À l'occasion de la journée internationale du léopard d'Arabie, le ministère saoudien de la Culture lance un concours d'histoires

Le concours se déroule jusqu'au 10 février, date qui coïncide avec la Journée internationale du léopard d'Arabie (Photo, SPA).
Le concours se déroule jusqu'au 10 février, date qui coïncide avec la Journée internationale du léopard d'Arabie (Photo, SPA).
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Publié le Mercredi 27 décembre 2023

À l'occasion de la journée internationale du léopard d'Arabie, le ministère saoudien de la Culture lance un concours d'histoires

  • Cette initiative s'inscrit dans le droit fil de l'engagement de l’Arabie saoudite et de la Commission royale pour le gouvernorat d'Al-Ula en faveur de la protection du léopard d'Arabie
  • À travers ce concours, le ministère de la Culture vise à animer les journées internationales, à sensibiliser les enfants et les adolescents au léopard d'Arabie

RIYAD: Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a annoncé mardi le lancement du concours d'histoires sur le léopard d'Arabie, un concours numérique destiné aux enfants et aux adolescents, a rapporté l'agence de presse étatique, la SPA.

Le concours se déroule jusqu'au 10 février, date qui coïncide avec la Journée internationale du léopard d'Arabie. Les participants doivent rédiger une courte histoire avec des dessins, selon un modèle préparé par le ministère, qui traite du léopard d'Arabie, de l'importance de sa préservation et de l'amélioration de l'état de son habitat en Arabie saoudite.

Le concours comprend quatre étapes principales: la réception des candidatures et le lancement de la plate-forme numérique du 26 décembre au 16 janvier, l'étape du tri et du filtrage du 15 au 18 janvier, le jugement des candidatures du 21 au 25 janvier, et enfin l'annonce et l'hommage aux lauréats lors d'un événement spécial organisé à l'occasion de la Journée du léopard d'Arabie.

Le groupe cible du concours est divisé en deux sections, la première pour les louveteaux âgés de 9 à 12 ans et la seconde pour les tigres âgés de 13 à 15 ans.

Le concours offre plusieurs prix dans ses deux catégories. Le premier lauréat dans la catégorie des louveteaux recevra 4 500 riyals (1 riyal saoudien = 0,24 euro), le deuxième 3 000 riyals et le troisième 1 500 riyals. Dans la catégorie léopard, le premier lauréat recevra 6 000 riyals, le deuxième 4 000 riyals et le troisième 2 000 riyals.

Le concours a établi une série de conditions auxquelles les participants doivent se conformer, la plus importante étant qu'il doit être âgé de 9 à 15 ans, qu'il soit citoyen ou résident de l’Arabie saoudite.

Le participant doit également soumettre sa candidature et tous les documents requis via le site web du ministère de la Culture, télécharger les fichiers dans les formats requis et respecter une crédibilité totale. Il n'est pas permis de participer à la même œuvre, ni de copier, répéter ou citer l'œuvre d'un participant à un autre.

Dans ce cas, la participation sera annulée et l'administration du concours a le droit de ne pas attribuer le prix au gagnant principal et de choisir un autre gagnant s'il s'avère que le participant n'est pas éligible conformément aux conditions générales.

Le ministère a défini des conditions techniques générales auxquelles le participant doit se conformer avant de participer au concours.

Les personnes peuvent soumettre des travaux dans plusieurs catégories: thriller, action, horreur, drame, science-fiction, historique ou sport.

Le 18 janvier 2022, le Conseil des ministres saoudien a pris une décision désignant le 10 février de chaque année comme la Journée du léopard d’Arabie. En juin dernier, l'Assemblée générale des Nations unies a décidé de faire de cette journée la Journée internationale du léopard arabe, couronnant ainsi les efforts déployés au niveau national.

Cette initiative s'inscrit dans le droit fil de l'engagement de l’Arabie saoudite et de la Commission royale pour le gouvernorat d'Al-Ula en faveur de la protection du léopard d'Arabie, en raison de sa grande importance nationale et régionale. Elle vise également à préserver l'environnement, à sensibiliser l'opinion publique dans toute la région, à attirer l'attention du monde sur les dangers auxquels cet animal rare est exposé et à faire la lumière sur les plans de préservation à long terme.

Pour les habitants de la péninsule arabique, le léopard d'Arabie représente les qualités de beauté, de sérénité, de force physique et de courage. Il occupe une place particulière dans leur imaginaire depuis des milliers d'années, et des histoires et des romans ont été transmis, ainsi que des images qui ont été trouvées gravées dans l'art rupestre ancien de l’Arabie saoudite.

À travers ce concours, le ministère de la Culture vise à animer les journées internationales, à sensibiliser les enfants et les adolescents au léopard d'Arabie, et à mettre en lumière et célébrer les talents prometteurs en matière d'écriture et de dessin.

Cela vise également à consolider l'importance des réserves naturelles dans lesquelles vit le léopard d'Arabie, à renforcer le statut du Royaume en tant qu'habitat, et à encourager la communauté internationale à préserver cette race de l'extinction par le biais d'initiatives qualitatives et motivantes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.