Riyad al-Zamil: «L'Arabie saoudite offre des opportunités uniques au monde dans le secteur de l’entrepreneuriat»

Riyad al-Zamil fait partie du club des jeunes entrepreneurs français et saoudiens lancé en mars 2023 par l’ambassade de France en Arabie saoudite. (Photo fournie)
Riyad al-Zamil fait partie du club des jeunes entrepreneurs français et saoudiens lancé en mars 2023 par l’ambassade de France en Arabie saoudite. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 30 décembre 2023

Riyad al-Zamil: «L'Arabie saoudite offre des opportunités uniques au monde dans le secteur de l’entrepreneuriat»

  • «L'un de nos principaux objectifs, c’est que l’Arabie saoudite devienne une plaque tournante à l’international et une destination privilégiée pour tous les entrepreneurs internationaux», explique Riyad al-Zamil
  • «Nous pensons que l'Arabie saoudite est l'entrée du Moyen-Orient et que la France est l'entrée de l'Europe», affirme à Arab News en français le président du groupe Raz

RIYAD: En partenariat avec le French Saudi Youth Business Club, Arab News en français réalise une série d’entretiens avec des personnalités saoudiennes et françaises afin de promouvoir les jeunes entrepreneurs des deux pays et de mettre en avant leurs ambitions, leurs compétences et leur créativité. Cette semaine, rencontre avec Riyad al-Zamil, fondateur et président du groupe Raz.

Riyad al-Zamil fait partie du club des jeunes entrepreneurs français et saoudiens lancé en mars 2023 par l’ambassade de France en Arabie saoudite. Depuis vingt ans, il travaille activement dans le secteur de l’entrepreneuriat dans le Royaume. «Je pensais déjà à l’époque que l’Arabie saoudite connaîtrait un changement démographique, avec 50 % de la population composée de jeunes. Ce sont eux les futures forces du développement. En Arabie saoudite, nous avons la chance d’avoir un jeune leader qui a vraiment une grande vision et un peuple qui croit et suit cette vision», explique-t-il à Arab News en français.

«Nos dirigeants souhaitent que nous que nous développions des relations avec l’extérieur. L’Arabie saoudite est et restera toujours le centre du monde. Et grâce à Dieu, avec toutes les ressources dont nous disposons et notre ouverture au multiculturalisme, aux communautés étrangères, nous avons développé au sein du groupe Raz ainsi un excellent modèle intitulé "Solidarity Investments" ou "investissements solidaires" qui nous permet d’investir dans la jeunesse», poursuit-il.

«Depuis quinze ans, je parle toujours d'autonomisation et non d'investissement. L'investissement est une excellente chose, mais l'autonomisation passe avant tout. C'est comme lorsque vous prenez soin de petites graines de la jeunesse, que vous essayez de les cultiver et d'en tirer profit. Heureusement, nos jeunes ont la chance d'être entourés de nombreux entrepreneurs et de personnes formidables qui croient réellement en cette vision», affirme Riyad al-Zamil. 

«Depuis le début de mon parcours, j'ai aidé plus de 300 entrepreneurs à créer leur entreprise. Sur cette base, j'ai commencé à travailler avec le gouvernement, la Chambre de commerce de Riyad et nous avons mis en place un entrepreneuriat international et un comité de la jeunesse», précise le président du groupe Raz. 

«Au-delà de l'Arabie saoudite et de sa vision, je pense que l'un de nos principaux objectifs, même dans le cadre de mes fonctions au sein du gouvernement, c’est de faire en sorte que l’Arabie saoudite devienne une plaque tournante à l’international et une destination privilégiée pour tous les entrepreneurs internationaux, pour tous les rêveurs qui veulent avoir un avenir et atteindre leurs objectifs», assure-t-il à Arab News en français.

«Je ne pense pas qu'il y ait un seul endroit au monde qui offre les mêmes opportunités que l'Arabie saoudite, en particulier dans le secteur de l’entrepreneuriat, des start-up et du capital-investissement, avec une jeune génération qui a besoin de beaucoup de services et d'un avenir prometteur», explique Riyad al-Zamil. 

Auprès d’Arab News en français, Riyad al-Zamil insiste sur l’importance des liens unissant la France et l’Arabie saoudite. Le chef d’entreprise s’est dit profondément honoré de faire partie du club des jeunes entrepreneurs français et saoudiens et s’est personnellement engagé à soutenir toutes les initiatives visant à renforcer les partenariats pour assurer aux prochaines générations saoudiennes et françaises un avenir prometteur.

«La France est un pays particulier, qui a une très longue histoire avec l'Arabie saoudite. Nous avons beaucoup de points en commun et nos différences sont complémentaires», déclare-t-il. «L’ambassadeur français dans le Royaume, Ludovic Pouille, est aussi un grand dirigeant avec une véritable vision pour l’avenir des relations franco-saoudiennes. De grandes sociétés françaises sont impliquées dans d’importants projets en Arabie, mais notre objectif est avant tout de soutenir et de promouvoir les jeunes entrepreneurs saoudiens et français. Nous souhaitons aussi intégrer tous les pays européens.»

«De nombreux ministères sont d’ailleurs impliqués dans ce projet, celui des Affaires étrangères, de l’Investissement, de la Culture, du Tourisme, et même celui des Sports. Nous pensons que l'Arabie saoudite est l'entrée du Moyen-Orient et que la France est l'entrée de l'Europe. C'est pourquoi nous sommes très heureux de faire partie de ce mouvement», indique Riyad al-Zamil.

«Nous cherchons à développer la gestion des musées et des biens culturels et la France possède une grande expérience dans ce domaine. À cet effet, nous avons établi des programmes d’échanges avec le ministère de la Culture et avons réservé un budget important à ce secteur, l’exemple d’AlUla est à ce titre très significatif», note-t-il.

«La France est un des leaders du tourisme en Europe et dans le monde. Et l'Arabie saoudite se dirige dans cette direction. Toutes les sociétés de services dans le domaine du tourisme en France ont l’opportunité d’investir dans ce secteur en Arabie saoudite. Nous ne sommes pas spécialisés dans tous les domaines, mais notre travail consiste à les guider, à leur faciliter la tâche et leur prouver qu'il est facile d’investir en Arabie saoudite», précise le président du groupe Raz. 

«Lorsque nous avons organisé en juin dernier un grand événement à Paris, le club des jeunes entrepreneurs avait déjà un espace propre à lui avec le ministère de l'Investissement saoudien et d'autres ministères, où il a été possible de promouvoir l’Arabie saoudite et d’inciter à venir y investir», poursuit Riyad al-Zamil. «Nous avons été d’ailleurs très surpris par le nombre d’investisseurs souhaitant s’engager dans le marché saoudien. Il faut reconnaître l’ambassade de France est très active et organise de nombreux rassemblements. L'ambassadeur lui-même est toujours au courant de ce qui se passe et encourage Français et Saoudiens à élargir leur coopération mutuelle.»

«Je suis convaincu que la participation des petites et moyennes entreprises, des start-up est une valeur ajoutée pour l’économie des deux pays. Nous croyons au changement. Nous sommes une nation très pacifique et nous aimons faire des affaires avec tout le monde. Les opportunités en Arabie saoudite sont énormes pour les Français ou les jeunes Français, et c’est le cas aussi pour les Saoudiens», conclut Riyad al-Zamil.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com