'implication du secteur privé local, créant ainsi une plateforme pour la croissance des marques hôtelières locales.

Khalid Johar, coresponsable du portefeuille immobilier local de PIF, a souligné l'importance de ce lancement. « Le moment choisi pour l'introduction d'Adeera correspond parfaitement à l'expansion de l'Arabie saoudite dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme. La société a l'opportunité de contribuer à faire progresser le secteur en introduisant des marques hôtelières innovantes, soutenant ainsi la réputation croissante du Royaume en tant que destination touristique de classe mondiale. »

M. Johar a également souligné que la mise en avant de la culture et des traditions saoudiennes conférerait à l'entreprise un avantage concurrentiel sur un marché en pleine évolution. L'objectif est de créer une expérience d'hospitalité saoudienne authentique qui trouve un écho auprès des visiteurs locaux et internationaux, tout en célébrant le riche patrimoine du Royaume et en offrant un service de classe mondiale.

Le lancement d'Adeera marque une nouvelle étape importante dans les efforts plus larges du PIF pour diversifier l'économie de l'Arabie saoudite et stimuler une croissance durable.

Le communiqué de presse précise que cette initiative fait suite à plusieurs investissements importants réalisés par le PIF dans les secteurs du tourisme et de l'immobilier. Ces investissements comprennent la société d'hôtels de luxe Boutique Group, spécialisée dans la transformation de palais historiques et culturels en hôtels haut de gamme, ainsi que Dan, une société d'agrotourisme, et Asfar, une société d'investissement dans le tourisme.

La stratégie nationale de tourisme de l'Arabie saoudite est un plan ambitieux qui vise à attirer 150 millions de visiteurs et à générer 10 % du produit intérieur brut du pays grâce au tourisme d'ici 2030. Les investissements du PIF s'inscrivent dans cette vision et se concentrent sur des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l'immobilier, la technologie et les énergies renouvelables, afin de faire de l'Arabie saoudite un centre d'investissement mondial de premier plan.

Outre le renforcement des industries locales, le PIF encourage également l'innovation, crée des opportunités d'emploi et attire les investissements internationaux. Grâce à ces initiatives, le fonds vise à assurer une croissance économique durable et à renforcer la compétitivité du Royaume sur la scène mondiale.

Le secteur hôtelier du Royaume connaît déjà une croissance significative. Selon des données récentes de la Banque centrale d'Arabie saoudite, les dépenses dans les hôtels ont connu une augmentation notable de 11,4 % d'une semaine sur l'autre entre le 10 et le 16 novembre, atteignant 399,7 millions de SR (106,4 millions de dollars).

Cette tendance s'inscrit dans le prolongement d'une hausse de 8,5 % des dépenses hôtelières au cours de la semaine du 13 au 19 octobre, malgré une baisse plus marquée des transactions en points de vente, comme l'indique la SAMA.

Cette tendance à la hausse des dépenses hôtelières témoigne d'une demande croissante d'hébergements de haute qualité et révèle le potentiel de croissance continue du secteur de l'hôtellerie.

Avec Adeera, l'Arabie saoudite est prête à jouer un rôle de premier plan pour façonner l'avenir de son industrie hôtelière, alliant le meilleur de la gestion hôtelière moderne à un profond respect de ses racines culturelles et historiques.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite présente l'innovation dans le domaine des soins de santé lors d'une exposition à Riyad

Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
Le ministère saoudien de la santé présente ses derniers projets dans le domaine des soins thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion du salon CPHI Middle East qui se tient à Riyad. (SPA)
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  • L'événement, qui se tient du 10 au 12 décembre, rassemble plus de 400 exposants et plus de 150 intervenants de l'industrie pharmaceutique issus de 100 pays.
  • Il s'inscrit dans les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé, défini dans la Vision 2030 du Royaume, qui vise à favoriser une société dynamique avec une vie saine.

RIYADH : Le ministère saoudien de la Santé présente ses derniers projets dans les domaines des soins de santé thérapeutiques et pharmaceutiques à l'occasion de l'exposition CPHI Middle East qui se tient à Riyad.

Cet événement, qui se tient du 10 au 12 décembre, rassemble plus de 400 exposants et plus de 150 conférenciers de 100 pays.

Il s'aligne sur les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé, décrit dans la Vision 2030 du Royaume, qui vise à favoriser une société dynamique avec une vie saine.

Parmi les points forts, on peut citer les avancées en matière de biotechnologie, qui soulignent le soutien du ministère à la stratégie nationale dans ce domaine, laquelle vise à faire de l'Arabie saoudite un centre régional et mondial de la biotechnologie tout en renforçant l'autosuffisance dans ce secteur.

Le pavillon présente également des opportunités d'investissement dans le domaine de la biotechnologie, dans le but de favoriser la croissance du secteur et de faire du Royaume un leader mondial, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les initiatives clés comprennent la mise en œuvre d'incitations stratégiques pour attirer les entreprises internationales, la promotion d'un marketing durable, le renforcement des capacités de financement, l'encouragement des investissements conjoints et la promotion des investissements dans les infrastructures.

