SpaceX lance un drone spatial militaire américain pour une mission de recherche

Cette photo prise le 13 octobre 2023 par la NASA montre une fusée Falcon Heavy de SpaceX avec la sonde Psyche à bord, lancée depuis le complexe de lancement 39A, au Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride. (AFP)
Cette photo prise le 13 octobre 2023 par la NASA montre une fusée Falcon Heavy de SpaceX avec la sonde Psyche à bord, lancée depuis le complexe de lancement 39A, au Centre spatial Kennedy de la NASA en Floride. (AFP)
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Publié le Vendredi 29 décembre 2023

SpaceX lance un drone spatial militaire américain pour une mission de recherche

  • Après des semaines de retards, la fusée est partie à 20H07 (01H07 GMT) du Centre spatial Kennedy en Floride. Le décollage a été retransmis en direct sur le site web de SpaceX
  • Aucune information n'était disponible sur la destination du drone spatial, une navette sans pilote, pour sa septième mission

WASHINGTON: Une fusée Falcon Heavy de SpaceX a décollé jeudi soir pour transporter le drone spatial militaire américain X-37B vers une mission de recherche, a annoncé l'entreprise américaine fondée par Elon Musk.

Après des semaines de retards, la fusée est partie à 20H07 (01H07 GMT) du Centre spatial Kennedy en Floride. Le décollage a été retransmis en direct sur le site web de SpaceX.

Aucune information n'était disponible sur la destination du drone spatial, une navette sans pilote, pour sa septième mission.

Le Pentagone n'a diffusé que peu d'informations à propos du drone spatial et de sa nouvelle mission, initialement prévue pour démarrer le 7 décembre.

SpaceX cite simplement le nom de code donné par le Pentagone à la mission - USSF-52 - dans son communiqué sur le lancement.

"Falcon Heavy a lancé la mission USSF-52 en orbite depuis le pas de tir 39A", selon SpaceX.

Le Pentagone avait annoncé auparavant que la septième mission de X-37B comporterait "de multiples expériences de pointe".

"Ces tests comprennent l'exploitation de l'avion spatial ré-utilisable sur de nouveaux régimes orbitaux,l'expérimentation de technologies d'avenir sur la connaissance du domaine spatial et l'étude des effets des radiations sur des matériaux fournis par la Nasa", selon un communiqué publié le mois dernier par le bureau des capacités rapides du département américain des Forces aériennes.

Le communiqué précisé que c'était la première fois que le X-37B est lancé par une fusée Falcon Heavy, l'une des plus puissantes en activité et capable de transporter des charges allant jusqu'à 26 700 kg loin dans l'espace.

Entouré du plus grand secret, le X-37B a effectué son premier vol en 2010 et il a passé au total plus de dix ans dans l'espace au cours de ses six premières missions, avait indiqué à l'issue de sa sixième mission en novembre 2022 son constructeur, l'avionneur américain Boeing.

Le X-37B a été conçu pour l'armée de l'air américaine par United Launch Alliance, co-entreprise de Boeing et Lockheed Martin.

Il mesure neuf mètres de long, a une envergure d'ailes de 4,5 mètres et est alimenté en énergie par des panneaux solaires.

Son lancement par la fusée Falcon Heavy intervient deux semaines après la mise en orbite le 14 décembre par la Chine de son propre drone spatial, nommé Shenlong, pour ce que l'agence étatique Chine nouvelle a appelé "un certain temps" durant lequel seront menées des expériences scientifiques "destinées à fournir un soutien technique à l'usage pacifique de l'espace".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.