Fahad Al-Jalajel, ministre de la Santé, a déclaré : « L'organisation de l'exposition CPHI Middle East dans le Royaume souligne notre volonté de renforcer le rôle de l'Arabie saoudite en tant que centre d'innovation de l'industrie pharmaceutique dans la région.

« Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour mettre en œuvre la stratégie nationale en matière de biotechnologie, qui vise à contribuer à hauteur de 3 % au produit intérieur brut, soit un total de 130 milliards de francs suisses (34,6 milliards de dollars) par an d'ici à 2040.

M. Al-Jalajel a supervisé la signature d'accords d'une valeur de 10 milliards de riyals saoudiens et a annoncé des partenariats avec de grandes entreprises, notamment Vertex Pharmaceuticals pour un projet évalué à environ 1 milliard de riyals saoudiens, et Tabuk Pharmaceuticals pour un investissement de 100 millions de riyals saoudiens.

Abdulaziz Al-Ramaih, vice-ministre de la Santé chargé de la planification et du développement, a salué la transformation du secteur des soins de santé et le rôle croissant de l'industrie privée dans l'industrie pharmaceutique.

Il a souligné l'objectif du Royaume de mener le secteur de la biotechnologie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord d'ici 2030 grâce à la stratégie nationale de biotechnologie, qui vise à créer de nombreux emplois en soutenant la recherche, l'innovation et la biofabrication intégrée, tout en stimulant la croissance et la compétitivité du secteur.

M. Al-Ramaih a souligné le rôle essentiel du secteur pharmaceutique dans l'amélioration de la santé publique, le renforcement de la sécurité sanitaire, la stimulation de la croissance économique et le renforcement de la position du Royaume dans le monde.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les entreprises américaines envisagent les opportunités du marché saoudien lors du forum de Riyad

Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ont participé au forum. (SPA)
Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ont participé au forum. (SPA)
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  • Le royaume est la troisième source d'importation de pétrole aux États-Unis, fournissant environ un demi-million de barils par jour
  • Les discussions du forum ont porté sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite

DJEDDAH: Les entreprises américaines sont impatientes de profiter de la croissance rapide du marché du Royaume d'Arabie saoudite, avec de nouvelles opportunités dans les domaines de l'énergie, des transports, du tourisme et de la santé, mises en évidence lors du Forum des affaires américano-saoudien qui s'est tenu à Riyad.

Organisé par la Fédération des Chambres Saoudiennes en collaboration avec le ministère américain du Commerce, l'événement a eu lieu le 8 décembre, selon l'Agence de presse saoudienne.

Waleed Al-Orainan, secrétaire général de la FSC, et Alison Dilworth, chef de mission adjoint à l'ambassade des États-Unis, ainsi que des représentants des gouvernements et du secteur privé saoudiens et américains ont participé au forum.

Selon le département d'État américain, les deux pays entretiennent des relations économiques étroites, les États-Unis étant le deuxième partenaire commercial de l'Arabie saoudite et l'Arabie saoudite l'un des principaux partenaires commerciaux des États-Unis au Moyen-Orient.

Le Royaume est également la troisième source d'importation de pétrole pour les États-Unis, fournissant environ un demi-million de barils par jour, comme l'indique le rapport sur les relations bilatérales de 2023. Les deux pays ont conclu un accord-cadre sur le commerce et l'investissement afin de favoriser une coopération économique plus approfondie.

Les discussions du forum ont porté sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à diversifier l'économie du Royaume et à accroître les opportunités de commerce et d'investissement avec les États-Unis et d'autres marchés mondiaux. L'événement a permis à 72 entreprises basées aux États-Unis d'explorer les perspectives d'exportation en Arabie saoudite et les possibilités d'investissement dans les mégaprojets de la Vision 2030.

L'un des points forts de l'événement a été la prévision de dépenses gouvernementales de 7 000 milliards de dollars par l'intermédiaire de fonds de développement spécialisés, ce qui a créé des opportunités significatives pour les entreprises américaines.

Une attention particulière a été accordée aux exportations, produits et services américains innovants. Un certain nombre d'entreprises participantes sont détenues par des femmes, ce qui s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030, qui met l'accent sur l'autonomisation des femmes saoudiennes au sein de la population active.

Les deux parties ont exprimé leur optimisme quant au fait que des forums tels que le Saudi-US Business Forum renforceraient les liens économiques bilatéraux, en améliorant la coopération par le biais d'un dialogue continu entre les représentants des secteurs public et privé des deux pays.

Les échanges commerciaux entre l'Arabie saoudite et les États-Unis ont atteint 34 milliards de dollars en 2023. Les principales exportations du Royaume vers les États-Unis comprennent les produits minéraux et les engrais, tandis que les machines et les appareils mécaniques figurent parmi les principales exportations américaines vers l'Arabie saoudite, selon l'Agence de presse saoudienne.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com